Lumière sur … (Archives 3)

Régulièrement, nous vous proposons de partir à la découverte du formidable patrimoine lorrain. Voyage à travers les époques et les lieux qui font de la Lorraine une véritable destination de plaisir, de rencontre et de rêve.

Amanvillers toujours debout ! 

Détruite en 1300, brûlée en 1502 et 1517, endommagée pendant la Seconde Guerre Mondiale, la ville d’Amanvillers, dans le Pays Messin, a toujours réussi à se reconstruire, à l’image même de la Lorraine. Et la commune est aujourd’hui plus flamboyante que jamais, forte de son environnement champêtre, de sa population grandissante et de son tissu associatif.

amanvillers.jpg

Amanvillers (Crédits photos: metzmetropole.fr)

Ainsi, la statue installée devant le stade de football surnommée le « Géant » est là pour rappeler aux 2 306 habitants que leur ville s’est taillée une réputation dans la pierre. C’est histoire, la majestueuse entrée de ville surmontée de deux wagons la rappelle encore. Non, il ne s’agit pas de vestiges de fortifications. Amanvillers a bâti sa richesse sur l’exploitation de la pierre de Jaumont. Beaucoup d’édifices et de monuments messins viennent ainsi de ses carrières. Or, ces fameuses pierres, il fallait bien les transporter des carrières jusqu’à la voie ferrée. Plus les ouvriers travaillaient, plus les carrières s’étendaient et plus loin s’en trouvait le raccordement. Afin de pallier ce problème, un plan incliné fut construit. Il partait du front de taille et franchissait la route par-dessus. Pour faire cette voie, deux murs furent élevés. Ils permettaient de faire basculer les pierres dans le wagon. Ces deux murs, ce sont justement ceux qui embellissent aujourd’hui l’entrée de ville. Mais ceux-ci ne constituent pas l’unique curiosité d’Amanvillers. Loin s’en faut. En effet, sur la route de Vernéville, les vestiges de la ferme de Champenois datant du XIIème siècle sont toujours visibles. Ils mériteraient d’ailleurs certainement d’être davantage mis en valeur. Dotée d’une chapelle dédiée à l’Ordre de Malte, cette bâtisse était probablement à l’usage des lépreux. De même, le visiteur pourra admirer en l’église d’Amanvillers des vitraux de Camille Hilaire, célèbre artiste peintre lithographe messin du XXème siècle.

En outre, si Amanvillers a été détruit à plus de 85 % lors des combats de septembre 1944 pour la libération de la Moselle, quelques belles maisons sont malgré tout restées debout, comme une magnifique demeure en pierres sèches. 

Enfin, de nombreux sentiers aux alentours de la commune invitent les curieux à découvrir les richesses d’Amanvillers. Ainsi, la promenade baptisée « Des champs de bataille aux champs fleuris » qui passe à proximité des carrières de Jaumont est particulièrement révélatrice d’un paysage peu dénivelé et marqué par des monuments de la guerre de 1870. Vous pourrez ensuite vous reposer dans le parc de la Pariotte, installé dans une ancienne carrière comblée, composé d’une sapinière et agrémenté d’aire de jeux pour les enfants. 

(Source : presse régionale) 

Labry vous ouvre son patrimoine

Si vous passez un jour dans le Jarnisy, n’hésitez pas à faire un saut à Labry. Cette bien charmante localité regorge en effet de curiosités. Les abords de l’église Saint-Gorgon, qui date de 1837, regroupent quelques uns des plus beaux fleurons du patrimoine labrysien.

En premier lieu, vous apercevrez la motte féodale datant du XIe siècle, qui fut élevée sur un site où une présence humaine est attestée dès le Ier siècle de notre ère. De l’ancien château féodal, il ne reste plus que le donjon, à savoir la tour Mahuet qui remonte au XIIIème siècle. L’édifice abrite aujourd’hui une galerie d’art. L’ancien presbytère datant de 1753 est quant à lui accolé à la maison du bouc. A noter que l’église du village renferme la plaque de marbre noir de la tombe de François Orly, qui fut l’un des derniers seigneurs de Labry. La commune arbore encore de nos jours son blason. La ferme fortifiée du colombier, construite en 1561, constitue un autre bel exemple de l’histoire locale. En raison de son architecture à cour fermée et de son ancienneté, elle constitue un édifice unique dans ce secteur. La chapelle Saint-Roch a quant à elle été érigée en 1854 par les habitants de Labry après l’épidémie de choléra qui épargna le village.

