Sidérurgie : Gandrange, Florange (Archives 1)

Cette page est spécialement dédiée à la fermeture partielle du site de la vallée de l’Orne occasionnant la suppression de près de 600 postes et à toutes les polémiques suscitées par cette décision du géant mondial de l’acier ArcelorMittal, qui a semble t-il oublié ses racines et d’où il venait. Il est également question ici des engagements et des promesses non tenus par le président de la France, cet homme qui avait pourtant rallumé la flamme de l’espoir chez les sidérurgistes lorrains. Aujourd’hui, comme pour les restructurations militaires, la désillusion et la colère sont grandes en Lorraine …

Les BLE consultés au sujet d’ULCOS

Dans le cadre de la préparation de son Projet ULCOS (Ultra Low Carbon Dioxyde Steelmaking) qui prévoit le captage, le transport et le stockage de CO2 du site de Hayange-Florange, ArcelorMittal a missionné un cabinet d’expertise et de conseil afin de réaliser une étude de contexte et de recueillir l’opinion, les perceptions et les attentes des différents acteurs politiques et économiques concernés par ce projet. C’est dans ce cadre que le Groupe BLE, par l’intermédiaire de son Président, a dernièrement été sollicité pour réaliser un entretien. Les questions ont essentiellement porté sur la définition des enjeux (économiques, industrielles, sociaux et environnementaux) et des risques liés à la mise en place de ce projet. 

Retrouvez cet article sur BLE Fondation ainsi que la lettre d’ArcelorMittal. 

Colère et amertume à Carling

Plus de six mois après l’arrêt de la cokerie de Carling, les syndicats expriment toujours leur colère par rapport aux promesses non tenues. L’amertume plane en effet encore sur ce drame industriel et socialAlors que la cokerie aurait fêté ses 100 ans cette année, elle aurait, à quelques mois près, pu encore livrer du coke à son actionnaire sarrois Rogesa. La direction allemande, après avoir fermé le site lorrain, va finalement être contrainte d’en acheter en Pologne avant d’être autosuffisante avec sa nouvelle cokerie ZKS en 2012. Un immense gâchis. Le raisonnement financier qui veut faire rentrer un maximum d’argent à très court terme a une nouvelle fois foutu en l’air une incroyable épopée humaine. Combien de fois faudra t-il répéter que pour un tel équipement industriel c’est sur le long terme qu’il faut penser, avant de pouvoir envisager une certaine rentabilité. Mais non, les actionnaires et autres holdings sont obnubilés par l’argent, toujours plus d’argent virtuel, de simples chiffres sur un écran, au point d’en perdre la raison la plus évidente.

Au-delà de cette conception, ce qui nous révolte le plus et ce qui est inacceptable, c’est que l’annonce de 77 postes proposés par Rogesa aux 115 ex-salariés de Carling ayant accepté le Plan de Sauvegarde de l’Emploi (PSE) en novembre dernier est tout bonnement bidon. En effet, selon l’intersyndicale, plus de cinq mois après la signature du PSE, seule une dizaine d’employés a quitté le groupe, préférant le licenciement et l’enveloppe négociée autour de 23 000 euros. Sur les 115 autres salariés ayant adhéré au PSE, onze ont de même décroché un poste dans le groupe Dillinger Hutte en CDD renouvelable, avant d’obtenir un contrat à durée indéterminé. Treize salariés ont par ailleurs retrouvé un emploi en CDI chez GRtGaz, à l’Usine d’Electricité de Metz (UEM), chez Schneider Electric, ou encore à la Communauté d’Agglomération Sarreguemines Confluences. D’autres propositions de reclassement s’ouvriraient pour trois postes au Centre de Pyrolyse de Marienau (CPM), dans la sidérurgie lorraine chez ArcelorMittal et à la cokerie de Sérémange. Néanmoins, une majorité d’anciens salariés est toujours à la recherche d’un emploi. Rémunérés pendant l’année du reclassement à hauteur de 85 % du dernier salaire brut, nombreux sont ceux qui se sont engagés dans une formation. Le compte n’y est donc pas. 

