La Lorraine vue de l’extérieur (Archives)

Vous trouverez sur cette page tous les articles présentant l’opinion ou le point de vue qu’ont les pays voisins sur notre belle province. Et si vous passiez vos vacances en Lorraine ?

Metz dans le top 8 des destinations touristiques en Europe 

La première ville de Lorraine se classe à une très belle huitième place dans le classement de l’Express des meilleurs destinations touristiques européennes, aux côtés de prestigieuses cités comme Rome, Prague ou encore Istanbul. Une nouvelle récompense, bon pour l’image de Metz et plus généralement de tout notre pays, qui conforte les récentes publications et tous les éloges parus récemment dans la presse, comme dans le célèbre New York Times, avant l’arrivée du Centre Pompidou. Mieux vaut tard que jamais pour que l’Europe et le monde découvrent enfin les charmes et les trésors de cette cité aux 3 000 ans d’histoire, souvent méconnue. 

Quelques trésors lorrains dévoilés sur le net

Nous voulions juste vous faire part de la parution d’un nouvel article sur Metz et la Lorraine sur le site internet du quotidien La Croix. Présentant la ville aux 3 000 ans d’histoire sous l’œil avisé du curieux qui ne s’attend pas à découvrir un si riche patrimoine et à contempler une si belle pierre à la chaleureuse couleur d’or, cet énième article sur Metz prouve que la Lorraine commence tout doucement à être reconnue comme une destination touristique de tout premier ordre. Même s’il y a encore beaucoup de chemin à parcourir et un énorme travail à mener pour mettre fin à des préjugés qui ont la vie dure, ces différentes parutions sont encourageantes et doivent nous inciter à mettre davantage notre territoire en valeur. Tous ensembles nous gagnerons la bataille de la vraie image de la Lorraine.

La Lorraine se cherche à Paris

La Lorraine a dernièrement lancé à Paris une véritable entreprise de séduction auprès des responsables des rubriques loisirs, tourisme et artistique des médias français, avec pour principal objectif de faire tomber les idées reçues et de ranger définitivement au placard les vieux clichés qui ont la vie dure. Dans cette optique, l’option récemment retenue par le Comité Régional du Tourisme (CRT) consistait à mettre en place des opérations décalées, afin de retenir l’attention. Le CRT avait alors décliné une campagne de communication au message obscur autour de la Lune. Si l’ergonomie et le design des affiches et des pancartes étaient très bien soignés, la portée du texte laissait le curieux plutôt dubitatif. L’information avait du mal à passer et à sensibiliser. Une nouvelle promotion a donc été conçue, plus particulièrement pour le « salon » parisien. Elle se base essentiellement sur quatre boîtes de 2,20 sur 2,20 mètres qui proposent une immersion sensorielle dans les quatre saisons d’une province qui veut être aimée. Même si les efforts sont louables et appréciables, les résultats sont parfois désespérants comme le signalent certains. Par exemple, ce fut le cas l’année dernière au moment du vote de l’association française des journalistes de tourisme pour désigner la ville d’accueil de son assemblée générale. Si Metz était sur les rangs, la première ville de Lorraine ne récolta tout simplement aucun suffrage. Tous se portèrent sur Sète, comme une évidence, héliotropisme oblige.   