La commune lorraine abrite également l’hospice Fidry, bâti en 1860, devenu aujourd’hui maison de retraite, un magnifique moulin restauré sur l’Orne qui a conservé sa machinerie d’origine, ainsi qu’un cimetière de 1915 qui a été créé à l’initiative des troupes allemandes qui occupaient alors le village. Il abrite les tombes de 1 695 victimes militaires et civiles de toutes nationalités. 

Lumières sur Montois-la-Montagne

Montois-la-Montagne est un ancien village minier du haut plateau messin. Fermée en 1973, la mine Pauline a en effet marqué l’histoire de la commune. Toujours debout, ses bâtiments ont depuis été transformés en logements. 

Tout commença pourtant en 1896, date de la construction de la mine. Mais c’est en 1903 que débuta l’exploitation de cette dernière par la Rombacher Hütten Werke, autrement dit l’usine de Rombas, élevée par Karl Spaeter, un marchant grossiste en fer et en matériaux de Coblence. La mine de fer a fait vivre des centaines d’ouvriers et a fait fonctionner les hauts fourneaux de Rombas jusqu’en 1973. Des wagons, des locomotives et un chevalement miniature installés par la municipalité un peu partout dans la commune rappellent encore ce passé minier. 

Montois-ma-Montagne est également connue pour ses deux carrières de Jaumont, pierre calcaire de couleur ocre dont la plupart des monuments de Metz, comme par exemple la magnifique cathédrale Saint-Etienne, sont faits. Si la première carrière n’est plus exploitée aujourd’hui, la seconde, d’une superficie de 70 hectares, l’est encore depuis 1992.

montoislamontagne.jpg

La mairie de Montois-la-Monatgne (Crédits photos : cc-pays-orne-moselle.fr)

Il ne reste cela dit plus grand-chose du château de Montois construit en 1589, si ce n’est une cheminée en pierre de Jaumont déposée à côté de la mairie. Deux lions, des corbeilles de fleurs, également en pierre de Jaumont, ainsi que des grilles et un pigeonnier en rappellent de même encore l’existence dans le parc de la ville. Des sentiers de randonnées, comme ceux des Hauts Chemins par l’Haulöe récemment inaugurés, permettent de découvrir ce patrimoine et les alentours. 

Enfin, si Montois-la-Montagne est aujourd’hui peuplé de 2 463 âmes, la municipalité a décidé d’agrandir l’école primaire, ce qui a permis d’ouvrir quatre classes supplémentaires, en prévision de l’arrivée de nouveaux habitants. En effet, la construction du clos des Mirabelles vient dernièrement de s’achever. Une extension de ce dernier est d’ores et déjà prévue. 

(Source : presse régionale) 

Par monts et par Vaux

Il fait bon flâner dans les ruelles typiques de ce village de vignerons du Pays Messin accroché sur les côtes de Moselle. Car en termes de terroir et de patrimoine, Vaux n’est pas à plaindre, bien au contraire !

Le chemin commence par arpenter les 12,5 hectares du vignoble du fameux château de Vaux. Après un impressionnant travail de remembrement, les vignes continuent de s’agrandir dans cette paisible localité de 900 âmes, notamment grâce à des replantations. Aujourd’hui, c’est une véritable équipe de 5 personnes qui veille à la production et à la commercialisation de ces vins de Moselle. Le château de Vaux s’est en outre donné pour ambition de passer prochainement à une culture biologique respectueuse de l’environnement. A noter qu’en plus de ce domaine, un autre vignoble existe sur le ban communal, celui du clos du Maurier.

vignoble Vaux

Vignoble et côtes de Moselle à Vaux (Crédits photo : Groupe BLE Lorraine)

Le visiteur pénètre ensuite dans l’ancienne enceinte médiévale du village, par l’une des portes des fortifications. Les historiens affirment que ces dernières étaient continues et percées de 5 portes, connues sont les noms de la Noue, du Champé, de la Taye, du Pâquis et de Metz. Les deux premières sont encore debout, tandis que des vestiges de la porte de la Taye permettent encore aux curieux de la situer. Comme de nombreux villages du Pays Messin, Vaux possède de beaux lavoirs, mais aussi et surtout, une admirable église fortifiée du XIIIème siècle. L’église Saint-Rémi possède un magnifique clocher tour ainsi qu’un vitrail commémorant la victoire de Clovis sur les Alamans à Tolbiac.

