Projet Grand Fare

Nous consacrons une page exclusivement dédiée aux débats, assez houleux parfois, au sujet de l’implantation d’un grand centre commercial et de loisirs à Farébersviller en Moselle. Vous trouverez donc ici tous les articles y faisant référence. Explications et arguments pour mieux en comprendre les enjeux et pouvoir prendre position.

Lancement de B’est à Farébersviller

Après dix ans de négociations et de rebondissements, Codic France a désormais toutes les autorisations nécessaires pour construire son complexe de commerces et de loisirs de 55 000 mètres carrés sur un terrain de trente hectares de Farébersviller situé le long de l’autoroute A4 et non loin de la Mégazone de Farébersviller-Henriville. Exit Grand Fare, le projet a été rebaptisé B’est.

L’ensemble, qui représente un investissement de 150 millions d’euros, comprendra un hypermarché Auchan de 8 000 mètres carrés de surfaces commerciales et 70 boutiques. Les enseignes H & M, sur une surface d’environ 2 000 mètres carrés, Sephora, Optic 2000 et Gifi sont d’ores et déjà annoncées. Le site disposera également de 18 hectares d’espaces verts et d’une zone de loisirs et de restauration. Baptisée B’fun, celle-ci comprendra une partie extérieure avec un hectare de jardins mêlant un parcours aventure, une ferme éducative et une boutique de produits locaux en circuit court. La partie intérieure, d’une superficie d’un peu moins de 6 000 mètres carrés, accueillera quant à elle un bowling, un mur d’escalade, une salle de sport et de fitness, ainsi que quatre restaurants.

Les travaux de terrassement devraient commencer en mai. L’ouverture du nouveau complexe est prévue pour mars 2018. 750 emplois et six millions de visiteurs sont attendus dans cette zone de chalandise de 260 000 personnes.

Feu vert pour Fare !

Nous connaissons enfin l’épilogue du projet Grand Fare. La commune de Farébersviller aura ainsi la zone commerciale qu’elle réclame depuis deux ans, avec à la clé 725 emplois directs.

Refusé l’an dernier par la Commission Nationale d’Aménagement Commerciale (CNAC), le projet de zone commerciale a cette fois obtenu son aval. Un nouvel espace comprenant une soixantaine d’enseignes devrait donc voir le jour en Moselle-Est. Le début des travaux est programmé pour 2012.

Par rapport au projet initial, le futur pôle commercial a fondu de 7 000 mètres carrés, passant ainsi de 36 000 à 29 000 mètres carrés. Son nom également, puisqu’il a été raccourci à son plus simple élément : « Fare ». La zone de trente hectares s’articulera autour d’un hypermarché Carrefour de 8 000 mètres carrés. On y trouvera une galerie commerçante accueillant quatorze moyennes surfaces, quarante-huit boutiques, sept restaurants, 500 mètres carrés d’espaces de services, une garderie, ainsi que des activités de loisirs en partenariat avec Walygator. L’ensemble a également été repeint en vert. Les bâtiments seront à la pointe du développement durable et devraient permettre de réaliser des économies d’énergie de l’ordre de 50 % par rapport à un équipement classique. Par ailleurs, 55 % de l’emprise foncière, soit dix-huit hectares, seront consacrés à des espaces verts avec des îlots de végétation, près de 1 100 arbres et des jardins potagers.

La concrétisation de ce projet constitue une énorme bouffée d’oxygène pour la ville de Farébersviller, dont le taux de chômage frise les 30 %. L’ensemble devrait également permettre d’endiguer la fuite des consommateurs vers Sarrebruck.

Le Groupe BLE Lorraine, qui a dès le départ soutenu ce projet, ne peut que se réjouir de cette issue favorable. 