Enfin, il nous apparaît légitime, tout comme pour l’intersyndicale, de s’interroger et d’obtenir des garantis sur le devenir du site, notamment en matière de dépollution et de revitalisation, mais aussi sur le soutien promis aux sous-traitants. Au fait des visiteurs venus du Vietnam se seraient montrés intéressés par le matériel de la cokerie. Qu’ils viennent puisqu’on brade et on démantèle tout par chez nous ! 

(Source : presse régionale) 

Homécourt : feu vert pour la reconversion de l’ancienne cokerie

La Communauté de Communes du Pays de l’Orne (CCPO) a dernièrement reçu l’autorisation des services de l’Etat français pour accueillir sur la zone M des activités industrielles et artisanales. Cette décision constitue un véritable soulagement pour ce secteur, d’autant plus que Paris avait dans un premier temps émis un avis défavorable au projet. Ce dernier concerne un terrain de 7,5 hectares de surfaces planes sur les 30 hectares qu’occupait l’ancienne cokerie exempts de toute contrainte minière. Une bonne nouvelle quand on sait que l’urbanisme fut gelé pendant douze ans à Homécourt en raison des risques miniers. A noter que la zone M présente de nombreux avantages, comme la proximité de la voierie interurbaine et de l’autoroute, le tout au cœur d’un important bassin de population. C’est pourquoi plusieurs entreprises ont déjà exprimé leur souhait de s’implanter sur la future zone d’activités. La CCPO a quant à elle prévu de construire un bâtiment relais pour ces mêmes entreprises. 

Coke en stock

Nous souhaitons revenir sur l’immense gâchis de la cokerie de Carling, en MoselleEn effet, si l’on se réfère aux arguments avancés par la direction de Rogesa, l’ancien propriétaire du site industriel, l’outil de production lorrain engendrait à l’époque une perte de 200 euros par tonne. Il y avait au moins 400 000 tonnes de coke en stock au moment de la fermeture. Par conséquent, ces milliers de tonnes auraient fait perdre à l’entreprise au moment de leur production plus de 80 millions d’euros. Or, le sidérurgiste sarrois Rogesa a plutôt l’air de bien se porter. Il faut dire qu’aujourd’hui le marché du coke sidérurgique est tellement tendu que le prix est d’environ 300 euros la tonne ! Le processus est bien connu des industriels. Ils font diminuer les capacités de production en fermant des unités comme Carling, afin de faire gonfler volontairement les prix. Du coup, le stock de coke du site lorrain aurait désormais une valeur d’au moins 120 millions d’euros, en ne tenant pas compte des coûts d’immobilisation… No comment. La fermeture de Carling ne semblait donc n’être qu’un prétexte, pour encore une fois s’en mettre plein les poches sur le dos des salariés. Rappelons enfin que la dépollution du site s’élèvera au moins à 100 millions d’euros

Démantèlement de la cokerie de Carling

Les sidérurgistes sarrois des aciéries de Dilling mesurent actuellement toute la charge du démantèlement et de la dépollution du site de la cokerie de Carling qu’ils avaient eux-mêmes condamné et fermé. Une telle opération devrait en effet au moins approcher les 100 millions d’euros. Les études sont actuellement en cours et devraient s’achever à la fin de cette année. Les travaux ne devraient quant à eux pas débuter avant deux ans.

A noter de même que 18 millions d’euros avaient été mis en réserve par les Houillères du Bassin de Lorraine, afin d’assurer le financement de la dépollution historique du site, notamment des sols. Cela dit, tant qu’il est encore temps, pourquoi ne pas envisager une reconversion touristique du site, à l’image de ce qui s’est fait à Volklingen, avec le classement de l’usine sidérurgique au patrimoine mondial de l’humanité, ou plus récemment à Petite-Rosselle avec le musée de la mine. Histoire de faire découvrir, de conserver et de transmettre aux jeunes générations la mémoire ouvrière et ce patrimoine industriel fascinant. 

Le retour des embauches chez ArcelorMittal à Florange

ArcelorMittal a décidé d’ouvrir un premier volet d’embauches de 25 personnes dans ses installations de Florange. D’autres devraient suivre. De source syndicale, la priorité sera donnée aux intérimaires qui sont actuellement formés et qui répondent aux profils ouverts, ainsi qu’à des apprentis. Cette première vague est plutôt un bon signe, même si elle tient plus du symbole qu’autre chose. Elle devra en effet être suivie d’autres embauches, afin de compenser les très nombreux départs et remplacer tous les gens qui partent à la retraite. Cela ne résout enfin pas le véritable problème du manque de compétences depuis les 430 départs volontaires de l’année dernière. 