De même, de riches et belles anciennes demeures donnent un cachet indéniable à Vaux. Au-dessus de certaines portes de ces maisons qui datent du XVIème siècle, il n’est pas rare de pouvoir lire des sentences philosophiques ou religieuses.

Enfin, le village possède une distillerie publique, dont l’alambic et les autres appareillages remontent au XIXème siècle. Les gens n’hésitent pas à venir parfois de loin pour y faire leurs délicieux nectars. Mirabelles, quetsches ou prunes, à vous de choisir ! La saveur de l’ancien temps, les traditions et l’histoire se sont véritablement arrêtées dans ce charmant village… 

Courcelles-Chaussy, cité impériale et romantique

Autrefois séparés par le Haut Chemin, les hameaux de Courcelles et de Chaussy ne formèrent plus qu’un au cours du Moyen-âge. Les communes de Landonvillers et de Pont-à-Chaussy furent respectivement rattachées à la bourgade le 1er janvier 1973 et le 7 août 1982. Découvrons aujourd’hui le riche héritage historique de cette surprenante cité lorraine de 3 500 habitants.

Notre visite commence par le château d’Urville, de style renaissance. C’est l’empereur Guillaume II qui le rendit célèbre en en faisant l’acquisition en 1890. La légende veut que le maître tanneur messin Romain Sendret, qui le vendit au Kaiser à son insu, en soit mort de chagrin. L’empereur y séjourna à 14 reprises lorsqu’il venait visiter son Land annexé. Outre ce somptueux édifice, Courcelles-Chaussy recèle bien d’autres trésors, à l’image du temple protestant de style néo-gothique, élevé par l’architecte berlinois Tornow et inauguré le 17 octobre 1895 par l’empereur lui-même. Ce dernier fit également construire dans l’ancien quartier huguenot, l’Augusta Victoria Stift, un pensionnat évangélique pour jeunes filles de l’aristocratie allemande. L’établissement connut une grande renommée jusqu’en 1916, date à laquelle il ferma ses portes, notamment à cause de la guerre. Depuis 1990, le pensionnat, rebaptisé maison de Clervant, accueille des personnes âgées en tant qu’unité de vie. Construite en 1873, la gare de Courcelles-Chaussy permettait à Guillaume II de se rendre au château d’Urville, où il aimait chasser. La gare est devenue depuis la caserne des sapeurs-pompiers volontaires. La commune lorraine, véritable cité impériale sous le Reich, abrite également trois cimetières, un catholique, un protestant et un israélite.

Mais le véritable joyau de Courcelles-Chaussy est sans nul doute le merveilleux château de Landonvillers, sorti tout droit d’un conte de fée ou d’un film fantastique. Il domine un parc de 20 hectares, qui fut autrefois un jardin paysager à l’anglaise. L’atmosphère qui règne autour de ce prestigieux édifice est vraiment extraordinaire, surtout lors de la brume matinale un jour d’automne. C’est Thomas de Chat, seigneur de Landonvillers, qui fit bâtir le château à la fin du XVIème siècle. Il passa successivement entre les mains de nombreuses familles lorraines, avant que le riche industriel allemand John von Aniel, originaire de Westphalie, ne l’achète en 1891, afin de se rapprocher de son ami l’empereur Guillaume II. John von Aniel y fit ajouter en 1903 une importante aile de style néo-renaissance, richement décorée en pierre de Jaumont. Il fit ensuite élever le donjon d’habitation carré dans l’esprit du Moyen-âge, ainsi qu’un beffroi de 50 mètres, dans le but de pouvoir contempler l’impératrice Augusta-Victoria au château d’Urville, dont il était secrètement amoureux. C’est en tout cas ce que raconte une légende romantique. Dans la plus haute salle du donjon, le propriétaire actuel du château, Norbert Vogel, a installé un musée d’icônes. 200 pièces originaires de la Russie des Tsars y sont présentées.