Nouveau recours contre Grand Fare

Les commerçants des centres-villes de Forbach, Saint-Avold et Sarreguemines ont une nouvelle fois décidé d’intenter un recours contre le projet commercial Grand Fare. Il y en franchement qui n’ont rien d’autre à foutre de leur vie. Ils commencent vraiment à nous emmerder ceux-là ! Pourtant le dossier de zone commerciale à Farébersviller, porteur de plusieurs centaines d’emplois, avait déjà été allégé pour ne faire plus que 28 000 mètres carrés. La nouvelle version de Grand Fare, qui intègre davantage d’esthétique et de protection de l’environnement, a une nouvelle fois été approuvée par une grande majorité de la Commission Départementale d’Aménagement Commercial (CDAC). Malheureusement, les commerçants de Moselle-Est ont encore déposé un recours. Si bien que c’est la très parisienne Commission Nationale d’Aménagement Commerciale (CNAC) qui va devoir trancher. Cette dernière dispose d’un mois pour examiner le dossier. Si elle ne donne aucune nouvelle d’ici-là, le recours tombera définitivement aux oubliettes et Grand Fare pourra franchir une nouvelle étape. Dans le cas contraire, les deux parties seront convoquées au début de l’été pour une ultime confrontation. Le dénouement est proche. 

Grand Fare relancé

Comme en 2009 et avec 7 voix pour et 2 contre, la Commission Départementale d’Aménagement Commercial (CDAC) a dernièrement décidé de redonner sa chance au projet de zone commerciale Grand Fare dans une version revue et corrigée. Rappelons que le projet modifié a été amputé de 8 000 mètres carrés et intègre désormais la préservation de l’environnement. Cela dit, si ce vote positif permet de le relancer, rien n’est encore gagné, car les commerçants de Moselle-Est avaient l’an passé introduit un recours en commission nationale et avaient obtenu gain de cause.On peut donc imaginer une nouvelle fois qu’au moins un recours contre Grand Fare sera déposé devant la Commission Nationale d’Aménagement Commercial. Celle-ci aura alors deux mois pour rendre son avis. Suite du feuilleton en juillet. 

Le nouveau Grand Fare est arrivé

Recalé et décrié, le projet Grand Fare a été revu et corrigé, si bien qu’on y trouve désormais de nombreuses plantations d’arbres et même un jardin potager ! Les promoteurs ont également ajouté des cellules photovoltaïques et des récupérateurs d’eau. Parallèlement, la surface du projet a diminué de 7 000 mètres carrés, passant ainsi de 35 000 à 28 000 mètres carrés, du fait de la suppression d’une aile du bâtiment qui devait initialement accueillir des surfaces commerciales. L’enseigne Carrefour conserve toutefois ses 8 000 mètres carrés. Grand Fare bénéficie désormais du soutient d’un conseil général de la Moselle qui entend mettre en place des transports en commun à destination du site. Des pistes cyclables et des chemins piétonniers seront de même créés. Enfin, en se basant sur le fameux rapport du Centre de Recherche pour l’Etude et l’Observation des Conditions de vie mené en 2008, les promoteurs peuvent mettre en avant la création de 900 emplois, tout en reconnaissant par ailleurs que 142 autres seraient effectivement menacés par leur projet. Mais dans l’histoire, la balance serait donc largement positive. L’étude a estimé de même à près de 100 millions d’euros les retombées dans l’économe locale au moment de la construction du centre, dont le chiffre d’affaires atteindrait 128 millions d’euros. Rappelons que cette étude était neutre. 

(Source : presse régionale) 

Grand Fare : Codic contre-attaque

900 emplois, 150 millions d’euros d’investissement, 36 000 mètres carrés de surfaces commerciales. Avec de pareils chiffres, le projet de zone commerciale baptisé Grand Fare, a fait naître bien des espoirs à Farébersviller, en Moselle-Est. Mais le dossier, porté par la société Codic, avait été saboté par un recours porté par des associations de commerçants des centres-villes de Forbach, Saint-Avold et Sarreguemines. Cette atteinte à l’intérêt général avait fait mouche auprès de la Commission Nationale d’Aménagement Commerciale (CNAC). Une décision qui avait déclenché la colère, l’été dernier, du côté de Farébersviller et des BLE. Heureusement, le groupe Codic, qui a déjà investi plus d’un million d’euros dans les études, n’a pas dit son dernier mot. Menaçant d’abord d’implanter le complexe en Allemagne, la société revient finalement avec un nouveau dossier. Celui-ci a dernièrement été présenté à huit clos au conseil municipal de Farébersviller. Le projet a été revu en profondeur, puisqu’il est passé de 36 000 à 28 600 mètres carrés. Le dossier devrait être déposé en préfecture. Il sera sans doute étudié lors de la Commission Départementale d’Aménagement Commerciale (CDAC) le 23 février prochain. 