Le problème lorrain semble profond. Il est à a fois culturel et touche à la manière de communiquer. Car selon de nombreuses agences de communication et de promotion, notre belle province est beaucoup trop modeste. Ce qui tient d’une qualité s’avère en réalité être un handicap sévère pour son image, dans la mesure où elle possède des « choses extraordinaires mais elle n’arrive pas à en parler ». Une sorte de paradis perdu, de cocon confiné. Pourtant, dans son numéro estival, le Figaro Magazine, grand prescripteur des tendances touristiques, plaçait la Lorraine parmi les destinations dans l’air du temps. La crise aurait ainsi changé la donne en mettant à mal les endroits résolument tapageurs au profit d’une Lorraine disposant de « vraies valeurs, avec de très bons produits du terroir et où les gens sont toujours bien reçus ». De même, beaucoup de visiteurs arrivent chez nous méfiants, dans cette « Sibérie triste et grise ». Ils en repartent cela dit « charmés par la richesse patrimoniale, les paysages fabuleux et la gentillesse des gens ». Mais il faut reconnaître que le prix est aussi un argument qui plaide en faveur de la Lorraine. En effet, très peu de provinces, pour ainsi dire même aucune, ne proposent des séjours de ski de 8 jours et 7 nuits à 215 euros par personne, comme c’est le cas à La Bresse dans les Vosges. La tendance est ainsi à l’heure actuelle aux petites stations plus familiales, plus conviviales et où il n’y a pas besoin de réserver un an à l’avance comme c’est le cas dans les usines à gaz des Alpes, qui dénaturent le paysage. La Lorraine, c’est en effet une formidable occasion de ses changer du rouleau compresseur du tourisme de masse

Une autre difficulté majeure réside dans le fait que la Lorraine doit avant tout séduire les Lorrains eux-mêmes, qui ont une image mitigée de leur province et qui ne peuvent généralement pas en être de véritables ambassadeurs. Les richesses de cette dernière constituent ainsi pour le Lorrain lambda autant de trésors qui s’ignorent. Cependant, que dire encore de nombreux journalistes parisiens complètement incultes au sujet de notre province. Pour ces derniers, qu’ils soient spécialisés dans le tourisme ou non, la Lorraine n’existe pas, ou peu. Un constat tout bonnement édifiant, mais qui ne nous étonne guère. Certains signes ne trompent pas. Par exemple, la plupart ignorent que le Centre Pompidou-Metz ouvrira ses portes au public dans à peine huit mois, quand d’autres placent géographiquement la première ville de Lorraine en Allemagne ! Alors certes, il y a encore des efforts énormes à faire en termes de communication côté lorrain, mais il ne faut tout de même pas pousser le bouchon trop loin. Les « spécialistes » parisiens jugent que notre province souffre d’un cruel manque de confiance en elle et qu’elle n’est pas assez excentrique à leur goût. Et puis quoi encore ? Comme dirait l’autre, faudrait maintenant quand même pas se foutre une plume dans le derrière pour parader sur les Champs-Elysées, dans cette société faite de superflue et de trompe l’œil où seule l’apparence compte ? Il faudrait de même savoir, car d’un côté on vante nos « vraies valeurs » et de l’autre on nous demande de nous dénaturer. Quel étrange paradoxe, vous ne trouvez pas ? C’est peut-être aussi celui d’un territoire qui a du mal à se positionner. Dans ce domaine, la gastronomie pourrait cela dit porter ses fruits. La Lorraine est en effet très bien pourvue avec les mirabelles, les macarons, la bergamote, la tête de veau, la potée, la charcuterie, le pain d’épice de la Saint-Nicolas et le gibier, pour ne citer que ces aspects là. C’est de même l’un des rares endroits où l’on sait dignement fêter Noël. 

Enfin, s’il est exacte que la Lorraine souffre d’un manque cruel de communication, il serait également plus que nécessaire que nos « amis » des autres régions, notamment les habitants d’une ville assez grande coincée entre Rouen, Beauvais, Reims et Orléans, fassent preuve d’un minimum d’intérêt et de curiosité. Car, comme le rappelle le bon vieux dicton, « il n ‘y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir ». La Lorraine a encore assez d’honneur pour se mériter. Le visiteur peut la découvrir et la parcourir par lui-même sans qu’on ait besoin constamment de lui tenir la main. Toujours est-il que nous pouvons que regretter cette constante standardisation par le bas, du fait entre autres de la mondialisation et des échanges communautaires, des mœurs, de la culture… Peut-être qu’un jour la société (de consommation) retrouvera des valeurs essentielles comme l’humilité, le respect et la sincérité. Peut-être qu’à ce moment là, la Lorraine trouvera sa place tout naturellement, sans avoir besoin de se travestir et encore moins de se prostituer, dans le concert des grandes destinations touristiques. 