Si vous décidez un jour de vous arrêter à Courcelles-Chaussy, n’hésitez pas à passer par la maison d’hôtes de Landonvillers. Vous serez séduit par son ambiance et son charme, d’autant plus qu’une bien jolie rivière s’écoule derrière. Cet ancien moulin à grain du XVIIème siècle, devenu usine d’électricité pendant l’annexion allemande, puis scierie, accueille désormais les visiteurs. Trois chambres thématiques sont proposées. 

Vous pourrez de même flâner au bord de l’étang du bois de la Générose. D’une superficie de 2,5 hectares, c’est le véritable paradis des pêcheurs. Afin d’y recréer un écosystème plus complexe et de rendre ce lieu de rendez-vous encore plus écologique, de nombreuses plantations, des hauts-fonds et une petite mare annexe ont été entrepris.   

La ville abrite enfin l’établissement public local d’enseignement agricole et horticole. Ce dernier a dernièrement décidé d’ouvrir un atelier de maraîchage biologique, qui pourrait bien avoir des répercussions à long terme sur le développement territorial, l’insertion professionnelle ou encore la coopération internationale. La production y a commencé sur 3 hectares, mais la surface d’exploitation sera plus importante par la suite. Bien qu’il n’existe à l’heure actuelle que 17 producteurs lorrains ayant opté pour un tel choix, l’objectif de l’atelier est de produire des légumes biologiques en plein champ, afin d’approvisionner les cantines scolaires et de faire travailler la main d’œuvre locale. Une très belle initiative. 

(Source : presse régionale)   

En passant par les sources et les vignes de Lessy

Au cœur du vieux village de Lessy, paisible bourg du Pays Messin de 962 âmes accroché aux côtes de Moselle, se dresse l’imposant clocher gothique de l’église fortifiée Saint-Gorgon, datant du XIIème siècle et qui était à l’origine une maison forte servant à la délimitation du territoire, à sa défense, ainsi qu’à la régulation de l’accès au col. La tour carrée reste le seul témoin de cette époque avec ses créneaux et ses meurtrières. Au XVème siècle, la tour de défense devint le clocher du village. Une extension fut alors ajoutée à l’édifice. La chapelle finalisa l’ouvrage actuel le siècle suivant. A l’intérieur de cette église, on retrouve une inscription de Philippe de Vigneulles, célèbre chroniqueur messin, sur le pilier du chœur datant de 1509.

église Lessy

Eglise fortifiée Saint-Gorgon de Lessy (Crédits photo : Wikipédia)

Situé sur les flancs Sud-Ouest du Mont Saint-Quentin, Lessy est un ancien village viticole. De nombreuses maisons de vignerons, fières et grandes bâtisses avec leurs caves voûtées, composent ainsi ses charmantes rues.

En 1870, la commune comptait encore 80 hectares de vignes. Mais le vin n’a pas pour autant disparu du paysage de Lessy, malgré les maladies et les guerres, puisque les Domaines du célèbre Château de Vaux et de Legrandjacques y font encore pousser des cépages à la sortie du village. D’ailleurs, cette activité viticole est en plein renouveau avec l’obtention imminente de l’Appellation d’Origine Contrôlée pour les Vins de MoselleLa présence de six fours à pain encore en état de fonctionnement constitue une autre curiosité de Lessy, tout comme ses sources. C’est en effet sur les flancs du Saint-Quentin, à la sortie du village, que jailli à près de 250 mètres d’altitude la source des Bassières. Un captage de sources a été construit en 1737 à Lessy. Sous la terre et derrière une porte cadenassée, une galerie en pierre voûtée de 80 mètres de long rassemble encore deux sources, ainsi que des filets d’eau secondaires, dans un grand bassin. A l’époque, l’eau était acheminée par des conduits jusqu’aux Hauts de Sainte-Croix, afin d’alimenter les fontaines de Metz. Il s’agissait alors des premiers tuyaux en fonte De Wendel, un célèbre maître de forge installé à Hayange.    