Les réflexions se poursuivent autour du projet Grand Fare

Codic, le promoteur belge du complexe commercial et de loisirs situé sur le plateau de Farébersviller, en Moselle-Est, prend le temps de redéfinir son projet, quelques mois après son refus par la commission nationale d’aménagement commerciale. Rappelons que le projet Grand Fare, qui comprend un hypermarché Carrefour de 8 000 mètres carrés assorti d’une cinquantaine de boutiques et une zone de loisirs répartis sur 30 hectares, représente un investissement de 150 millions euros et devrait générer 900 emplois sur le bassin. Une convention avait de même été lancée avec le pôle emploi afin de former les gens. Le soutient de quelques élus locaux, dont notamment le maire de Farébersviller, avait permis au dossier d’être approuvé par la Commission Départementale d’Aménagement Commercial (CDAC) début 2009, avant de se faire recaler fin juin par la commission nationale (CNAC), en raison de l’opposition des associations de commerçants des villes de Forbach, Saint-Avold et Sarreguemines, qui avaient formulé un recours en insistant sur les manques en matière de  développement durable et sur l’impact du projet sur les consommateurs. Les BLE tiennent une nouvelle fois à rappeler par cet article que Grand Fare est un projet d’intérêt général pour un endroit de Lorraine qui a particulièrement besoin de renforcer son attractivité. Une mégazone de 100 hectares attend également juste à côté l’implantation d’entreprises, mais de nouvelles PME ne viendront pas si des services de proximité ne leur sont pas offerts. Codic prendra sa décision finale sur ce dossier dans les premiers mois de 2010. Un échec enverrait un signe négatif aux autres investisseurs potentiels.

Grand Fare toujours vivant

Le projet commercial et de loisirs Grand Fare à Farébersviller, à l’arrêt depuis le recours effectué par des associations de commerçants, devrait refaire son apparition à la rentrée. Le dossier devrait ainsi être encore plus solide. Il faut dire que le projet dispose de nombreux avantages. Situé en plein cœur de la Moselle-Est, le futur centre commercial serait à moins de 15 km des trois agglomérations principales, à savoir Forbach, Saint-Avold et Sarreguemines. L’investissement de 150 millions d’euros serait de plus à la hauteur des retombées attendues : 128 millions d’euros de chiffres d’affaires annuel, 65 millions d’euros de commandes auprès des entreprises locales pour les travaux de construction et plus de 900 emplois créés, dont 800 équivalents temps plein. Les détracteurs du projet considèrent que cet immense complexe risquerait de détruire les centres-villes environnants, alors que la tendance est au retour au commerce de proximité. Paradoxal, non ? De quoi ont-ils peur alors ? Des emplois menacés ou détruits par Grand Fare ? Selon les études, seulement 142 d’entre eux seraient menacés dans les commerces de Moselle-Est. Donc, 900 à qui l’on retranche 142 cela fait tout de même plus de 750 emplois supplémentaires qui bénéficieraient à toute la Moselle-Est qui en a bien besoin. Un véritable ballon d’oxygène pour le secteur. Les associations de commerçants doivent par conséquent ranger leur égoïsme au placard et se plier à la volonté de l’intérêt général. Afin de mieux en comprendre les enjeux, rappelons les principaux chiffres et faits chronologiques du projet Grand Fare.