Redémarrage du second haut fourneau de Hayange-Florange

Le haut fourneau P3 du site ArcelorMittal de Hayange-Florange, arrêté depuis novembre 2008, a dernièrement été remis en service, comme nous vous l’avions laissé figurer il y quelques jours. La plateforme industrielle repart ainsi pour quelques mois avec ses deux hauts fourneaux. En effet, le P6, qui avait été rallumé en août 2006, devra être arrêté courant 2010 pour des travaux de remise en état du trou de coulée et du creuset, à la suite d’un incident survenu en septembre 2009. A noter que la date d’arrêt du P6 sera déterminée en fonction du niveau des commandes. En attendant, un fonctionnement à deux hauts fourneaux sera l’occasion de redémontrer la performance de l’usine lorraine sur l’ensemble de sa filière à chaud.

Rappelons que début janvier ArcelorMittal avait suspendu le chômage partiel imposé pendant près de huit mois à un millier des 2 600 salariés du site. La direction de Florange a de même dû depuis renforcer ses effectifs en ayant recours à 80 intérimaires. 

Saint-Avold prêt à capter du CO2

Le projet Ulcos de Florange pour le captage-stockage de CO2 issu des hauts fourneaux de la sidérurgie fait des émules. La plateforme de Saint-Avold-Carling a également fait connaître sa candidature. Il faut dire que cette technologie destinée à réduire les émissions de gaz à effet de serre des installations industrielles suscite un intérêt grandissant en Lorraine. Florange figure par exemple toujours parmi les pilotes industriels envisagés à l’horizon 2015.

Or, si on sait aujourd’hui que la partie captage de CO2 sur un haut fourneau est très avancée, la question du stockage du dioxyde de carbone reste encore pour le moins épineuse. Un stockage souterrain n’est ainsi envisageable que dans des aquifères salins à plus de 1 000 mètres de profondeur. Il l’est aussi dans des couches de charbon non exploitées.

C’est pourquoi une étude du Bureau de Recherche Géologique et Minière (BRGM) avait déjà relevé la possibilité de stocker du CO2, dans des aquifères salins dans le Nord de la Lorraine, mais aussi du côté du bassin houiller lorrain. Par conséquent, le premier magistrat de la cité naborienne a dernièrement proposé le site de Carling-Saint-Avold pour stocker du CO2. Il s’agit ainsi d’anticiper le développement d’une véritable filière de stockage de ce gaz. Selon l’étude mentionnée plus haut, la zone non-exploitée d’environ 40 km² de Carling-Saint-Avold peut en effet stocker dans le charbon, plus précisément dans la tranche de 500 à 1 500 m de profondeur, plus de 34 millions de tonnes de CO2, avec en plus l’hypothèse d’accéder à 30 % du gisement. Une quantité qui correspond à dix ans d’émissions de la centrale Emile-Huchet de E.ON France située à proximité. Et comme le secteur fourmille d’industries émettrices de dioxyde de carbone, le complexe de Carling-Saint-Avold pourrait très bien accueillir un site pilote industriel de stockage de CO2. 

Exclusivité BLE : Harmonie mélancolique du grand ange d’acier

Il y a un an, jour pour jour, le chef de l’Etat français promettait aux salariés de l’usine de Gandrange que leur aciérie, cette immense machine de feu, ne fermerait pas ses portes. Depuis le 4 février dernier, tous les Lorrains ont pu constater que ces paroles n’étaient que mensonges, trahisons et illusions. Ce discours mémorable orchestré par les conseillers du président français n’avait pour but que de calmer la colère et les ardeurs de notre peuple. Certains ne sont révoltés, n’ont pas baissé les bras et se sont retroussés les manches afin de faire entendre leur rage, leur incompréhension et leur désespoir, n’éteignant ainsi jamais le feu de leur foi en la Lorraine. Christian De Mitri, que nous vous avions fait connaître en premiers, fait partie de ces braves-là, à jamais. Si bien que l’histoire de la sidérurgie écrite par les BLE, comme il le dit dans sa nouvelle chanson, ne sera pas oubliée.

