Restructurations militaires

On ne peut être qu’indigné et révolté des conséquences de la réforme des armées, cette nouvelle saignée pour la Lorraine. Un nouvel ouragan après ceux de la fin de la sidérurgie, du charbon et des difficultés du textile et de la chimie s’est abattu sur une Lorraine qui tente de survivre tant bien que mal. Il faudra faire comme le Phoenix, renaître une nouvelle fois de ses cendres. Mais l’heure est déjà au bilan : il plane comme un goût amer que la plupart de nos élus soient tombés dans la fatalité, comme si la bataille était perdue, ou gagnée, d’avance, soit par désespoir, en essayant d’offrir un dernier baroud d’honneur, soit par excès de confiance. Certes, le coup devait être rude, imprévisible parfois, mais il pouvait être paré.

Restructurations militaires : nouvelle vague de suppressions de postes en Lorraine en 2015

En conservant ses dix régiments, y compris le 3ème Régiment d’Hélicoptères de Combat de Rouvres-en-Woëvre, la Lorraine échappe à une nouvelle saignée dans le cadre des restructurations militaires pour l’année 2015. Elle devra néanmoins rendre environ 300 postes.

7 500 postes seront au total supprimés dans l’armée française en 2015. Plusieurs régiments sont touchés en Lorraine. Célèbre pour ses chars Leclerc, le 1er Régiment de Thierville- sur-Meuse, près de Verdun, est le plus concernés d’entre eux. Il va en effet perdre son escadron d’éclairage et d’investigation, soit une bonne centaine de militaires. Cette unité est spécialisée dans le renseignement tactique et l’aide à l’engagement. Le 1er Régiment de Tirailleurs d’Epinal sera quant à lui transformé en régiment d’infanterie de nouvelle génération. 70 postes seront perdus dans l’opération. Les effectifs du 16ème Bataillon de Chasseurs de Bitche et du 1er Régiment d’Infanterie de Sarrebourg seront également réduits d’une trentaine de postes chacun. 30 postes, militaires et civils confondus, seront de même supprimés en 2016 toujours à Sarrebourg avec la fin programmée du Centre de Ravitaillement des Essences. Le 40ème Régiment de Transmissions de Thionville et le 53ème Régiment de Transmissions de Lunéville seront aussi impactés, sans que l’on sache encore dans quelles proportions. De son côté, l’Hôpital d’Instruction des Armées Legouest de Metz devra accroître sa collaboration avec le Centre Hospitalier Régional (CHR) de Metz-Thionville en mutualisant certains de ses services.

A noter enfin que le rattachement de la Base Aérienne 901 de Draechenbronn, en Alsace, vient néanmoins conforter la Base Aérienne 133 de Nancy-Ochey.

Depuis 2009 et d’ici à 2019, 34 000 postes auront été supprimés dans l’armée française.

Le 3ème Régiment d’Hélicoptères de Combat de Rouvres menacé

Le 3ème Régiment d’Hélicoptères de Combat (3ème RHC), basé à Rouvres-en-Woëvre près d’Etain, est menacé de fermeture. Une présentation du budget du ministère français de la défense fait en effet mention des principales opérations d’infrastructures en cours, à Pau et à Phalsbourg, qui abritent également des régiments d’hélicoptères de combat. Ces sites sont « destinés à accueillir des hélicoptères de nouvelle génération », c’est-à-dire des Tigres et des NH-90. Une note de bas de page affirme que pour Rouvres « les travaux sont suspendus depuis une décision prise en 2008 ». Les Gazelles du 3ème RHC ne seraient par conséquent pas remplacées.

Restructurations militaires 3eme-rhc-rouvres

La menace plane sur le 3ème RHC de Rouvres en Meuse (Crédits photo : voxfnredekker.com)

Le 3ème RHC a déjà rendu 200 militaires par rapport à l’effectif de 2008. Il en a encore perdu 50 autres cet été. Le départ des militaires et de leur famille fait baisser les effectifs dans les écoles du secteur, qui risquent à leur tour de fermer.

L’Etat français avait pourtant assuré, entre 2002 et 2006, qu’il équiperait le 3ème RHC de Tigres. 400 militaires supplémentaires devaient également arriver. Mais la France n’a bien évidemment pas tenu ses promesses.

Un comité de défense s’est créé. Des actions et des manifestations sont d’ores et déjà prévues pour maintenir la situation socioéconomique du secteur.