Tout d’abord, il est prévu de construire sur un terrain de 30 hectares une vaste zone de commerces de 35 000 mètres carrés, dont la principale locomotive sera l’hypermarché Carrefour de 8 000 mètres carrés. Le magasin de Farébersviller constituerait ainsi la deuxième implantation de l’enseigne en Moselle après celle de Thionville. Une dizaine de moyennes surfaces, allant de 800 à 1 200 mètres carrés, dédiées à l’équipement de la maison et à la personne, accompagneront l’ensemble, auquel s’ajouteront près de 50 boutiques. Tout a été pensé pour le bien-être des visiteurs, à l’image de la création d’une garderie. Enfin, un dernier espace de 8 500 mètres carrés concernera les loisirs. Le projet est très bien ficelé. A tel point que la préfecture, le conseil général et la communauté de communes de Freyming-Merlebach donnent leur accord. Une convention est même signée avec l’ANPE devenue entre-temps Pôle Emploi, afin de débuter la formation des personnels recherchés. La commission départementale d’aménagement commercial donne elle aussi son aval en février. Tous les signaux sont donc au vert. Tous sauf un, celui des associations de commerçants des centres-villes de Forbach, Sarreguemines et Saint-Avold. Ces dernières entament alors un recours inespéré auprès de la commission nationale d’aménagement commercial, qui dit finalement non le 30 juin. Sans aucune explication jusqu’à présent. Il faut dire qu’avec son œil avisé situé à plus de 350 km à l’Ouest, elle doit forcément connaître le dossier de A à Z. 

Pour le maire de Farébersviller, Grand Fare est une occasion unique de donner une véritable bouffée d’oxygène à sa commune de 6 000 habitants. Le complexe permettrait également de changer l’image de la ville. Grand Fare ne devrait de même pas déstabiliser les commerces existants, mais permettre au contraire de capter environ 150 millions d’euros qui partent vers Sarrebruck et Metz, estime à juste titre l’intéressé. En outre, pour ce qui est de la circulation automobile, les gens prennent quoi qu’il arrive leur voiture pour aller au centre-ville, donc cela ne changera rien au problème. Certes, mais les flux de circulation seront modifiés, il faudra donc que le complexe dispose d’infrastructures adaptées. 

En résumé, Grand Fare est à nos yeux un beau projet qu’il convient de réaliser, dans le souci toutefois des énergies renouvelables, tant les promesses qu’il avance sont nombreuses pour la Moselle-Est. Ce qui malheureux, c’est que ce sont à peine 4 malheureuses associations de commerçants qui fassent pour le moment tout capoter. Une nouvelle preuve du dysfonctionnement démocratique actuel. A l’entrée du Pôle Emploi, le maire de Farébersviller a signé une affiche invitant tous les chômeurs du secteur à s’adresser aux commerçants qui essayent d’anéantir le projet. Pendant ce temps, dans la petite cité, tous les ronds-points sont parés de banderoles et dans les rues, les gens expriment de plus en plus haut toute leur colère et leur incompréhension tant Grand Fare a fait naître d’espoir…   

(Source : presse régionale et Centre de Recherches pour l’Etude et l’Observation des Conditions de Vie) 

Le projet Grand Fare stoppé mais pas condamné

Les associations de commerçants de Forbach, Sarreguemines et Saint-Avold avaient saisi la commission nationale d’aménagement commercial pour stopper le projet de centre commercial Grand Fare de Farébersviller, qu’elles estiment surdimensionné, incompatible avec une politique de développement durable, notamment en termes de trafic automobile, et surtout néfaste pour leurs enseignes en centre-ville. 900 emplois sont pourtant en jeu. Et malheureusement la commission nationale a débouté la décision de la comission départementale, qui avait quelques mois plus tôt donné un avis favorable au projet Grand Fare. Le comité parisien a en effet estimé que l’offre commerciale est amplement suffisante en Moselle-Est et que la politique des grandes enseignes de distribution consiste actuellement à réduire leur surface de vente. Ouais, bof, surtout que le projet de Carrefour nous prouve totalement le contraire et que c’est quand même, jusqu’à preuve du contraire, les entreprises qui décident en fonction du contexte. Encore une fois, on dicte à Paris ce qui est mieux à faire à 350 km de là. Il faut dire que la vue d’ensemble doit certainement y être meilleure, plus floue aussi. Mais dans cette triste affaire, ce sont bien les commerçants de Moselle-Est qui sont le plus à blâmer. Ces derniers ont par leur action, ni plus ni moins trancher dans le vif du sujet, et plus précisément dans 900 emplois. Mais il est bien vrai, que par temps de crise, les Lorrains n’ont que faire de ce « superflu » qui aurait pu enrayer, du moins en partie, le problème chronique du chômage chez les jeunes dans le secteur. Il faut dire également que la Moselle-Est s’en tire admirablement bien pour ce qui est de la question de l’emploi, notamment du côté de la plateforme pétrochimique de Carling. Car, 900 emplois, certes par forcément des plus rémunérateurs, c’est quand même mieux que rien du tout. Alors encore une fois, bravo, chapeau bas. Même devise donc que pour la fermeture des collèges en Moselle. A savoir que quand ce n’est pas le gouvernement français qui nous sucre des régiments et de la population, eh bien les Mosellans, car en Lorraine et sur ce coup-là ce sont bien d’eux dont il s’agit, préfèrent tout simplement se tirer une balle dans le pied ! C’est vrai que cela permettra à coup sûr de résorber les difficultés et d’améliorer la situation.

