Education en danger (Archives)

Vous trouverez sur cette page tous les articles faisant référence à la suppression annoncée ou envisagée d’établissements lorrains. Après les fermetures des mines et des casernes, voici celle injustifiée des collèges …

Inquiétude persistante dans les collèges de Moselle

Selon le Comité pour l’unité pour le retrait du schéma départemental des collèges, ce n’est finalement pas trois établissements qui fermeraient en Moselle, à savoir Robert Schuman à Metz, Bernanos à Montigny-lès-Metz et Alain Fournier à Freyming-Merlebach, mais 10 à 14 d’ici cinq ans ! La récente déclaration de rentrée du recteur de l’académie Nancy-Metz allant dans ce sens. En effet, selon ce dernier, la « carte des collèges n’échappera pas à de nouvelles refontes dès lors qu’il y aura une baisse des effectifs ».

Ce serait donc bel et bien tout un plan machiavélique et sournois de refonte totale qui se tramerait en coulisse. Le collectif attribue toutes ces fermetures uniquement au déficit budgétaire de la France. Autrement dit, après les iniques et odieuses restructurations militaires, ce serait une nouvelle saignée qui attendrait la Lorraine, celle de l’enseignement et de l’éducation de nos enfants, deux éléments pourtant indispensables au développement. Ces deux piliers ne peuvent et ne doivent en aucun cas être sacrifiés sur l’autel de la rentabilité.

De même, contrairement à tout ce qui avait été annoncé pour justifier de telles mesures, on constate une stabilité, voire souvent une hausse des effectifs, dans tous les collèges de la région messine pour cette rentrée. Ce qui signifie par conséquent que nos élus et leurs représentants nous ont menti, une fois de plus. Leur comportement de jouer les collèges les uns contre les autres est de même inacceptable.

Puissent les Lorrains comprendre que ce ne sont pas ces élus qui vont défendre leurs intérêts et ceux de leur belle province. 

Le préfet avalise la fermeture du collège Robert Schuman !

L’établissement scolaire devrait bien fermer définitivement ses portes à l’issue de la prochaine année scolaire. C’est en tout cas ce que vient dernièrement d’ordonner le préfet Bernard Niquet. Ce dernier a même profité de l’occasion pour confirmer la fusion des collèges Bernanos et Georges de La Tour, avec fermeture de Bernanos au plus tard en 2015. Cet arrêté préfectorale pourrait sonner le glas du combat de nombreux parents d’élèves, enseignants et autres personnels qui s’étaient jusqu’à présent remarquablement mobilisés pour sauver leurs établissements de cette inique et absurde décision départementale. 

Mais il en est rien et heureusement car les tribunaux pourraient une nouvelle fois être saisis pour contester cet arrêté. Pour le comité pour le retrait du schéma départemental des collèges en Moselle, il s’agit avant tout de reconstituer toute la mobilisation populaire. Une manière de faire influer les choses et de ramener les irresponsables politiques à la raison. Rappelons que le tribunal administratif de Strasbourg a été saisi afin d’annuler la décision prise en force par Philippe Leroy et ces acolytes le 30 mars 2009. Cette dernière actait la fermeture des collèges pour faire des économies au détriment de l’éducation et de l’intérêt de nos enfants.

Pourtant Robert Schuman bénéficie de toute l’attractivité nécessaire avec une demi-pension tout juste rénovée, un amphithéâtre, un centre de documentation et d’information ultramoderne ainsi qu’un plateau sportif. Bernanos représente quant à lui le seul établissement public de Montigny-lès-Metz, troisième ville de Moselle. A ce jour, le président du département n’a toujours pas dénié répondre au comité qui lui avait adressé une lettre pour lui demander audience. Encore une magnifique preuve de citoyenneté et de démocratie !

Les démarches juridiques décrites précédemment s’appuient avant tout sur un document signé de la main même du premier ministre français qui indiquait « qu’aucune fermeture de collège ne pourra intervenir dans une ville touchée par des restructurations militaires », comme c’est le cas à Metz. Dans cette logique de parti et de politique politicienne, il apparaît donc que les représentants du soi-disant état parisien peine à s’accorder, se contredisent, et vont ainsi à l’encontre de l’intérêt de la Lorraine et des Lorrains. Une telle situation est inacceptable. Il est enfin bien dégoutant et choquant de constater à quel pont les représentants de l’Etat français ont fait preuve d’un manque de courage alarmant, préférant ainsi attendre le remaniement ministériel pour prendre une décision et de na pas la communiquer. Du grand art, une belle duperie oui…

Fermeture de collèges : l’affaire trainée en justice

Dans le but d’annuler la délibération du 30 mars dernier entérinant la fermeture du collège Robert Schuman de Metz à la rentrée 2010, le groupe dit socialiste et républicain du conseil général de la Moselle a récemment déposé un recours auprès du Tribunal administratif de Strasbourg. Ce groupe bien avisé entend ainsi contester la légalité des conditions du vote du 30 mars. Rappelons que des élus avaient demandé en vain un vote à bulletin secret afin de limiter toute pression ou influence politique. Or, ce dernier a justement été refusé par le président de l’assemblée départementale, qui n’a pas, contrairement à ce qui a pu être dit ou écrit, enfreint le règlement intérieur du conseil général, qui l’autorise à exiger un vote public.

Mais, par cette démarche audacieuse, c’est précisément ce règlement intérieur relativement étrange que le groupe dénonce. Ce n’est cela dit pas leur seul argument pour faire annuler la décision de fermeture du département. En effet, le second étant qu’il s’agissait d’une décision ayant également un impact budgétaire. Par conséquent, celle-ci aurait du être votée en séance publique et non pas lors d’une commission permanente. Enfin, en guise de preuve ultime, le groupe met en avant la fameuse lettre du premier ministre français qui indiquait qu’ « aucune fermeture de collège ou de lycée n’interviendra pendant la durée du contrat de redynamisation de site de défense ». Or, ceci s’implique bien évidemment à la Lorraine et plus particulièrement à Metz, ville touchée de plein fouet par la vague inique des restructurations militaires.