(Sources : le Figaro Magazine, presse régionale) 

Week-end messin avec Commerce International

L’arrivée du Centre Pompidou-Metz est véritablement une vitrine et un catalyseur de tourisme pour toute l’agglomération de la cite mosellane et pour toute la Lorraine. En témoigne, la multiplication des articles sur le net et dans la presse écrite qui proposent des idées de sortie et la découverte de la ville aux 3 000 ans d’histoire, le temps d’un week-end, ou plus si affinités. Le dernier reportage en date est sorti dans le magazine d’actualités des Chambres de Commerces et d’Industrie, intitulé Commerce International. Il s’attarde plus particulièrement sur la fameuse gare de Metz en y présentant son historique et son architecture, avant d’aborder les jardins et les merveilleuses promenades de la ville.

A la découverte de la Lorraine insolite

Nous tenions à vous informer de la publication d’un magnifique article sur les curiosités et les lieux atypiques de notre belle province par nos confrères d’Evene. Bien que n’étant pas complet sur les curiosités les plus insolites de Lorraine, Evene a toutefois le mérite d’offrir et de dresser un très intéressant panorama qui donnera encore davantage envie à nos visiteurs de nous découvrir.   

Les Japonais débarquent à Metz

Depuis quelques années déjà de plus en plus de visiteurs japonais investissent la bonne ville de Metz. Une preuve supplémentaire de la naissance d’une nouvelle destination touristique en Lorraine. Leur programme minuté et tout préparé, même s’il est loin d’être exhaustif,  les emmène bien sûr à la cathédrale Saint-Etienne de Metz, qui n’est plus à présenter, à l’église Saint-Maximin (vitraux exceptionnels de Jean Cocteau), au château Porte des Allemands, à la gare du quartier impérial et enfin au fameux Centre Pompidou en voie d’achèvement. D’après l’Office du Tourisme 4 **** de Metz, les japonais sont très intéressés par l’art et l’architecture. Cette clientèle en pleine expansion dans la première ville de Lorraine représente cela dit seulement encore 2,5 % des étrangers, loin derrière les Allemands, Belges et autres Néerlandais. Mais les touristes nippons sont très exigeants et apprécient une véritable personnalisation du voyage avec par exemple des ateliers cuisines. Ainsi, sont bien évidement proposés, entre autres, du pâté, des mirabelles et de la quiche lorraine pour la plus grande joie des visiteurs du pays du Soleil Levant.

La Moselle des jardins devient une destination à part entière

Les premières conclusions de l’état des activités touristiques pour 2008 en Moselle sont tombées. Il y apparaît clairement que le département lorrain jouit désormais d’une solide réputation en matière de jardins. Ainsi, depuis 2008, 3 nouveaux sites sont venus compléter le réseau des Jardins sans limite en Moselle, à savoir, le jardin fruitier de Laquenexy, le jardin des Prairiales du château de Manom et celui des faïenciers à Sarreguemines. Tout ceci fait par conséquent de la Moselle une destination «jardins» incontournable, si bien qu’en matière de presse, la puissance d’attraction de cette thématique est vraiment impressionnante. La reconnaissance de la Moselle par la presse touristique et spécialisée est réelle. Ce qui se traduit bien entendu et heureusement par une hausse sensible (+ 39%) de la fréquentation touristique de ces jardins. A noter de même que les sites de Bitche (jardin pour la paix) et du jardin du château de Pange ont totalisé plus de 90 000 visiteurs.

Dans un registre similaire, il est important de souligner que la Moselle est également devenue le deuxième département en nombre de communes labellisées 1, 2, 3 ou 4 fleurs au concours du fleurissement ! Avec 131 communes récompensées, la Moselle a donc doublé les deux départements alsaciens, mais reste encore derrière la Marne. Encore un petit effort à fournir pour décrocher la couronne de lauriers. Enfin, autre bonne nouvelle, les produits d’excursions ont permis de réaliser un chiffre d’affaires record d’1,1 millions d’euros, soit une  hausse de 23 %. Près de 50 000 nuitées ont ainsi été vendues. Le fait le plus marquant est l’explosion des groupes d’Ile-de-France. Si bien que désormais nous pouvons affirmer qu’une destination est née à 80 minutes de Paris. L’effet TGV n’y est pas étranger …

Notons enfin que 11 210 emplois sont directement liés en Moselle à la fréquentation touristique, ce qui représente 3,6 % de l’emploi salarié total. 