Enfin, il convient cependant de ne pas généraliser, dans la mesure où ce ne sont pas tous les Mosellans (et heureusement), loin s’en faut, qui sont à montrer du doigt. En effet, ils ne sont qu’une poignée, quelques dizaines seulement à s’agiter pour sauver leurs intérêts personnels au détriment de l’intérêt général et de celui de tous les Lorrains. « Ils », ce sont les élus du département qui ont quasiment tous votés pour la suppression des collèges et nos amis les commerçants de Moselle-Est cités plus haut. Mention très spéciale pour tous ces loustics en cette période de résultats d’examens. 

Rappelons, au passage, que le projet Grand Fare, situé entre la commune de Farébersviller et l’A4, mis à part les nombreux emplois qu’il devait engendrer, c’était 35 000 mètres carrés de surfaces commerciales, dont 8 000 pour l’hypermarché Carrefour. Le maire de Farébersviller, Laurent Kleinhentz, ainsi que la société Codic qui porte le projet, considèrent que Grand Fare est tout-à-fait pertinent. Il permettrait en outre, selon les intéressés, de capter l’évasion commerciale du Bassin houiller vers l’Allemagne, en créant une complémentarité avec les centres-villes. Ils envisagent enfin et à juste titre de saisir le Conseil d’Etat pour sauver leur projet. Souhaitons leur bonne chance.

Grand Fare : la commission départementale donne son accord

La commission départementale d’aménagement commercial a récemment approuvé le projet Grand Fare à Farébersviller par cinq voix pour, deux contre et une abstention. Rappelons que cet avis n’est que consultatif, la décision finale revenant au préfet. Mais la route risque encore d’être parsemée d’embûches, car pendant deux mois, un recours auprès de la commission nationale est toujours possible. Les associations de commerçants de Moselle-Est, hostiles à ce projet, ont d’ores et déjà fait savoir qu’elles n’hésiteraient pas à l’utiliser. En effet, ce projet fait débat depuis plusieurs mois en Moselle-Est. Un promoteur privé, Codic, souhaite implanter une immense zone commerciale à Farébersviller. 900 emplois pourraient être ainsi crées. Le maire de la commune soutient quant à lui activement ce projet.

11 Commentaires

  1. CAYET

    21 octobre, 2009 à 21:47

    Moi je dis qu’il y en a assez des Grands centre commerciaux qui détruisent les commerces des centres villes comme Saint-Avold, Forbach …et la vie dans ces villes .
    Que le maire de Fareberswiller se creuse la tête pour créer des PME/PMI qui créent de la valeur en fabriquant et exportant – a l’inverse des grands commerces aux prix abusifs qui ne créent rien sinon de l’inflation et du déficit extérieur via leurs produits importés et qui remplissent les poches de leurs patrons .Faut-il rappeler que ces Patrons sont devenus en 30 ans les plus grosses fortunes de France ….

  2. nimesgern estelle

    30 avril, 2010 à 10:08

    Ces grandes surfaces ont besoin de fournisseurs locaux à qui d’ailleurs ils font de plus en plus la part belle .On ne peut donc pas dire que les « grands patrons » ne font que creuser le déficit extérieur puisqu’ils contribuent à remplir les carnets de commande des fabricants français !
    Je vous fais remarquer par ailleurs que les centre-villes sont depuis de nombreuses années submergés d’enseignes
    du même acabit que celles que vous retrouvez dans les galeries des centres commerciaux…
    La marchandise qui y est proposée est made in China à quelques rares exceptions près.