Le Groupe BLE Lorraine salue donc l’initiative de ce groupe allant dans le sens de l’intérêt général des Lorrains et de l’éducation de leurs enfants.  

Mais, rien ne dit que, même en obtenant gain de cause, et si nouveau vote il devait y avoir, le résultat soit différent. Cela renverra au moins chaque acteur à sa responsabilité devant les parents d’élèves et les électeurs. Et puis, de nouvelles élections auront lieu d’ici là …

Polémique des collèges : le CG 57 contre-attaque

Le président du conseil général de la Moselle a récemment affirmé que « les décisions concernant les collèges messins, votées à l’unanimité par la dite majorité départementale, n’entrent pas en contradiction avec la lettre du premier ministre français ». Tiens donc. C’est nouveau, cela vient de sortir. Etrange. Le CG 57 n’aurait-il donc aucun véritable argument pour contrer les accusions que de plus en plus de citoyens lorrains lui adressent ? Il sent qu’une brèche vient de se créer, que les gens ont trouvé la faille destinée à annihiler sa décision. 

Cela dit, une fois n’est pas coutume, nous le rejoignons sur un point concernant ce dossier. Plus précisément par rapport à la critique qu’il adresse au maire de Metz, ayant usé d’une « position pleine de malice et de démagogie ». En effet, au moment du vote de décembre dernier intervenu en séance public, vote qui entérinait la fermeture d’un collège à Metz, celui-ci ne s’est jamais opposé à cette fermeture. Pire, il avait, rappelez-vous bien, même mis le collège Georges de La Tour en ligne de mir. Ainsi, le premier magistrat de la ville, « pour des raisons qu’il ne nous appartient pas de commenter, semble ne pas avoir défendu les collèges de Metz, mais un collège sur Metz ». Alors qu’il y avait encore dernièrement des parents d’élèves, du personnel et des élèves du collège Robert Schuman qui se sont regroupés afin de protester contre la fermeture prévue de leur établissement à la rentrée 2010 et pour organiser un petit comité d’accueil à l’inspecteur d’académie en visite dans le collège, la polémique n’en finit plus de gonfler. Et le dossier n’est pas prêt d’être classé, pour le pire comme pour le meilleur.

Fermetures de collèges : la clause qui tue

Le combat pour la sauvegarde de nos collèges continue. Il est même loin d’être terminé après ce nouvel et pour le moins inattendu rebondissement. En effet, aucune fermeture ne peut intervenir dans les territoires touchés par les restructurations militaires … sans l’avis du préfet. Comme quoi, entre deux malheurs, il y a toujours de l’espoir, un espoir fou. En fait, cette « clause » est à la base beaucoup plus large, dans la mesure où elle stipule qu’ « aucune fermeture ou réduction de service public relevant de l’Etat français, qu’il s’agisse d’une administration ou d’un établissement public de ce même Etat, ne pourra intervenir sans un avis conforme du préfet de Région ». On peut même lire, dans une annexe d’un document ministériel que, « dans le domaine de l’enseignement, aucune fermeture de collège ou de lycée n’interviendra pendant la durée du contrat de redynamisation de site de défense ». Autrement dit, le conseil général de la Moselle, principal acteur en Lorraine de la fermeture de plusieurs collèges, se retrouve coincé.

Voilà donc une nouvelle arme dans l’arsenal visant à faire échouer le plan machiavélique du CG 57, après celle de l’irrégularité de la procédure de vote que nous avions décrite dans un précédent article. Cela dit, la bataille des collèges et de l’avenir de nos enfants n’est pas encore gagnée. Reste en effet encore à convaincre le préfet d’annuler la décision du CG 57. Pour cela, lobbying et pression, courriers, … seront autant de moyens qui nous permettront de faire pencher la balance de notre côté. C’est en tout cas ce que préparent activement les parents d’élèves d’établissements devant fermer prochainement leurs portes en Moselle, c’est-à-dire, Schuman à Metz à la rentrée 2010 et Bernanos à Montigny-lès-Metz qui devra fusionner avec Georges de La Tour dès septembre prochain et devra fermer au plus tard en 2015. Bref la balle est entre vos mains, comme dans celles du préfet…  

Collèges : signez la pétition en ligne !

Depuis plusieurs semaines une pétition circule sur le net et demande, à juste titre, ni plus ni moins le retrait pur et simple du schéma départemental des collèges mosellans pour 2009-2013. Ce dernier prévoit en effet la fermeture de plusieurs établissements de l’agglomération messine. C’est d’ailleurs bien dommage que cette initiative soit uniquement mosellane, car, partout en Lorraine, des collèges sont aussi injustement menacés de disparaître. La pétition dénonce ainsi « une restructuration totale des collèges de Moselle qui n’a pour but que de fermer en l’espace de 5 à 10 ans 10 à 14 collèges sur le territoire et qui a été approuvée par des conseillers généraux de tout bords politiques ». Sauf que concrètement, pour reprendre un exemple qui vous est maintenant bien familier, ni le collège de Mermoz, ni même celui de Barbot, encore moins celui de Georges de La Tour, ne pourront accueillir les 200 enfants du collège Bernanos appelé à fermer ses portes. De même, en votant la fermeture du collège Schuman, les conseillers ont tout simplement décidé de détruire le seul établissement du secteur qui pouvait offrir aux élèves ayant un handicap visuel la possibilité de bénéficier d’une Unité Pédagogique d’Intégration (UPI), autrement dit d’être accompagnés et suivis dans leur parcours scolaire. Lamentable.

Pour toutes ces raisons, et dans l’optique de défendre coûte que coûte la Lorraine, les Lorrains et leur intérêt général, le Groupe BLE Lorraine fait parti des signataires de la pétition.

Fermeture de collèges en Moselle : une décision non conforme ?