The Guardian anoblit la cité messine

Le célèbre quotidien britannique The Guardian a dernièrement publié un magnifique article vantant les richesses architecturales et la beauté de Metz, ville aux 3 000 ans d’histoire. Le journal exhorte ainsi ses lecteurs à venir découvrir la cité en attendant l’ouverture du Centre Pompidou au printemps 2010. La journaliste Angelique Chrisafis parle même de « pierre de miel » pour décrire toute la douceur et la chaleur de la fameuse pierre de Jaumont. Cet article vient donc compléter les nombreuses publications au sujet de Metz, faisant notamment la promotion de son futur centre d’art contemporain, parues dans la presse internationale.

D’ailleurs, rappelez-vous que le New York Times avait classé la ville parmi les 44 destinations à voir dans le monde en 2010.

Plus que jamais, la cité lorraine mérite vraiment le voyage ! 

Des représentants du Pays du Soleil levant en Lorraine

Une délégation japonaise a dernièrement visité une bonne partie de la Lorraine et s’est arrêtée du côté de Domrémy-la-Pucelle, le village natal de Jeanne d’Arc, afin d’y rencontrer des artisans lorrains. Au-delà des simples aspects touristiques, il est question d’énormes enjeux économique. Les Japonais, très exigeants, n’hésitent d’ailleurs pas à dire qu’ils recherchent avant tout la rareté et l’excellence, à l’instar d’un produit tel que la confiture à la bergamote. Et de son point de vue là, notre belle province n’est pas en reste. La délégation nipponne a pu ainsi rencontrer le fromager meilleur ouvrier de France, Cyrille Lorho, de Moyenmoutier, Claude Fagot de l’entreprise Henryot et Pozzoli de Liffol-le-Grand, les représentants des madeleines de Commercy ou encore ceux des Dragées de Verdun. Vous l’aurez donc compris, l’enjeu est immense. Ce dernier passe par Tokyo où se déroulera en avril 2010 un salon dédié à la France. La Lorraine y tiendra d’ailleurs une place prépondérante, puisque sur les 800 mètres carrés prévus à cet effet, elle en occupera 300 à elle toute seule ! Plus de 400 000 visiteurs/clients sont attendus. Une formidable opportunité et une occasion unique d’être référencées dans le pays du Soleil levant et de s’exporter pour les entreprises lorraines. Il devrait certainement également y être question de l’exposition consacrée à Emile Gallé et du Centre Pompidou-Metz, œuvre de Jean de Gastines et du japonais Shigeru ban.

Enfin, bien que Jeanne d’Arc soit un personnage emblématique au Japon, la visite de sa maison natale, de la chambre d’où elle pouvait observer l’église ainsi que du centre d’interprétation n’aura duré que quelques minutes. Bien trop court mais néanmoins largement suffisant pour que les Japonais retiennent l’essentiel, à savoir celle d’une histoire mystérieuse, voire mystique … 

Le Corbusier à l’UNESCO en 2010 ? 

Le comité du patrimoine mondial a reporté à l’an prochain sa décision concernant l’œuvre du fameux mais néanmoins controversé architecte Le Corbusier. Le comité souhaite en effet disposer de « compléments techniques » afin de rendre son verdict. Dommage pour la Lorraine qui aurait pu voir ainsi un troisième site inscrit, après les places Stanislas, de la Carrière et d’Alliance à Nancy et les remparts Vauban de Longwy. Armons nous donc d’un peu de patience… 

Pour un grand week-end à Metz

La collection Hachette Tourisme sortira un nouveau guide intitulé « Un grand week-end à Metz et environs » le 10 juillet prochain. Ce dernier présentera les monuments incontournables de la cité aux 3 000 ans d’Histoire, mais également les différentes festivités et autres animations se déroulant en ville. Le visiteur sera de même convié à découvrir d’autres circuits dans la proche périphérie messine, comme le jardin botanique ou le château de Courcelles à Montigny-lès-Metz. Des itinéraires dans le Val de Metz et les côtes de Moselle (églises fortifiées, vignobles, …) sont également proposés. Ce guide pourra enfin servir de cadeau idéal pour votre famille en vacance ou simplement en visite à Metz. A noter que le guide « Un grand week-end à Nancy » existait déjà.