Aujourd’hui et en cette date symbolique, il nous revient, après la colère et la rage rougeoyante de Marchand d’acier tueur de région, avec une seconde chanson qu’il a une nouvelle fois brillamment composée. Après le hard rock, place désormais à plus de mélodie, de mélancolie et d’émotion dans sa musique, mais avec toujours des paroles aussi vives et vraies, qui dressent le portrait, le vide et la vie de l’après monstre d’acier. Ces quelques notes font ainsi figure de véritable mémoire. Il dit tout simplement ce qu’il a dire. Au gré des harmonies et des nombreuses allégories, on ne peut rester insensible, tout en ayant en tête, comme un souvenir imperturbable et immuable, la stèle funéraire, gravée dans le froid et la glace, qui marque l’endroit où reposent désormais les promesses présidentielles françaises.

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Une nouvelle chanson qui rend hommage à tous ces cœurs lorrains brisés et où Christian De Mitri nous plonge dans un univers postindustriel qui se nourrit d’allusions, aussi bien pour désigner les fossoyeurs de la sidérurgie, que les Lorrains qui se battent encore pour elle et pour faire vivre tout un pays. La chanson fait de même référence aux BLE dans un joli couplet fait de vérités et de remerciements. Un message d’espoir pour tous les travailleurs, ouvriers et salariés, un hommage au peuple lorrain, bref, un hymne à Gandrange et à ses valeurs. Plus que jamais l’aventure continue !

A noter que le clip diffusé a été réalisé par le Groupe BLE Lorraine. 

Communiqué du Parti Lorrain : Promesses du 4 février 2009

En ce jeudi 4 février 2010, le peuple lorrain commémore, avec tristesse et amertume, la date anniversaire des promesses du chef de l’Etat français à propos de l’aciérie de Gandrange restées lettre morte et aujourd’hui marquées d’une stèle funéraire. Le Parti Lorrain tient ainsi une nouvelle fois à montrer que la France a encore trahi et abandonné la Lorraine. Force est de constater que rien n’a changé dans le regard que portent la France et les Français sur la Lorraine. C’est pourquoi le Parti Lorrain invite les Lorraines et les Lorrains à rejoindre ses rangs, dans le but de construire ensemble un nouvel avenir pour la Lorraine. 

Redémarrage du P3 à Florange-Hayange

La direction d’ArcelorMittal a dernièrement confirmé le redémarrage du P3, second haut fourneau du site de Florange-Hayange, à l’arrêt depuis le mois de novembre 2008 pour des raisons conjoncturelles. L’opération est planifiée pour la mi-février, le 16 vraisemblablement, mais pourrait, selon les syndicats, n’intervenir que début mars. Compte tenu de la situation du marché des brames en Europe, l’usine lorraine fonctionnera avec les deux hauts fourneaux P3 et P6 de Patural pendant une durée qui n’a pas été précisée.

Ce redémarrage répond à une nette reprise de l’activité. La marche à deux hauts fourneaux, comme le site n’en avait plus connu depuis l’automne 2008, devrait progressivement pousser l’usine à produire bien au-delà de 180 000 tonnes de brames par mois, lui permettant ainsi de se rapprocher de sa capacité maximale au printemps, si la demande en acier, dans l’automobile en particulier, perdure. Les syndicats nuancent cependant un peu cette bonne nouvelle, du fait d’une inquiétude grandissante. En effet, après les départs massifs en 2009, il manquerait selon eux 30 % du personnel pour faire tourner les installations correctement et en toute sécurité. Attention, car les Lorrains ne veulent pas revivre un nouveau drame comme celui de la plateforme chimique de Carling-Saint-Avold, survenu l’été dernier sur un des vapocraqueurs. La direction aurait en tout cas déjà annoncé qu’elle ferait appel à des intérimaires, dans la mesure où elle n’aurait pas obtenu le feu vert du groupe pour embaucher.

A noter enfin que la question du traitement des gaz des hauts fourneaux depuis l’arrêt de la centrale de Richemont reste toujours en suspend. 