On le savait pertinemment, ce dossier sentait le souffre depuis son début. Entre exaspération et totale incompréhension, le feuilleton, ce perpétuel volte-face, continu après avoir été savamment, pour ne pas dire sadiquement, entretenu. Cela dit, la décision inique du conseil général de la Moselle, et plus particulièrement de son fameux président, serait entachée d’une grave irrégularité administrative selon certains, pour une question de vote public ou secret.  Cela tombe bien ! Principal intéressé : le collège Robert Schuman de Metz. 

Le tout est de savoir si le vote de la commission permanente mosellane devait être nominatif et public ou, au contraire, devait se faire à bulletins secrets. Ici, vous comprendrez bien que toute la psychologie et la stratégie de vote s’en trouve modifiées. Car, quand serait-il véritablement advenu de l’issue de la consultation si les membres de ce conseil avaient pu s’exprimer dans l’intimité de leur conscience et non sous le regard du président ? C’est l’autre question fondamentale.

Pour certaines personnes bien avisées, s’il y a simultanéité entre une demande de vote au scrutin public et une demande de vote au scrutin secret, c’est le scrutin secret qui doit l’emporter, dès lors que le scrutin est réclamé par le tiers des membres présents. Or, c’était justement le cas  au moment de la décision. Par conséquent, il y aurait bien irrégularité. Mais, et c’est bien là le problème, le CG 57 refuse de l’envisager et ne donnera pas suite à la requête. Il considère en effet comme acquis ce vote désormais plus que douteux, en argumentant sur le fait que les dispositions légales qui s’appliquent aux collectivités départementales, à l’inverse de ce qui est prévu pour les communes, donneraient étrangement la primauté au scrutin public par rapport au scrutin secret, sauf pour les nominations. Ce sera désormais très certainement au tribunal administratif de trancher.

On apprécie dès lors combien cette mesure fut prise dans une certaine précipitation et sans aucun professionnalisme. La fermeture des établissements fut en quelque sorte tirée à la courte paille. Si bien qu’au lieu de profiter de cette opportunité unique de pouvoir donner des conditions de travail décentes à nos enfants, comme cela est pourtant prôné depuis x années, et bien non, nos jeunes pousses devront s’acclimater à des classes surchargées. Et toute la proximité de nos collèges sera détruite. Pour revenir une nouvelle fois sur le collège Schuman, rappelons qu’il possède une particularité, celle d’être le seul à disposer dans toute la région messine d’une UPI (Unité Pédagogique d’Intégration) destinée aux élèves déficients visuel. Quelle belle preuve d’intégration de vouloir fermer l’unique collège qui pouvait offrir à ces élèves un accompagnement dans leur scolarité, ainsi qu’un aménagement spécifique à ce handicap …

Moselle : le CG scalpe ses collèges ! 

Si la décision de fermer en septembre 2010 le collège Schuman de Metz a été entérinée par les conseillers généraux, l’incompréhension et la colère légitime des habitants de l’agglomération messine demeurent toujours aussi totales. Le seul collège public de Montigny-lès-Metz, ville de 25 000 habitants, se voit néanmoins accorder un délai. Une solution très politique qui ne fait que confirmer une décision avant tout dictée par des arrangements et des règlements de compte et ce, au grand dam de l’intérêt général. Et ce n’est pas la campagne de propagande orchestrée par les services départementaux parue dans le Républicain Lorrain dans le but d’embobiner les gens qui va nous faire croire que de telles mesures de suppressions de classes vont améliorer les conditions de travail et d’éducation de nos enfants. C’est le monde à l’envers. Mais encore fallait-il avoir le culot pour oser affirmer et soutenir une démonstration aussi navrante et pathétique ! 

Ainsi, à la rentrée 2005 au plus tard, la ville de Montigny-lès-Metz verra le seul collège encore public de son ban disparaître. En fait oui et non, dans la mesure où le conseil général de la Moselle, par tractations, pression populaire et surtout coup de tête, a opté au dernier moment pour  une fusion administrative du collège Bernanos avec l’établissement messin Georges de la Tour, afin, nous citons « de mieux appréhender l’impact des restructurations militaires et l’évolution de la population scolaire ». Ce qui signifie une seule administration, une mobilité entre les deux sites et une possibilité de mixer les équipes. Ce qui est extrêmement étrange et préoccupant, c’est que les données émanant du CG 57, pourtant déclarées claires, apparaissent au regard de cette simple formulation comme douteuses et n’ont absolument pas l’air de résulter d’une étude et d’une analyse approfondies comme il avait été affirmé. Si bien qu’au final, le département raconte aux parents d’élèves que des bobards depuis le début de cette triste affaire et nous promène en bateau afin de nous faire mieux avaler la pilule. Pipo ! D’autant plus qu’une telle décision est en fait l’arbre qui cache la forêt, car qui peut nous dire aujourd‘hui que la fusion décrite précédemment n’est pas une procédure insidieuse pour fermer à moyen terme non pas un mais les deux établissements? Rien ne dit en effet, que le collège Georges de la Tour ouvrira toujours ses portes peu de temps après la dissolution de Bernanos. D’autant que Barbot serait maintenant dans la ligne de mire. Aucun délai n’a par contre été consenti au collège Robert Schuman qui sera purement et simplement rayé de la carte à la rentrée 2010. Tout comme l’Unité Pédagogique d’Intégration (UPI) qui accueille des élèves déficients visuels et auditifs qu’il abritait. Un véritable non-sens, un immense gâchis … 