Un nouveau label pour les Vosges du Nord ! 

Le Parc Naturel Régional des Vosges du Nord vient tout juste de se faire décerner le prix «Destination touristique européenne d’excellence», résultat d’un concours initié par la Commission européenne. Cette récompense est bien plus qu’une aubaine pour ce parc, qui souffre malheureusement de modestie par rapport aux autres structures de ce genre. Insuffisamment mis en valeur et à défaut d’une unité politique, bien que classé « biosphère mondiale de la diversité » par l’UNESCO, le Parc Naturel Régional des Vosges du Nord pourrait enfin initier une véritable démarche fédératrice, en créant par exemple un pass musées. Rappelons que ce parc, l’un des plus anciens du genre puisque créé le 30 décembre 1975, s’étend sur plus de 130 000 hectares sur le socle gréseux des Vosges. C’est enfin l’un des trois parcs naturels régionaux que compte la Lorraine, seule province à en posséder autant, avec le parc naturel régional de Lorraine et le parc naturel régional des ballons des Vosges. 

La Lorraine à l’UNESCO: après Vauban Le Corbusier ?

Charles-Edouard Jeanneret, dit Le Corbusier, est né en Suisse en 1887 avant d’être naturalisé français. Il mourut en 1965. Il est considéré comme le plus grand architecte du XXème siècle. Si en 2008, le gouvernement français avait donné avec succès la priorité à Vauban, cette année, c’est bien le dossier Le Corbusier qui sera présenté lors du comité de l’Unesco qui se réunit à Séville du 22 au 30 juin. Cela dit, peu de réalisations du siècle dernier ont été classées au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO. Voilà qui en dit long sur l’incertitude relative autour de cette proposition pour le moins audacieuse.  Mais avec une liste de 22 biens situés sur trois continents et dans six pays différents, à savoir France, Suisse, Belgique, Allemagne, Argentine et Japon, la candidature Le Corbusier paraît solide.

Pour ce qui est de notre belle province, la Lorraine, il faut savoir qu’elle possède deux réalisations importantes de Le Corbusier, à savoir la Cité radieuse de Briey et l’usine standard de Saint-Dié-des-Vosges. D’ailleurs l’une des deux a été retenue parce qu’elle présente plusieurs thèmes couvrant l’ensemble de l’œuvre du célèbre l’architecte. Pour l’histoire, rappelons que, convaincu de l’urgence de répondre à la question du logement pour le plus grand nombre, Le Corbusier n’a cessé de passer de l’individuel au collectif. Malheureusement la Cité radieuse de Briey n’a pas été sélectionnée pour être classée à l’UNESCO, comme nous l’avions envisagé lors de précédents articles, contrairement à celle de Marseille qui date de 1946, dans la mesure où lorsqu’il s’agit de réalisations multiples, seul la 1ère construite et le prototype le plus riche sont retenus. C’est donc bien l’usine standard de Saint-Dié-des-Vosges, l’unique édifiée par Le Corbusier, qui pourrait prochainement figurer parmi la prestigieuse liste du patrimoine mondial de l’humanité. Cette dernière, située près de la cathédrale, a remplacé l’ancienne manufacture textile détruite en 1944.  Le Corbusier a en effet conçu des modèles d’immeubles, de musées et d’usines qu’il qualifia de standards, afin d’apporter, selon lui, des réponses-types aux besoins de l’homme moderne. 