Restructurations militaires : le combat de Dieuze

Dieuze réclame 16,2 millions d’euros en guise de compensation aux iniques et odieuses restructurations militaires afin de pouvoir réaliser l’ensemble de ses projets municipaux, ainsi que 4,7 millions supplémentaires nécessaires au raccordement au réseau de fibre optique départemental pour tout le canton. Ce qui amènerait le montant total des compensations à 20,9 millions d’euros. Or, l’enveloppe promise depuis deux ans par Paris ne s’élève qu’à 12 millions d’euros. Il s’agit d’une somme prévue par le Contrat de Redynamisation des Sites de Défense (CRSD), qui doit compenser à Dieuze le départ du 13ème Régiment de Dragons Parachutistes (RDP). 

Ces millions ne seront débloqués qu’à la condition que le maire de la ville signe le document. Ce que le premier magistrat ne compte pas faire, dans la mesure où il ne décolère pas non plus sur la question du centre d’instruction devant remplacer le 13ème RDP. Alors qu’Hervé Morin avait estimé en 2008 l’effectif de cette école militaire à 1 000 personnes, dont 400 présentes en permanence à Dieuze, les calculs du maire ne dépassent guère les 150 permanents. On est donc loin des 900 militaires présents actuellement

Le maire menace enfin d’ester en justice s’il n’obtient pas satisfaction. Et il a raison. 

En attendant, le blocage est total et la tension monte dans le Saulnois, car personne n’ose imaginer que, faute d’entente, la France ne reprenne finalement son chèque. 

Quid des compensations aux restructurations militaires en Lorraine ? 

Du côté lorrain de Belval, les décideurs sont toujours en train de se poser la question de l’Opération d’Intérêt National (OIN) annoncée par le président français il y a déjà quelques temps et de réfléchir à la manière de concevoir l’ensemble du projet transfrontalier sur un secteur de plus de mille hectares. Des pistes de grands projets structurants devraient par conséquent être lancées. Quand ? On ne le sait pas. Par contre, on sait précisément quand partiront les militaires. Là-dessus, pas de problème. Parmi les projets évoqués, citons par exemple un accélérateur d’entreprises, un pôle universitaire, un centre de stockage de données (ou data center) et une structure hospitalière transfrontalière pour laquelle un vrai besoin émerge, notamment en raison du développement démographique. L’infrastructure permettrait en effet de fusionner les trois sites d’Esch et pourrait disposer d’une capacité de 600 lits. Il faut dire que l’on est sur un bassin de 30 000 habitants dont les prévisions démographiques tablent sur une évolution de la population de l’ordre de 8 000 habitants dans les dix ans.  

Nous pouvons cela dit déplorer comme certains l’absence de mesures concrètes, si ce n’est « de réunions dites de travail et des promesses dilatoires ». Par exemple, les chantiers de la mise à 2X3 voies de l’A31 et du contournement de Thionville ne sont toujours pas commencés. Ils font juste partie des discussions du schéma national des infrastructures de transport. Bref… vous nous aurez compris. Dans l’agglomération messine, le compte n’y est toujours pas en matière de compensations aux iniques et odieuses restructurations militaires. Si la venue de 750 statisticiens dont 625 de l’INSEE semble désormais acquise à l’horizon 2014, pour le reste c’est plus ou moins le flou artistique. Pour les agents de la « compagnie du chiffre », l‘idée première était de les installer dans l’ancienne gare de Metz une fois libérée.

Aujourd’hui, la construction, moins coûteuse et plus rapide, de locaux neufs dans le quartier de l’Amphithéâtre tient plus que jamais la corde. Encore faut-il que le nouveau bâtiment ait une architecture digne du nouveau quartier et du Centre Pompidou-Metz. Par contre les 70 agents du Centre National de Renseignement Administratif sont déjà arrivés, alors que les 95 agents du centre informatique de l’éducation nationale sont attendus, tout comme les 250 agents de la défense. Il semblerait aussi que quatre ministères français, à savoir ceux de la défense, de l’éducation nationale, de la recherche et du travail, fassent dans les six mois des propositions pour délocaliser à Metz 350 nouveaux emplois. 

Restructurations militaires à Metz : où iront les aides de Paris ? 