Pourtant quelques temps auparavant, la commune de Woippy avait exprimé à la surprise générale et à la stupéfaction de tous de sacrifier le collège Jules Ferry qui compte 322 inscrits, tous recrutés en zone urbaine sensible,  dans les quartiers de Woippy-Saint-Eloi et de Boileau-Prégénie, dans un souci clairement affiché de mixité sociale, d’égalité des chances et de fraternité républicaine. Elle a bon dos, trouvons nous, la mixité sociale qui sort de son carton toujours au bon moment. Autant de principes chimériques… Alors que les conseillers votaient à 28 voix pour et 23 voix contre et sans aucune arrière pensée une mesure n’ayant absolument aucun sens, dédaignant même et regardant de haut toutes ces familles qui manifestaient dans la rue, les syndicats enseignants ne pouvaient cacher leurs incompréhensions. En effet, alors qu’il faudra de toute façon mener une nouvelle étude sur l’impact des restructurations militaires sur la population scolaire, quel est donc l’intérêt de fermer aujourd’hui, si demain les données auront changées de façon notable ? C’est toute la question… Toujours est-il que le collège de Verny sera lui bel et bien construit. D’un point de vue démographique, la population a augmenté dans ce canton de 8,22% de 1990 à 1999 et de 11,39% de 1999 à 2009. Pour les mêmes périodes, il est important de souligner que les autres cantons messins ont eux aussi connu une évolution positive, certes moins conséquente, mais positive tout de même, avec 3,6% et 0,3%. Cela dit, la population étant plus importante à la base, 3,6% de 40 000 habitants reste toutefois supérieur, à preuve du contraire, à 11,39% de 10 000 !

Par conséquent, s’il convient de ne pas considérer à juste titre les élèves du milieu rural ou périurbain comme des variables d’ajustement des collèges messins, l’inverse est aussi vrai. Dans tous les cas la conclusion reste la même, à savoir le développement d’un nomadisme scolaire onéreux. 

Enfin, pour terminer cette contre-démonstration aux propos insipides et infondés des services départementaux de la Moselle, il est intéressant d’analyser l’évolution des sommes consacrées aux collèges. A partir de là, on ne peut que constater que celles-ci n’ont pas bougées d’un pouce depuis 2005, et ce malgré l’augmentation des frais de viabilisation avec les dépenses en gaz et en électricité par exemple. La stupéfaction des parents d’élèves des collèges anciennement menacés et prochainement fermés ne peut être que renforcée, dans la mesure où et d’un  point de vue purement pratique, ils se demandent toujours où ils vont bien pouvoir inscrire leurs enfants à court terme. Ce qui est d’autant plus inacceptable que leur inquiétude tout-à-fait légitime n’a rencontré que du mépris de la part du CG 57.

Ainsi, toutes ces décisions prises au petit bonheur la chance ne semblent n’être marquées que par le sceau de la précipitation et de l’amateurisme. 

Bravo et chapeau bas mesdames et messieurs du CG 57 ! Quand ce n’est pas Paris qui nous enterre, vous vous chargez d’être nos bourreaux ! 

Collèges : dernier baroud d’honneur à Metz ?

A la rentrée 2008, les 18 collèges de Metz et du Sud de son agglomération accueillaient 8 181 élèves soit une moyenne de 455 élèves par collège. Cet effectif est celui d’un « collège à taille humaine » selon les critères de l’inspection académique, où chaque élève peut trouver sa place. Cet effectif est aussi celui qui assure tout à la fois un encadrement de qualité, de bonnes conditions d’enseignement et une offre d’options satisfaisante. Pour la rentrée 2009, on attend 55 élèves de sixième en plus par rapport à la rentrée 2008 dans le district de Metz.  

La fermeture de collèges est pourtant principalement motivée par la baisse de 20% du nombre de collégiens en Moselle entre 1998 et 2008. 3 600 places sont ainsi dites « libres » dans les collèges messins. La base de calcul est la suivante : un collège correspond à 600 élèves en moyenne, 3600 places libres correspondent donc à 6 collèges. Mais ne faudrait-il pas plutôt raisonner en termes de nombre de classes ? Cela dit le conseil général ne va fermer « que » 2 collèges. De plus, d’autres questions sous-jacentes demeurent : comment arrive-t-on à cette capacité de 600 élèves en moyenne par collège ? Par exemple la capacité maximale du collège Georges de la Tour est de 450 élèves. Tous les collèges n’ont ainsi pas la même capacité, d’où une nouvelle interrogation : comment le conseil général a trouvé 3600 places libres dans les collèges ? De même, ne faudrait-il pas profiter des faibles effectifs actuels pour alléger les classes plutôt que fermer des collèges dans le but d’avoir des classes à 30 élèves ? A Georges de la Tour, pour continuer sur le même exemple, 80 dossiers d’inscription avaient été refusés en septembre, car l’inspection académique ne voulait pas ouvrir de nouvelles classes ! Une réflexion sur la sectorisation entre les collèges en sureffectifs et les collèges à effectifs plus faibles doit donc être menée pour conforter certains établissements, comme le collège Bernanos de Montigny-Lès-Metz ou le collège Louis Armand à Moulins-Lès-Metz, par un recrutement augmenté

Le Groupe BLE Lorraine ne veut aucune fermeture de collège en Lorraine. Le but de l’inspection académique et des politiciens étant actuellement de monter les établissements les uns contre les autres. Les organisations syndicales conviennent qu’il faut informer les parents d’élèves des écoles de rattachement, mais sans leur faire peur, afin qu’il n’y ait pas de « fuite » des inscriptions vers le privé. Car il faudra de nombreuses inscriptions pour 2009 ! Un collège où l’on se sent bien c’est d’abord un collège proche, dans lequel les élèves peuvent se rendre facilement. Alors que les rythmes scolaires sont déjà lourds, qui peut penser qu’il soit opportun d’y ajouter des temps de parcours inutilement longs ? Les transports représentent aussi un coût à assumer pour les familles. Sur Metz, le conseil général de la Moselle entend pourtant se désengager de cette question à compter du 1er septembre 2009. 

La Lorraine a déjà fortement souffert des restructurations industrielles et de la crise économique. Elle s’apprête à souffrir à nouveau de la hausse du chômage et des conséquences des restructurations militaires. Après l’annonce du départ des militaires, des assurances avaient été données quant au maintien des services publics : qu’en est-il aujourd’hui de ces promesses ? 