(Source : presse régionale) 

Redémarrage de la galvanisation à Florange 

Une bonne nouvelle (enfin) est dernièrement tombée du côté du site sidérurgique d’ArcelorMittal à Florange. De source syndicale, la ligne de galvanisation, d’électrozingage et de revêtement organique, va redémarrer à Sainte-Agathe, en raison d’un afflux de commandes de tôles, en particulier pour le constructeur automobile allemand Daimler. Mais, afin de rester performant, il faudra des embauches. C’est en tout cas ce que réclament les syndicats en plus des augmentations de salaires. Une véritable gestion prévisionnelle des emplois et des compétences s’avère en effet nécessaire, dans la mesure où le site de Florange doit enregistrer dans les années à venir le départ de plus de la moitié de ses effectifs par mesure d’âge. 

Faut pas prendre les Lorrains pour des cons ! 

C’est avec grand plaisir que nous avons appris la création d’une autre chanson, « Faut pas prendre les Lorrains pour des cons ! », qui fait référence au drame de l’aciérie de Gandrange qui n’en fini pas de faire couler beaucoup d’encre et de larmes. Composée par Pierre Peyrard, cette dernière traite de la détresse sociale et sentimentale, ainsi que de l’indignation née après la fermeture de la structure industrielle d’ArcelorMittal, dans un style différent de Christian De Mitri. Mais l’amertume et la colère restent les mêmes. Pierre Peyrard nous a dernièrement contactés, comme l’avait fait auparavant Christian De Mitri, afin que l’aidions à faire connaître son œuvre musicale. C’est pourquoi, suivant la même démarche qui a conduit au succès de « Marchand d’acier tueur de région », nous vous proposons d’écouter cette chanson réussie et bien travaillée, qui allie une mélodie douce à des paroles très poignantes. Bravo à Pierre Peyrard qui s’est de même engagé à « reverser l’intégralité des droits d’auteur de cette chanson à un fonds de solidarité destiné aux ex-salariés et aux sous-traitants de l’aciérie de Gandrange ». Humilité et solidarité, ou quand les mots laissent parler le cœur …

Fin des mesures de chômage partiel chez ArcelorMittal

ArcelorMittal a dernièrement décidé de suspendre les mesures de chômage partiel imposées depuis près de huit mois à son site de Florange-Hayange et qui touchaient un millier des quelques 2 600 salariés. Confronté à une baisse de ses commandes en 2009, le numéro 1 mondial de l’acier avait mis à l’arrêt en avril le haut-fourneau, l’aciérie et la ligne d’électrozinguage de son site de Florange-Hayange. Le groupe a également examiné la délocalisation en Pologne et en Inde de 80 emplois de la comptabilité. Chez ArcelorMittal, une bonne nouvelle est toujours accompagnée d’une mauvaise, comme le  veut le principe des vases communiquant … 

2 Commentaires

  1. berges

    25 janvier, 2010 à 10:13

    hello,
    l’histoire de Gandrange fait couler beaucoup d’encre et stimule la fibre créatrice des lorrains et particulièrement des « anciens » de Gandrange pour preuve, voici encore une autre chanson sur ce thème.
    Désolé pour la qualité mais les moyens engagés pour réaliser celle ci sont pour le moins extrêmement modeste.

    Au plaisir de repasser sur ces pages.

  2. bloggerslorrainsengages

    2 octobre, 2010 à 23:03

    Les intérimaires de la cokerie de Carling indemnisés

    Il y a environ un an, la cokerie de Carling Saint-Avold fermait ses portes, laissant derrière elle plus de 300 personnes sur le carreau, dont une trentaine d’intérimaires qui ont été exclus du plan social élaboré par la société Cokes de Carling.

    C’est pour cette raison que vingt d’entre eux avaient saisi le conseil des prud’hommes de Forbach. Ils ont dernièrement obtenu gain de cause. Le tribunal a en effet ordonné la requalification de leur contrat de travail en contrat à durée indéterminée. Si bien que chaque plaignant reçoit des indemnités s’élevant à 25 000 euros en moyenne. Les juges ont reconnu que « l’entreprise avait eu recours trop systématiquement à l’intérim pour des missions classiques de cokiers ».

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