Valeurs Actuelles fait l’éloge de la Lorraine

Une fois n’est pas coutume la presse française ne tarie pas d’éloge sur notre belle province, dernièrement citée en exemple dans le magazine Valeurs Actuelles. Il était ainsi important pour nous de vous le signaler. Un document particulièrement réconfortant et agréable en ces temps de crise. Comme quoi. Ne perdons pas espoir, mais croyons au contraire en nos forces et nos capacités à nous reconstruire. Mais une fois l’orage passé, il sera temps de régler nos comptes avec nos politiques irresponsables et avec les traîtres de la Lorraine. En effet, prenons un exemple. Pour mesurer l’ampleur de la crise, il n’y a pas mieux que d’utiliser les excellents baromètres publiés mensuellement par le Conseil Economique et Social de Lorraine. Et ses derniers chiffres sont inquiétants, pour ne pas dire édifiants. Le CES confirme ainsi que notre belle province est surexposée à la crise, comme en témoignent les très mauvais chiffres du chômage et le recul de l’emploi. Pire, l’ampleur et la rapidité de ces hausses en font même un « fait historique ». La Lorraine irait-elle de plus en plus mal ? Dans certains domaines économiques et sociaux, malheureusement oui. Et toute la haine et le mépris de Paris à travers les iniques restructurations militaires n’arrangent bien évidemment rien à notre situation. Car depuis fin avril, la Lorraine a enregistré son quatorzième mois de hausse consécutive du nombre de demandeurs d’emploi. Sur un an, la hausse s’élève ainsi à 31,2 %. Ce qui signifie concrètement que depuis le 1er janvier 2009, la Lorraine compte 120 demandeurs d’emploi supplémentaires par jour et près de 4 000 licenciements économiques en quatre mois ! Le nombre des heures de chômage partiel augmente parallèlement à celui des dossiers de surendettement. La situation est pire que jamais. Le chômage des jeunes atteint + 48,5 % sur un an, contre + 39,9 % pour l’ensemble de la France métropolitaine. De même, les bénéficiaires du RMI sont de plus en plus nombreux, 32 830, soit + 1 500 depuis octobre 2008. Pendant ce temps, les offres d’emploi chutent à – 35,9 % sur un an. Les bassins d’emploi de Briey, Sarrebourg, Thionville et Longwy souffrent particulièrement. Bref, le tableau n’est guère reluisant … mais n’oubliez pas, le soleil se lève toujours à l’Est … C’est ce qui nous permet encore de tenir.

Si c’est Nancy j’y vais aussi !

La Lorraine est présente en force sur le site du New York Times. Après Metz et le pèlerinage du Centre Pompidou avec le TGV, voilà que la cité ducale s’invite elle aussi à la cour des grands. Qui plus est de façon permanente, car cela faisait déjà un moment que Nancy faisait partie des destinations touristiques majeures conseillées par le célèbre journal américain. L’image et le rayonnement de la Lorraine ne peuvent que s’en trouver conforter. Ainsi, on peut y lire que la cité fut bâtie autour d’un château-fort qui surplombait sur un éperon rocheux la Meurthe. La ville, inscrite au patrimoine mondial de l’Humanité par l’Unesco dans les années 1980, est réputée selon les journalistes new-yorkais pour son histoire, sa cuisine et son architecture. D’ailleurs, la cité ducale est naturellement présentée comme l’un des berceaux de l’Art Nouveau.

Enfin, la visite de la ville passe par la découverte des trois visages de Nancy : le côté médiéval avec les rues typiques et le fameux Palais Ducal, là où Jeanne d’Arc fut reçue, l’aspect des Lumières avec bien sûr la Place Stanislas, ses grilles et ses fontaines et enfin, les maisons et bâtiments Art Nouveau. Bref, il y a mille et une raisons de venir découvrir Nancy !

Les richesses de Metz et de la Lorraine à nouveau vantées !