Fermeture de collèges : le feuilleton politique continue !

Il est vraiment navrant d’assister tous les jours à cette logique qui consiste à dresser les territoires les uns contre les autres, à vouloir fermer tel ou tel établissement. Avec cette histoire qui devient de plus en plus absurde et rocambolesque avec le temps, on se demande encore où est vraiment l’intérêt des enfants dans toutes ces magouilles politico-financières. Car la seule et unique question qui reste véritablement sans réponse et la suivante : pourquoi faudrait-il du jour au lendemain fermer plusieurs établissements en Lorraine, alors même que notre province a gagné plusieurs dizaines de milliers d’habitants entre les deux derniers recensements ?

Ainsi, à Metz, où il s’agit désormais de fermer soit le collège des Haut-de-Blémont à Borny, soit celui de Georges de la Tour, nous avons vraiment l’impression que le conseil général de la Moselle, qui ne sortira pas très auréolé de cette nouvelle affaire, tente de raviver la lutte des classes, dans la mesure où les deux établissements sont en tous points différents. Un choix politique très maladroit … Mais dans ce combat fratricide, celui des Haut-de-Blémont semble particulièrement être sur la sellette. Pour montrer son incompréhension et défendre leur collège, le personnel a d’ailleurs mis symboliquement l’établissement en vente sur eBay, au prix de 1 million d’euros avec la mention « l’éducation n’est pas à vendre ». De millions il était en effet question pour ce collège qui devait normalement bénéficier de travaux de rénovation à hauteur de 8 millions d’euros. A Georges de la Tour beaucoup craignent cependant que le collège des Hauts-de-Blémont ne soit finalement conservé au titre de son classement en « Ambition réussite ». Encore une fois, est-il absolument nécessaire de fermer un ou plusieurs collèges. Nous avons l’intime conviction que non, bien évidemment.

Autre lieu, autre mobilisation. A Montigny-lès-Metz, la maire va proposer au conseil général, en plus de maintenir le collège Bernanos, de construire un nouvel établissement au cœur du futur éco-quartier qui va être bâti sur des friches militaires.

Le cas de l’agglomération messine ne fait ainsi qu’illustrer de la plus piteuse des manières ce qui se trame en Lorraine. Tout cela n’est affaire que de considérations politico politiciennes et autres règlements de compte personnels. Au plus grand dam de Georges Bernanos qui doit se retourner dans sa tombe actuellement, lui qui écrivait « quand les sages sont au bout de leur sagesse, il convient d’écouter les enfants » …

La Liberté de penser ?

Les personnels enseignants et administratifs du collège Georges de la Tour de Metz viennent de nous informer que leur chef d’établissement, sous la pression des services de la région, en effet la cité scolaire de Georges de la Tour dépend du conseil régional, a fait décrocher toutes les banderoles et affichages qui manifestent leur vive opposition au plan de fermeture des collèges messins qui inclut notamment leur propre établissement. Les membres des médias n’ayant pas reçu l’autorisation d’accéder au sein de l’établissement, ils ne pourront être reçus que sur le parvis du collège. Les personnels enseignants et administratifs ne peuvent malheureusement que constater qu’on leur enlève tous leurs moyens de communication, ou presque …

Plus que jamais, le Groupe BLE Lorraine affiche son soutien à tous les collèges et autres établissements lorrains menacés. Nous n’acceptons pas en effet que l’éducation, pourtant pilier clé du développement d’un pays, soit sacrifiée sur l’autel de la rentabilité et des économies. Le droit à l’éducation et l’enseignement ne sont pas à nos yeux des valeurs marchandes.

Collège La Louvière de Marly : la mobilisation reste de mise !

Les associations de parents d’élèves ne désarment pas à Marly afin de maintenir le collège La Louvière, auquel nombre d’habitants de cette commune du Sud de l’agglomération messine restent très attachés, du fait de la proximité de l’établissement du centre-ville, accessible aux enfants à pied, en vélo ou en bus. En outre, il représente le prolongement logique des écoles maternelles et primaires qui le jouxtent, le tout dans un climat de mixité sociale. Le savoir-faire du collège en matière d’intégration des élèves handicapés n’est de même plus à démontrer. Dans leur argumentation de défense, les parents d’élèves évoquent également des infrastructures de proximité et de qualité avec le gymnase, le stade, le centre socioculturel, des terrains de sport, un conservatoire de musique et un cinéma. C’est enfin le collège du Sud messin le plus récemment mis en service, en 1976, et qui a fait il y a quelques années l’objet d’une réhabilitation approfondie.

Si un investissement est cependant nécessaire pour mettre aux normes la cantine scolaire, celui-ci devra de toute façon être réalisé, même en cas de fermeture abusive du collège, afin de continuer à accueillir environ 200 jeunes des écoles primaires. La construction d’un nouveau collège à Verny n’aura ensuite strictement aucun impact sur l’établissement marlien, dans la mesure où ce dernier pourra recevoir des élèves supplémentaires dans la perspective de croissance démographique et de rajeunissement de la population dans laquelle la nouvelle équipe municipale s’est engagée.

De plus, il fort probable qu’en cas de fermeture du collège La Louvière, les parents s’orienteront davantage vers des structures plus proches que Verny et privées. Cela fera donc apparaître de nouvelles difficultés, comme l’allongement du temps de transport et l’augmentation des frais de déplacement, parfois difficilement supportables pour certaines familles, et bien d’autres dépenses encore.

Pour conclure, notons qu’un élève marlien « revient » actuellement à 191,10€ au département, ce qui place le collège La Louvière en quatrième position des moins coûteux de Moselle. Finalement, ne fermer aucun établissement serait la solution la moins risquée pour nos élus, si désireux de rester tant bien que mal à leur place. Alors à bon entendeur. 