Deux ans après l’annonce des iniques et odieuses restructurations militaires qui vont faire perdre plus de 5 000 emplois à l’agglomération messine, le contrat de redynamisation des sites de défense a comme nous vous l’avions signalé été signé. Ce document établit une sorte de partenariat entre l’Etat français et les différentes collectivités territoriales, afin de relancer l’économie locale. En plus des 1 500 emplois publics promis, Paris devrait financer les projets de l’agglomération à hauteur de 32 millions d’euros. Vous trouverez ci-dessous une liste non exhaustive des subventions envisagées. 

Le futur centre des congrès de Metz, d’un montant global de 58 millions d’euros, devrait ainsi bénéficier de 5 millions d’euros. Les aménagements de l’hôpital de Mercy seront de même subventionnés à hauteur de 1,6 millions d’euros. Le but est ici d’accompagner la réalisation des réseaux liés à la vocation du site en matière de santé.

En outre, après la fermeture de la Base Aérienne 128, les communes de Marly, Montigny-lès-Metz et Augny comptent notamment sur la ZAC Belle Fontaine à Marly pour rebondir. L’Etat français en financera les aménagements d’accessibilité et de voierie pour 1,3 million d’euros. Ce dernier investira également 3,4 millions d’euros sur les 10 millions que reviendra la première phase de la plateforme multimodale pour conteneurs sur la Moselle au niveau du port de Metz. A Augny, l’espace Mazenod sera reconverti pour l’association Handas qui y accueillera des enfants, des adolescents et des adultes polyhandicapés. Paris financera cette reconversion à hauteur de 880 000 euros. Le Centre Pompidou-Metz bénéficiera quant à lui de 3,4 millions d’euros pour sa communication de lancement et pour l’acquisition du mobilier scénographique et des équipements techniques.

Enfin, 500 000 euros seront accordés à la future salle des musiques actuelles de Metz-Borny, 2 millions d’euros à l’Institut Lafayette et 10 millions d’euros pour le Mettis. 

En conclusion, rien de nouveau sous le soleil de Metz, ou presque. Permettez-nous de même de douter du potentiel de toutes ces subventions en termes d’emplois. 

Précisions sur le CRSD

Comme nous vous l’avions annoncé précédemment, le CRSD (Contrat de Redynamisation de Site de Défense) a été signé par Metz Métropole. Rappelons que ce CRSD est la compensation promise par la France afin de pallier les iniques et odieuses restructurations militaires subies par la Lorraine. Ces compensations se chiffrent par la création de 1 500 emplois publics et par des aides à l’investissement avec une enveloppe de 30 millions d’euros sur les 36 exigés mollement par Metz Métropole. 

Les principaux points du CRSD portent sur :

- la relocalisation de 1 500 emplois publics à l’horizon 2013 avec notamment la constitution d’un pôle national de statistiques (750 emplois) et l’implantation de la Direction des Services du Traitement de l’Information du ministère français de la défense (200 emplois) 

- l’arrivée du 3ème Régiment de Hussards sur le site de la caserne Séré de Rivières à Metz, soit 818 emplois

- le regroupement de compagnies de CRS et l’installation d’un garage mutualisé police/gendarmerie à Châtel-Saint-Germain 

- l’implantation d’un internat d’excellence de dimension académique de 300 élèves à terme sur cette même emprise

- l’étude sur l’opportunité et la faisabilité de la création d’un nouveau pôle d’enseignement et de recherche vétérinaire sur le site de la Base Aérienne 128

- une enveloppe de crédits de 30 millions d’euros en matière d’aides à l’investissement, plus un million d’aide au fonctionnement du Centre Pompidou-Metz

- un soutien complémentaire de l’Etat français à hauteur de 20 millions aux projets universitaires lorrains

- la possibilité de reporter les crédits CRSD d’une opération sur une autre opération du contrat en cas de modification ou d’abandon

- une cession à l’euro symbolique des emprises libérées dans le cadre de l’article 67 de la loi de finances pour 2009

- la mise en place d’un comité de pilotage au sujet de la BA 128 pour préparer la reconversion de la base dans un souci de gestion maîtrisée et coordonnée à court, moyen et long termes.