    La tendance qui se dessine actuellement est une « méfréquentation » de ces immenses galeries commerciales ,faute de pouvoir d’achat .
    Mais dès l’embellie, on peut imaginer le succès d’une telle entreprise pour la région.
    On ne peut en effet ignorer la fuite des consommateurs en Allemagne …
    Il est grand temps de redonner de l’oxygène à notre secteur sclérosé et de dépasser le clivage entre les associations de commerçants de centre-ville ,qui ont bien entendu leur activité à défendre, et la grande distribution, qui s’engage vers de nouvelles voies ,dans une logique plus soucieuse de l’environnement et de la citoyenneté.
    Plutôt que de s’acharner contre des projets porteurs d’activité et d’emplois, car n’est -ce pas ce qui fait cruellement défaut en Moselle-est ? unissons nos voix ,nous les consommateurs qui sommes aussi des pères et mères de famille conscients des enjeux économiques et sociaux de tels projets pour nos enfants ,constituons des groupes de pression afin que nos préoccupations soient entendues …
    Monsieur Kleinhentz se bat pour sa région avec une colère saine et authentique.Il est une voix courageuse qui avance parce que sa ville n’a pas d’autre choix que de se relever et d’avancer ,loin des querelles de clocher et de la tiédeur de ses congénères en politique.Alors non , le projet Fare ne règlera pas tout, mais il est une réponse au silence des patrons de Paris qui ,visitant périodiquement notre « belle région » pour se donner bonne conscience , délaissent ses administrés .

    Cordialement,

    Estelle N.

  3. bloggerslorrainsengages

    16 septembre, 2010 à 10:44

    Réponse en octobre pour Grand Fare

    La Commission Nationale d’Aménagement Commercial (CNAC) avait jusqu’au mardi 14 septembre 2010 pour se prononcer sur le projet Grand Fare, suite à un énième recours intenté par les commerçants de Moselle-Est, après le feu vert donné par l’autorité départementale. Malheureusement, la CNAC a pris du retard dans l’examen des dossiers. Ce n’est donc qu’à la mi-octobre que la commission auditionnera les deux parties, à savoir la société Codic d’une part et les commerçants des centres-villes de Forbach, Saint-Avold et Sarreguemines d’autre part.

  4. bloggerslorrainsengages

    23 septembre, 2010 à 22:51

    La Commission Nationale d’Aménagement Commercial (CNAC), a décidé de réexaminer, le 6 octobre, le projet de zone commerciale de 28 000 mètres carrés de Farébersviller.

    Rappelons qu’en 2009, la commission avait déjà demandé au promoteur du projet, à savoir la société Codic, de revoir sa copie après que des associations de commerçants de Moselle-Est aient engagé une action collective contre l’avis favorable de la Commission Départementale d’Aménagement Commercial (CDAC). Codic avait alors revu ses ambitions à la baisse en dégraissant son projet de 7 000 mètres carrés et en lui apportant une touche verte.

    Les commerçants et le promoteur vont donc devoir à nouveau s’affronter le 6 octobre à Paris. Près de 900 emplois sont en jeu, c’est pourquoi nous réitérons notre soutient au projet Grand Fare porté par la société Codic.

  5. bloggerslorrainsengages

    9 juin, 2012 à 0:01

    Le projet Grand Fare, mégazone commerciale de 28 600 mètres carrés comprenant un hypermarché de 8 000 mètres carrés et 14 moyennes surfaces de plus de 300 mètres carrés, prévu en bordure de l’A4 à Farébersviller, n’en finit pas de ne pas aboutir.

    Alors que le permis de construire avait été déposé en préfecture et que la Commission Nationale d’Aménagement Commerciale (CNAC) avait donné son feu vert en octobre 2010, l’opération est au point mort depuis plus d’un an. Le chantier n’a même pas démarré. Outre l’opposition irraisonnée des associations de commerçants de villes, un couac juridique est venu retarder une nouvelle fois le projet.