Collèges en danger: toujours pas de précision dans le Pays Messin

Ce qui est certain, c’est que les noms qui avaient été jusque-là avancés, c’est-à-dire La Louvière ou Mermoz à Marly, Bernanos à Montigny-lès-Metz et Schuman à Metz, ont été effacés des tablettes, pour le moment. Une manière habile de faire retomber la tension. Mais ce qui est également certain, ou presque, c’est que deux collèges vont fermer à la rentrée 2010 et 2012. L’un à Metz, l’autre dans le Sud messin. Un postulat de base inacceptable. Mais sans nom, les gens ne vont pas se sentir concernés pour venir manifester. C’est en tout cas ce que craignent nombre de collectifs de soutient et de défense de ces établissements scolaires qu’il convient de sauver. Alors, à vous de leur prouver le contraire !

Verdun : le collège Maurice Barrés en sursis

Le président du Conseil Général de la Meuse a repoussé d’un an le vote sur la fermeture du collège Maurice Barrés de Verdun. Ce recul inattendu intervient après plusieurs mois de contestation de la part des personnels de l’établissement, des élèves, de leurs parents ainsi que d’une partie de la population verdunoise. Il intervient aussi dans l’objectif d’entamer une concertation sur la future sectorisation des collèges. Encore une fois, on préfère discuter après. Qui sait, si la population ne disait rien … Comme quoi, restons mobilisés. C’est la leçon qu’il faut retenir des restructurations de l’armée. La protestation et la mobilisation ont marché à Verdun, faisons donc de même pour les compensions promises par l’Etat français aux conséquences du départ massif des militaires. Histoire de maintenir la pression et de ne pas se faire avoir encore une fois … 

La riposte s’organise à Schuman

Les parents d’élèves et le personnel administratifs ne comprennent pas la décision de fermer ce collège de Metz. Ce qu’ils acceptent encore moins, c’est la méthode employée : ils ont appris la fermeture par la presse ! Preuve encore et toujours d’une décision prise sans aucune concertation. Les motifs de cette décision brutale leurs restent toujours obscurs. En effet, le collège Schuman, comme bien d’autres en Lorraine, ne perd pas d’élèves, des inscriptions ont même été refusées. L’établissement compte 350 élèves répartis en onze classes. Le développement et la création de nouveaux quartiers aux environs, notamment à Sébastopol et à Mercy constituent un autre argument majeur contre cette fermeture. Le Conseil Général de la Moselle aurait motivé son choix par la construction du collège de Verny. Mais il fort peu probable que les élèves messins aillent à Verny, situé à plus de dix kilomètres du centre-ville, au Sud. A l’extrême rigueur, s’il y avait nécessité de fermer un collège à Metz, ce serait plutôt celui de Georges-de-la-Tour ou de Barbot, côte-à-côte. Mais il ne s’agit certainement pas de jouer un établissement contre un autre comme à Marly, entre les collèges La Louvière et Mermoz. A Schuman, l’action passe avant tout par un lobbying intense : inonder le Conseil Général de courriers et de mails, rédaction d’une lettre type, pétition, manifestation … Pour ce qui est de se faire entendre, les parents d’élèves peuvent prendre exemple sur les agents de l’INSEE et leurs leaders syndicaux qui ne manquent pas d’idées dans leur arsenal grotesque et varié !   

Les établissements lorrains concernés

Nous préférons le dire tout-de-suite, il ne s’agit pas ici d’établir une liste exhaustive des principaux établissements concernés par une suppression, mais seulement d’y présenter quelques points sensibles, aussi incompréhensibles que scandaleux.

Le ton monte à Nancy, après l’annonce de la fermeture en juin prochain du collège Louis Armand. La vétusté de l’établissement en serait le principal motif. Ce collège, vieux de seulement 40 ans, reviendrait en effet trop cher à réparer. Il a pourtant subi des travaux de rénovation au cours de ces dernières années, avec 40 000 euros engagés en 2004. Le problème viendrait en outre de la nature du sol, occasionnant par là des risques pour la sécurité des élèves et du personnel administratif. Le ruissellement et les sources en hauteur présenteraient également une menace, l’humidité faisant « gonfler » les sous-sols. Le Conseil Général de la Meurthe-et-Moselle préfèrerait donc construire du neuf ailleurs que dans ce quartier, trouvant pourtant une seconde jeunesse dans l’écologie, comme en témoigne les nouvelles constructions en bois et les installations solaires. Mais, au-delà de l’impact émotionnel que cette décision prise sans aucune concertation, c’est tout simplement la fermeture d’un lieu dans une zone en cours de réhabilitation qui joue un rôle social très important qui frappe le plus. Les 246 élèves devraient être répartis entre les collèges de Montplaisir et Callot à Vandœuvre-lès-Nancy, Prouvé à Laxou et Scheffer à Villers-les-Nancy.

On constate la même amertume à Metz et à Marly au sujet des fermetures annoncées pour 2012 des collèges Robert Schumann et La Louvière. Ce dernier est pourtant l’un des trop rares établissements mosellans accueillant des élèves handicapés renforçant ainsi l’incompréhension des familles concernées. Ce motif pourrait-il donc favoriser la fermeture de l’autre collège de la ville, Jean Mermoz, en lieu et place de La Louvière ? Ces suppressions apparaissent de plus très peu crédibles et justifiées, d’une part en raison de la bonne natalité régionale, suffisant à compenser le solde migratoire négatif et d’autre part, car les agglomérations de Nancy et Metz connaissent depuis quelques années déjà un net regain démographique. Ce qui est encore plus surprenant et aberrant pour le collège la Louvière de Marly, c’est la construction à seulement 5 km d’un nouvel établissement à Verny, justifié par la croissance démographique du secteur et la saturation des collèges existants ! Tout simplement INCROYABLE ! En matière de bonne gestion des deniers publics, on peut faire mieux ! C’est vraiment du grand n’importe quoi du côté du Conseil Général de la Moselle. Alors que d’en beaucoup d’établissements, la plupart des classes sont apparaissent comme surchargées, ne favorisant donc pas franchement l’apprentissage, ces mesures arbitraires ne vont évidemment en rien arranger les choses.