C’est bien beau tout cela, mais en attendant on est encore très loin des 5 700  postes supprimés et de leurs retombées dans l’économie locale … 

Un million d’euros pour la Meuse

Une nouvelle enveloppe de prêts d’un millions d’euros a dernièrement été allouée par le Comité National de Suivi (CNS) du Fonds National de Revitalisation des Territoires (FNRT) à l’arrondissement de Commercy en Meuse. Il faut dire que la ville a durement été touchée par les restructurations militaires. Rappelons que le FNRT est un fonds de garantie destiné à compléter le dispositif légal de revitalisation en venant en aide aux territoires les plus touchés par des restructurations économiques et qui ne bénéficient pas ou insuffisamment de fonds versés au titre des conventions de revitalisation. 

Restructurations militaires : les chasseurs désormais à Bitche

Le 16ème bataillon de chasseurs en provenance de Saarburg en Allemagne, où il était stationné depuis 1968, est dernièrement devenu officiellement bitchois. Rappelons que la réforme de la carte militaire dévoilée à l’été 2008 l’avait initialement transféré à Strasbourg. Une décision qui avait été modifiée en raison de la forte mobilisation des habitants de la cité fortifiée et de la contestation générale suite à la perte du 57ème Régiment d’Artillerie. Le transfert depuis l’Allemagne a démarré en août dernier et s’est étalé sur près d’un an. Avec l’arrivée de cette unité de prestige, appelée également bataillon d’acier, ce sont 1 200 chasseurs qui investissent la ville bâtie au pied de la célèbre citadelle. Une véritable bouffée d’oxygène pour Bitche. 

La direction des essences des armées part à Nancy

La direction régionale des essences des armées a dernièrement « célébré » à Metz sa prochaine fermeture, prévue cet été dans le cadre des iniques et odieuses restructurations militaires. Les trois directions régionales fusionnent avec l’établissement administratif à Nancy pour former une DELPIA, une direction nationale interarmées. A la caserne Ney, à Metz, cette direction employait 56 personnes, dont 38 civils. Les militaires ont été reclassés, ainsi qu’une partie des civils. Une nouvelle page se tourne donc dans le paysage militaire de la région Nord-Est. Cela dit, le nouvel emblème de la direction nancéienne est un phénix. Tout un symbole… 

Le CIRA de Metz inauguré

Depuis janvier, toutes les demandes complexes des citoyens qui ont composé le 3939, numéro de renseignement de l’administration, aboutissent à Metz. La ville avait en effet été choisie pour accueillir le regroupement des anciens CIRA (Centres Interministériels de Renseignements Administratifs) dans le cadre des compensations des iniques et odieuses restructurations militaires. La nouvelle plateforme unique, baptisée Centre d’appels interministériel, a dernièrement été inaugurée dans un ancien bâtiment militaire, rue des Remparts. Les 70 agents du centre de Metz traitent jusqu’à 30 000 appels par mois. 

Restructurations militaires : Dieuze toujours plus menacé

Dans un courrier de juillet 2008, le ministère français de la défense avait confirmé le remplacement des 950 militaires du 13ème Régiment de Dragons Parachutiste par l’arrivée d’un centre de formation militaire d’un millier de personnes, dont 400 permanents, comme compensation de ces restructurations militaires injustes pour la Lorraine. Mais un second courrier daté du 15 janvier 2010, les mêmes responsables réduisaient la future implantation, qui sera effective en juillet 2011, à environ 600 militaires, dont 105 permanants et 50 civils. On est loin des engagements initiaux. Une telle annonce n’est ni plus ni moins qu’une injure et un nouveau camouflet pour cette petite ville du Saulnois qui s’apprête à perdre la fine fleur de l’armée française, la moitié de ses habitants, 350 familles et 700 enfants. Soit l’équivalent de 34 régiments à Metz, même si cette comparaison veut tout et rien dire. Ce qui est par contre certain et clair, c’est que le compte n’y est plus du tout ! C’est une véritable calomnie ! C’est pourquoi les BLE exhortent les responsables français de Paris à tenir leurs engagements, ces mêmes promesses encore martelées il y a peu à Metz par Nicolas Sarkozy lors de l’inauguration du Centre Pompidou.

27 Commentaires

  1. bloggerslorrainsengages

    18 novembre, 2012 à 23:37

    Près de 300 personnes ont dernièrement manifesté au centre-ville d’Etain pour protester contre la fermeture à moyen terme du 3ème Régiment d’Hélicoptères de Combat (3ème RHC). Forte de 1 100 hommes, sans compter leurs familles, la base est un véritable poumon économique pour cette petite ville de 3 800 habitants, située à une vingtaine de kilomètres de Verdun, dans le Nord meusien. La commune est plongée dans le flou artistique depuis quelques temps et le silence radio du ministère de la défense, ce qui n’augure rien de bon. Afin de ne pas être mis sur le fait accompli, les élus veulent désormais obtenir des réponses claires du gouvernement avant la prochaine loi de programmation militaire. Basée sur le Livre blanc à l’origine des iniques et odieuses restructurations militaires, celle-ci sera normalement votée au premier semestre 2013. La commission chargée de ce travail devrait rendre ses conclusions à la fin de l’année.