Enfin, Lessy est connu pour son crapauduc. C’est d’ailleurs la première commune en France à avoir construit, en 1989, sous la route qui mène au col et qui permet de franchir les côtes de Moselle, un passage pour les batraciens. Les crapauds communs, comme les bufo bufo, peuvent depuis traverser la route pour venir se reproduire et pondre leurs œufs dans les mares du domaine Sainte-Anne. A noter que de nombreux sentiers de randonnées partent de Lessy et permettent de découvrir le patrimoine et les richesses naturelles des environs, comme celui dit de la vigne, des pierres et de l’eau vive. 

(Source : presse régionale) 

L’art de vivre à Liverdun 

Ancienne cité Médiévale du XIIème siècle, Liverdun fut la principale place forte de l’Evêché de Toul. Résidence d’été des souverains, la ville était déjà appréciée pour son art de vivre. 

Aujourd’hui, Liverdun est classé pour ses nombreux monuments historiques, construits à différentes époques et allant du Moyen-âge à la Renaissance. La porte haute, la maison du gouverneur, l’hôtel Blouët de Camilly ou encore l’église Saint-Pierre témoignent de ce riche passé. La place de la Fontaine présente quant à elle de multiples niches d’angles abritant des statuettes médiévales. La ville est également connue pour l’enfeu de Saint-Euchaire, qui se trouve dans l’église Saint-Pierre. Une légende évoque sa marche jusqu’à Liverdun où il souhaitait recevoir sa sépulture, en l’an 362, sa tête entre ses mains. Liverdun a en outre été un lieu d’expression majeur pour les fondateurs de l’Art Nouveau. Le domaine des Eaux Bleues, qui s’étend sur 18 hectares, en constitue l’un des plus beaux exemples. Il fut élaboré par les plus grands artistes de ce courant, comme Majorelle, Grüber et Vallin, à l’initiative de la famille Corbin. Autrefois appelé le Domaine de la Garenne, il tient son nom d’une ancienne garenne, autrement dit une chasse enclose, qui avait été aménagée pour un évêque de Toul. Il fut par la suite acheté par Antoine Corbin, célèbre mécène de l’Ecole de Nancy, et devint une résidence de campagne. Il se situe toujours dans un cadre de verdure agréable, au milieu d’un parc arboré.

Mais le monument le plus emblématique de Liverdun reste le château Corbin. Ce dernier a la spécificité d’avoir été bâti au XIXème siècle entre deux tours, à savoir la tour de la cagnotte, où se trouvait l’atelier monétaire créé par l’évêque de Toul, et la tour du haut-siège sur les remparts de la cité médiévale. L’édifice fut acquis en 1891 par la famille Corbin. 

Enfin, si votre chemin s’arrête dans cette charmante localité, n’hésitez pas à aller contempler la boucle de la Moselle qui constitue l’un des plus beaux sites naturels de Lorraine. Celle-ci, avec ses 70 km de voies navigables, offre un panorama d’exception sur la ville. Il s’agit aussi de l’unique site en Lorraine et même en France où il est possible d’effectuer le tour complet d’une ville en bateau. Face à ce magnifique paysage, vous pourrez alors déguster une Madeleine de Liverdun. Cette douceur est toujours fabriquée de manière artisanale selon la même recette depuis 1924.

Un commentaire

  1. bloggerslorrainsengages

    27 avril, 2011 à 23:11

    Passionné d’art et d’histoire, Norbert Vogel, propriétaire du château de Landonvillers, a rassemblé au fil des années l’une des plus importantes et extraordinaires collections d’icônes anciennes d’Europe. Certains privilégiés ont déjà pu l’admirer dans le cadre de son étonnante demeure que n’aurait pas renié Louis II de Bavière. La collection personnelle de ce véritable passionné présente ainsi des pièces datant du XVIIème au XXème siècle, qui, pour la plupart, proviennent de Russie. Une chance pour la Lorraine.

Laisser un commentaire