D’autres menaces pèsent enfin sur les collèges de Badonviller, Bénamenil et du Pays Haut à Auboué, Joeuf et Homécourt semblent donc indiquer la désaffection du gouvernement français pour l’éducation, pourtant pilier primordial du développement, et ce, particulièrement en Lorraine.

Après les casernes, les collèges !

La théorie des dominos n’a jamais été aussi d’actualité en Lorraine : après la fermeture des mines, des usines et des casernes, en voici une nouvelle, celle des collèges, non moins aussi polémique et inadmissible puisqu’ étant tout-à-fait incompréhensible, imposée et n’ayant bien entendu fait l’objet d’aucune concertation au préalable. C’est décidément toujours sur les mêmes qu’on tape. La France ne semble cela dit pas s’apercevoir qu’elle joue de plus en plus avec le feu en Lorraine. Car, à force de prendre des décisions arbitraires à l’encontre de la Lorraine, Paris ne pourrait plus trouvé dans les Lorrains, un peuple aussi discipliné et fidèle que jadis, obéissant au doigt et à la baguette, après des décennies de lavages de cerveaux. La réalité, c’est qu’aujourd’hui de plus en plus de Lorrains sont décidés à sortir de leur lobotomie et de leur torpeur. La France serait-elle en train de créer ses propres fossoyeurs ?

La question mérite d’être posée. Toujours est-il que cette décision unilatérale prise au détriment de l’éducation, pourtant pilier indissociable et indispensable au développement rappelons-le, n’a pas du mal à passer, elle ne passe pas du tout! La fatalité qui conduirait à croire que les restructurations militaires faisant diminuer la population et par la même occasion le nombre d’élèves de nos établissements est un raccourci un peu facile. D’autant plus, et c’est là que cette mesure nous semble tout-à-fait injustifiée, que la Lorraine connaît depuis quelques années déjà un regain dans sa natalité. Les bébés lorrains sont ainsi de plus en plus nombreux, comme en témoigne à Nancy, où la natalité est l’une des plus fortes de France ! Mais comment peut-on nier ce fait et l’occulter sans arrière pensée ? Comment peut-on à ce point négliger l’éducation de nos enfants et leur avenir ? Déjà que la plupart des établissements scolaires sont surchargés, leurs classes bondées et où il y règne une atmosphère de moins en moins studieuse, nous vous laissons le soin d’imaginer ce qu’il va en advenir d’ici quelques années.

Franchement, on se croirait revenir à l’époque de Richelieu où la France n’avait de cesse de vouloir détruire la Lorraine qui s’était trop rapprochée à son goût de l’empire germanique ! Et là, on est vraiment  reparti pour faire de notre si belle Lorraine une terre désolée, vidée de ses habitants, et dont la seule vocation serait d’abriter des déchets radioactifs. Un à un, tous ces éléments ne semblent pas intelligible, apparaissent dissociés, sans lien. Mais si on prend la peine de les recouper, d’y établir des parallèles entre eux, la perspective que nous réserve la France ne semble pas noire, non, mais funeste et terrifiante. Mines, usines, casernes, tribunaux, écoles … et si tout était lié ? Et si la cible ne serait en réalité rien d’autre que nous ? La France selon Paris, ou comment détruire la nation lorraine …

10 Commentaires

  1. Raven

    18 janvier, 2009 à 22:07

    Vous parlez beaucoup de Metz et de Nancy mais la situation du Bassin Houiller mérite tout autant d’attention. Deux collèges dans la même ville de Freyming-Merlebach dont un de type Pailleron qui doit être rasé.
    L’autre (A. Fournier) est parfaitement entretenu par le CG, peut accueillir tous les collégiens de la ville, dispose d’installations sportives à proximité mais c’est celui ci que l’on veut détruire…pour 12 milions d’euros. Que de dépenses inutiles! Notre blog est http://oui-au-college-alain-fournier.over-blog.fr ou sur google fermeture fournier freyming.

  2. Nicolas

    22 février, 2009 à 0:20

    Début avril, le CG doit statuer sur le ou les collèges de Metz en particulier, qui devront fermer leurs portes dans les années à venir; qui peut dire quelles commissions ont ce dossier en charge et quels membres les composent; y a-t-il des représentants de parents d’élèves, des représentants des proviseurs et de l’inspection académique? Quelle communication sur l’avancée des réflexions est-elle envisagée?

  3. fridrici

    27 février, 2009 à 12:33

    Bonjour,
    Je soutiens totalement votre combat et suis prêt à signer une pétition pour le maintien du collège Schuman pour peu qu’on m’explique comment faire.

  4. blogerslorrainsengages

    15 mars, 2009 à 16:31

    Le Groupe BLE Lorraine vous communique un message envoyé par M. Hervé Bourquin professeur de technologie au collège Georges de la Tour à Metz :

    « Bonjour,

    Le personnel du collège Georges de la Tour a décidé de se mobiliser
    pour défendre son collège. Nous avons rédigé une lettre que nous avons distribuée à chaque élève.

    Voici ce texte :

    Notre collège est actuellement cité dans un plan de fermeture d’établissements sur Metz. Nous avons appris la nouvelle par différents médias (radio, journaux…). Notre collège a déjà été menacé en 2005 et grâce à la mobilisation de tous (parents, élèves, personnels, syndicats, élus) nous avons réussi à le sauver. Dans une politique d’assèchement des effectifs du collège, on nous a supprimé
    l’espagnol langue 1 en 2005. Cette politique a cependant échoué.
    L’année dernière, pour la rentrée 2008, le collège aurait pu ouvrir une
    quatrième sixième au vu des demandes d’inscription. La carte scolaire n’existant plus, notre collège est plébiscité par les familles : ce qui donne une réelle mixité sociale à notre collège (catégories socio professionnelles défavorisées 26,9 %). Nous rejetons donc l’étiquette injustifiée de collège élitiste. Malgré 7,7 % d’élèves entrant en sixième avec un an de retard nous menons nos élèves au brevet avec un taux de réussite supérieur à la moyenne académique.
    Nous tenons à signaler que la mise en cause du recrutement sur dérogations massives est injustifiée (5 élèves sur 80 en classe de sixième cette année).