  2. bloggerslorrainsengages

    1 mai, 2013 à 13:36

    Le département de la Meuse a payé un lourd tribut avec la disparition depuis une vingtaine d’années de plusieurs régiments dont le 3ème RAMA ou le 150ème RI. En 2009, une restructuration a touché les 1er et 2nd Régiments de Chasseurs de Thierville qui ont vu le nombre de leurs chars Leclerc fortement diminuer. Le nouveau Livre blanc prévoie le passage de 250 à 200 de ces véhicules, ce qui suscite de nouvelles inquiétudes. Il faut encore ajouter à cela la dissolution fin juin du 8ème RA de Commercy. Depuis quelques années également, le 3ème Régiment d’Hélicoptères de Combat d’Etain-Rouvres, équipé de Gazelles, est menacé. L’arrivée du nouvel hélicoptère Tigre ou du NH-90 ne semble, en outre, pas être à l’ordre du jour. Des rumeurs circulent néanmoins sur la possibilité d’une concentration de l’ensemble des Gazelles de l’ALAT (Aviation Légère de l’Armée de Terre) ou de l’arrivée d’un régiment de drones.

    La Meuse et la Lorraine ont déjà largement donné. S’il y a de nouveaux sacrifices à faire, ils ne doivent pas concerner un territoire qui a déjà perdu 20 à 25 % de ses effectifs.

  3. bloggerslorrainsengages

    1 mai, 2013 à 13:42

    S’il est un département qui a payé un lourd tribut lors des dernières restructurations militaires, c’est bien la Moselle, particulièrement le bassin de Metz qui a vu ses effectifs fondre de plus de 50 %, pour passer de 9 400 militaires à 4 300 aujourd’hui. Les fermetures de la BA 128 de Metz-Frescaty et du 2nd Régiment du Génie de Metz, ainsi que le transfert du 1er Régiment Médical de Châtel-Saint-Germain au Camp de La Valbonne expliquent une telle bérézina.

    Les conséquences du nouveau Livre Blanc pourrait à présent se faire particulièrement ressentir dans le Pays de Sarrebourg, avec 1er Régiment d’Infanterie de Sarrebourg et le 1er Régiment d’Hélicoptères de Combat de Phalsbourg , et le Bitcherland. Enclavée, la cité fortifiée de Bitche avait été sauvée in extremis en 2008 par l’arrivée du 16ème Bataillon de Chasseurs en lieu et place du 57ème Régiment d’Artillerie.

  4. bloggerslorrainsengages

    1 mai, 2013 à 13:48

    Le Toulois comptait près de 30 000 militaires au début du siècle dernier. Ses effectifs ont depuis fondu comme neige au Soleil. Aujourd’hui, après la dissolution du 15ème RGA en 1998 et de la Base Aérienne 136 de Toul-Rosières, il ne reste plus que le 516ème Régiment du Train, la Base Aérienne 133 de Nancy-Ochey et l’ETAMAT de Domgermain (ex-ERM), soit environ 2 800 personnes, militaires et civils, qui travaillent encore pour les armées.

    L’économie locale reste très fragilisée depuis la fermeture de l’usine Kléber en 2008. 826 emplois avaient alors été supprimés. Si bien qu’une énième baisse des effectifs militaires constituerait une nouvelle catastrophe économique pour le bassin.

  5. Groupe BLE Lorraine

    3 novembre, 2014 à 21:22

    19 postes seront supprimés sur les 877 militaires que compte le 40ème Régiment de Transmissions de Thionville. Ce dernier, d’une capacité d’accueil de 890 personnels, regroupe huit compagnies, dont une de réserve, et s’étend sur deux sites, l’un à Thionville, l’autre à Hettange-Grande.