    Le Conseil d’Etat a en effet relevé une anomalie dans 120 dossiers contestés passés en CNAC. L’avis du ministre chargé du Commerce y fait à chaque fois défaut. Or, pour le Conseil d’Etat, cet avis, bien que consultatif, est indispensable. L’erreur vient des services de l’Etat français qui avaient en charge de collecter cet avis. Si bien que le début du chantier est compromis pour 2012.

    La CNAC a cependant validé une seconde fois le projet Grand Fare, en bonne et due forme. Le processus d’implantation de cette zone d’activités qui doit contribuer à diversifier l’offre commerciale tout en offrant une image dynamique de la Moselle-Est devrait donc reprendre. La prochaine étape est l’enquête publique, puis la délivrance du permis de construire.

    Grand Fare représente un investissement privé de 140 millions d’euros. Il doit permettre de réduire l’évasion commerciale non négligeable vers la Sarre.

  6. bloggerslorrainsengages

    19 décembre, 2012 à 20:09

    Suite à l’enquête publique de cet automne, le commissaire-enquêteur a émis un avis favorable au permis de construire du projet Grand Fare, mégazone commerciale de 28 000 mètres carrés qui doit voir le jour à Farébersviller, entre Forbach et Saint-Avold. Cet avis vient compléter le rapport de la Commission Nationale d’Aménagement Commerciale (CNAC), qui avait donné son feu vert en avril 2012.

  7. Groupe BLE Lorraine

    16 octobre, 2013 à 21:59

    Le Conseil d’Etat a dernièrement rendu un arrêt qui valide définitivement le projet Grand Fare. Ce dernier avait fait l’objet d’un énième recours de la part d’associations de commerçants de villes de Moselle-Est opposées à sa réalisation.

    Le projet Grand Fare représente un investissement de 150 millions d’euros. Initialement prévu sur 30 hectares, il pourrait être étendu au vu de la demande.

  8. Hauser

    24 novembre, 2013 à 22:21

    Ca y est on retourne au XXè siècle. On crée 700 emplois, mais on en détruit plus de 2000, puisque 1 emploi crée dans la grande distribution, c’est 3 emplois détruits. Les grandes surfaces ne s’approvisionnent pas localement, les produits vendus viennent du monde entier. L’autonomie alimentaire de Paris est de 4 jours, celle de la province de 20 jours. C’est à dire s’il n’y a plus d’approvisionnement, les rayons seront vides.
    L’idée aurait été d’aménager ces 30 hectares de terres cultivables en maraîchage, qui manquent cruellement en Lorraine, de les préserver de la spéculation. Les boulots dans la grande distribution sont des boulots d’exploitation, en aucun cas valorisants. Il faudrait peut-être commencer à se poser les vrais questions, et relocaliser nos productions. Comment Mr Kleinhentz compte-t-il nourrir sa population en cas de rupture de livraison ? Mr Codic et Mme Carrefour seront loin, ayant engrangés leurs millions; Ils doivent se frotter les mains en ce moment d’avoir encore attrapé quelques nigauds crédules.
    N’oublions pas non plus que la France est le territoire où la densité d’hypermachés par habitant est la plus forte. Sarre-Union, Saint-Avold, Freyming sont des villes mortes, les hypermarchés ont tués les centre villes.
    Vive l’uniformisation, vive la mondialisation.
    A Far, vous auriez pu faire autrement….avoir une vraie vision d’avenir.
    Il aurait aussi fallu informer la population des vrais enjeux…

  9. Groupe BLE Lorraine

    26 février, 2014 à 23:14

    Grand Fare est toujours d’actualité, mais change d’identité pour s’appeler Best. Ce nouveau nom est destiné à attirer les investisseurs sur cette future zone commerciale de 29 000 mètres carrés située à Farébersviller. Carrefour a confirmé sa volonté de s’y implanter.

  10. (K)assandre

    29 mars, 2016 à 17:52

    Bonjour,
    Tiens en regardant aujourd’hui le film « Merci patron » que je recommande, j’ai appris que Bernard Arnaud, PDG de LVMH est aussi actionnaire de Carrefour, ou Codic.
    Cela ne laisse présager rien de bon, vu les ruines qu’il laisse derrière lui (humaines et immobilières)
    Et si on faisait une ZAD, maintenant qu’ils ont coupé tous les arbres et que les travaux vont commencer ?

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