    Il est à noter que la fusion avec le collège Barbot n’est pas envisageable car celui-ci n’a pas la capacité d’accueillir tous nos élèves et deviendrait de fait un collège usine à visage inhumain. Où vont aller vos enfants ? N’oublions pas non plus que la fermeture conjuguée des collèges Bernanos et Georges de la Tour pénaliserait fortement les familles du centre ville et de Montigny très attachées aux valeurs de l’école publique de proximité.

    Nous nous sommes réunis en assemblée générale vendredi 13 mars 2009 et avons décidé de mener plusieurs actions afin de défendre notre établissement :

    signature de pétitions.

    Mardi 17 mars journée collège mort (demande aux familles de ne pas envoyer leurs enfants au collège)

    Mercredi 18 mars manifestation de tous (à 14h devant l’inspection académique)

    Envois de mail des familles aux différentes institutions (Mairie, conseil général, préfet…) pour signifier le refus de la fermeture du collège. Le but est d’inonder leurs boîtes mail.

    Jeudi participation des personnels à la grève unitaire.

    Nous vous invitons à une assemblée générale mardi 17 mars 2009 à 18h en salle de réunion du bâtiment D place du roi Georges. Devant l’urgence de la situation nous espérons que vous viendrez nombreux nous apporter votre soutien efficace.

    Les personnels du collège.

    Nous espérons mobiliser un grand nombre de personnes afin de sauver notre collège.

    Aujourd’hui samedi 14 mars nous nous sommes réunis avec les associations peep et fcpe pour faire un front commun. La peep et la fcpe ont rédigés un tract commun.

    De plus plusieurs organisations syndicales ont mis en ligne une pétition pour dire non à la fermeture de collèges en Moselle.

    Cordialement,

    Hervé Bourquin professeur de technologie au collège Georges de la
    Tour. »

  5. Bourquin hervé

    17 mars, 2009 à 4:13

    Merci d’avoir relayé l’information et d’avoir placé mon mail si rapidement sur votre Blog…
    Hervé Bourquin professeur de technologie au collège Georges de la Tour

  6. NAOUI Nacer

    20 mars, 2009 à 22:24

    Bonsoir,

    fermer notre collège est in-envisageable. Un quartier peuplé de plus de 17 000 habitants pour trois collèges dont « Paul Valéry », »Schumann » et bien sur le notre « Les Hauts de Blémont ». Fermer Les hauts de Blémont mais c’est impensable Borny sans les Haut de Blémont mais vous avez craqué. Un collège avec un statue d’ambition réussite ce qui nous permet d’être 20 par classe pour laisser aux professeurs le temps de bien nous apprendre. Il y a une bonne reussite quand même dans notre collège. Fusionner notre collège a celui de Schumann mais laisser tomber, nous serons plus de 30 par classes, nous perdrons notre statut d’ambition réussite. Cela me fend le coeur et vous avaient penser aux profs. Cette équipe de choc qui eux depuis plus de 30 ans ont vu grandir nos parents, frères et soeurs. Si cela se fait ou iront-ils, ils seront tous séparés. Pffffff cela me dégoûte de trop.

    Bref dernier message d’espoir non a la fermeture des Hauts de Blémont. Tout court non a la fermeture de tous les collèges menacés.

    NAOUI Nacer élève de 3ème

  7. Pierre

    21 mars, 2009 à 13:54

    Bonjour, vous trouverez ici un site pour signer en ligne la pétition : contre la fermeture de collèges en Moselle : http://colleges57endanger.eskan.fr/

    Vous y trouverez une analyse des faits, la pétition à signer et des liens vers les signataires (syndicat et association) ainsi que les liens web vers les sites de collèges en danger en Moselle.

    Pierre

  8. Jennifer

    21 mars, 2009 à 14:50

    Aucuns collèges ne doit fermer. Ce sont des Collèges de proximité et ils sont tous importants pour la vie de leur quartier.
    Je suis de MONTIGNY LES METZ et notre collège est également menacé (BERNANOS). S’il ferme, nos enfants devront allé à Barbot ce qui signifie frais de transport et frais de cantine, ce que beaucoup de personne de mon quartier, dont moi-même, ne pouvont nous le permettre.
    En effet, j’ai 4 enfants qui ont entre 9 et 1 an, et je ne peux payer 4 cantines !
    Il faut continué à se mobiliser contre la fermeture des collèges.

  9. jean pierre

    23 mars, 2009 à 16:10

    les hauts de blémont est un collège très bien même si les éleves font beaucoup de bordel mais tout les souvenirs resteront dans se collège.

  10. gabrielle

    23 mars, 2009 à 22:27

    Effectivement aucune fermeture de collèges n’est envisageable, je suis aussi de Montigny les Metz comme Jennifer et je suis allé dans ce collége, mon fils de 16 ans aussi, mon 2ème rentre l’année prochaine et dérrière encore ma fille de 8 ans, si on ferme Bernanos, où vont aller nos enfants, ils ne peuvent aller à Mermoz, très peu à Georges de la Tour et très peu à Barbot, alors …
    C’est si facile de prononcer une fermeture, sans en mesurer les conséquences. Frais de bus, de cantine, nos enfants n’ont pas plus de 10 mn à pieds pour aller au collège. on plus on va faire mourir notre quartier …
    Alors ces Messieurs du conseil général feraient mieux de bien réfléchir …
    Venez tous à la manifestation de Samedi 28 mars 2009 à 14h30 rendez vous sur l’esplanade, pour défendre tous nos collèges …

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