  6. la tristesse le desaroit le degout

    22 avril, 2016 à 21:09

    bonjours a tous ,je souhaite vous informer sur l’avenir de l’hopital militaire legouest.je taf dans cette hopital comme electricien.il y a environs 2 ans la direction de legouest a vendu la collaboration avec le chr metz thionville comme une opportunité pour nous ,on y a crue fortement mais avec le recul je pense q’on nous a mentie volontairement pour nous fermer.au debut le chr on installer les soins palliatif chez nous .c’etait tres bien pour les patients en fin de vie car on a un cadre de vie ideale avec de beau espace vert.puis le chr ont proposer des medecins pour notre service de dermato car paris avait decider de pas remplacer les departs de nos dermatologue,on ete heureux car nos lits ce remplicé ,mais d’un autre coté il nous ont fermer les service de chirurgie orthopedique,chirurgie viscerale,ophtalmologique.puis la direction de legouest a decider de mettre en sommeille notre service de reanimation c’est a dire fermeture du service ,car ils jouent avec les mots ils nous prennent pour des cons,puis ils sont revendu notre caisson hyperbarre du cou pour faire un examun ils faudra aller au lux dans un pays etranger ou aller a strasbourg, notre service avait 5 ans ils etaient tous neuf.C DU GACHIT! nos peu de chirurgien qui reste,ils opèrent au chr,quand on a des blocs operatoires qui on etait renové il y a environ 2 ans.il y a environ deux salle occuper sur 6 salles durant environ 4 heures par jour.le personnel a ete informer en 2015 des supression de poste de 40 persones,puis certaines personne sont partis de meme car il avait peur pour leur avenir, du cout le nombre de 40 depart ete atteint mais malgrès ca ils sont maintenu le nbre de 40 suppression et a leur actuel on sait tjrs pas qui va etre viree. puis on appris le depart du chef de service de gastro pour le mois de juillet2016 et ils ont dit qu’ils fermaient le service et il sont annoncé que les 2 deux derniers chirurgiens de la gastro aller opperé au chr le probleme c’etait la gastro qui operee dans les deux dernieres salle op en activité.ca veut dire que le bloc op va surement fermer on s’y attend.au sein de l’etablissement il y a un dialogue social entre les syndicats et la direction,durant la derniere reunion il attendait l’avancement des projet avec le chr puis 2 semaines apres la direction ont annoncé la fermeture du laboratoire de legouest pourtant ils avaient rien dit de cela durant la reunion du dialogue social, c’est du foutage de gueulle,et poutant le labo a ete renover entierement l’annee derniere.et aujourd’hui j’ai appris la suppression de 80 personne au sein de legouest dans la logistique et l’administratif.on nous a fait remplir un papier pour soit disant mieux nous connaitre sur notre identite,nbre d’enfants,voir si on est marié (il ‘on dans notre dossier)puis ils ous ont demander si on ete proprietaire locataire ,si on avait des personne a charge , si on vouler rester ou partir e l’hopital.et si on repond pas ils s’insistent, pour mois c’est de la fumisterie car c’est ilegale d’apres les textes de loi qui nous regie.POUR MOI LA COLLABORATION CA PERMET AU MINISTERE DE LA DEFENSE DE CE DESENGAGER DE L’HOPITAL ET DE DONNER LES BATIMENTS AU CHR METZ THIONVILLE.ET DANS TOUS CA IL FONT FAIRE QUOI DU PERSONNEL QUI S’INVESTISER dans leur METIERS?ILS DETRUISENT UN SUPERBE OUTILS DE TRAVAIL AVEC DES GENS QUI PRENNAIENT SIONS DES PATIENT.JE N’AI RIEN CONTRE LE CHR ET MEME CONTRE LA COLLABORATION J ETAIS HEUREUX D’ENVISAGER DE M’INVESTIR DANS LES NOUVEAU TRAVAUX MAIS LA JE NE PEUT DEFINIR MA POSITION PSYCHOLOGIQUE AU TRAVAIL .LE FAITE QUE JE VOUS AI ECRIT JE RISQUE SUREMENT UNE SANCTION ET UNE CONVOCATION DE MA DIRECTION CAR ILS SUPPORTE PAS QU ONT DISE LA VERITE.
    PS:desoler pour les fautes je suis nul en orthographe.et en plus je suis un ouvrier c,est ce qu’on ma dit une fois.

  7. Groupe BLE Lorraine

    23 avril, 2016 à 11:27

    Merci beaucoup de votre témoignage.

    Courage.

    Le Groupe BLE Lorraine.

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