Après l’article et les recommandations parus dans le New York Times, cette fois-ci c’est le quotidien britannique The Telegraph qui vante les richesses et les beautés de Metz. Mais, le journal ne saurait s’arrêter au patrimoine messin. Non, au contraire, il incite ses lecteurs à découvrir la Moselle toute entière et de faire escale dans les Vosges ! Un sacré coup de pub, un de plus ! Décidément, Metz a la côte dans le monde anglo-saxon, et cela est amplement mérité. En effet, dans son référencement des évènements et des festivals de France en 2009, le journaliste britannique Anthony Peregrine y fait la part belle à Metz. Et pas pour le futur et fameux Centre Pompidou, non, pour les vitraux de la magnifique cathédrale Saint-Etienne de Metz, l’autre star de la ville. En effet, celle-ci, communément appelée la « Lanterne de Dieu », en raison de l’importance de sa surface verrière, la plus grande de France avec plus de 6500 mètres carrés, se classe parmi les 5 plus belles cathédrales françaises. La richesse exceptionnelle de ses vitraux du XIIIème au XXème siècle, c’est-à-dire d’Hermann de Munster à Marc Chagall, fait de la cathédrale de Metz l’un des endroits où l’on peut admirer les plus beaux et les plus fantastiques vitraux du monde. Cela, ce n’est pas nous qui le disons, mais le journaliste de The Telegraph. Mais, on ne peut pas dire qu’il est tort … D’ailleurs, l’une des photos qui illustrent les évènements et autres destinations à ne pas manquer en 2009 montre la cathédrale Saint-Etienne dans toute sa splendeur.

Afin de prolonger l’émerveillement, le quotidien britannique invite ses lecteurs à faire le tour du département de la Moselle. Au programme : la visite de quelques monuments incontournables et autres lieux d’exception comme le Simserhof, fort invincible de la ligne Maginot, la citadelle de Bitche ou encore le fameux château de Malbrouck à Manderen avec son exposition consacré à Napoléon.

Enfin, le reste de la Lorraine n’est pas oublié, puisqu’il est proposé de faire étape à Domrémy-la-Pucelle dans les Vosges, le village natale de Jeanne d’Arc, afin d’y admirer sa maison et le centre d’interprétation Johannique. Tout cela, à l’occasion du centenaire de la canonisation de la désormais sainte lorraine. Toujours dans les Vosges, ne manquer pas non plus de faire escale à Raon-l’Etape, une ville qui porte bien son nom, plus précisément dans le muséum hôtel. Quand les chambres deviennent des bulles de l’architecture futuriste des années1960, vous ne pourrez que faire de beaux rêves en Lorraine …

Et si la reconnaissance venait de New York? 

Chaque année, le célèbre New York Times publie un classement des 44 meilleures destinations pour la nouvelle année. Et pour 2009, une excellente nouvelle pour la Lorraine et la ville de Metz en particulier, a traversé l’Atlantique. En effet, dans la liste établie par les journalistes Américains Seth Sherwood et Gisela Williams figure la cité mosellane. Metz arrive à la 39ème place et est cité pour son futur Centre Pompidou, à une heure de Paris en TGV, le « trains le plus rapide du monde ». Autre surprise pour ceux qui ne connaîtraient pas Metz qui méritait largement (et enfin) une telle distinction, la ville de Beyrouth qui caracole en tête du classement devant Washington. Il est pour l’heure encore difficile de mesurer  l’impact d’une telle publication dans le New York Times, mais l’Office de Tourisme messin  a déjà annoncé tirer profit de ce référencement dans ses différentes publications. Cela dit, aucune action ne sera entreprise par la ville en direction de l’immense marché américain, sauf dans l’Etat de Géorgie avec qui la région a de bons contacts. Rappelons que l’Institut technologique Georgia Tech est installé sur le Technopole de Metz. Un bulle d’oxygène pour une ville qui s’apprête à souffrir des restructurations militaires et dont l’image peine encore, malheureusement, à correspondre à la richesse de son patrimoine historique et culturel. Et si Metz jouait dans la cour des grands de l’art contemporain ? Toujours est-il que le pèlerinage Pompidou est né … Ainsi, c’est dans la catégorie culture que le New York Times a particulièrement distingué Metz. Le Centre-Pompidou y est pour beaucoup, les 3 000 mille ans d’histoire de la ville, qui fascinent tant les américains, aussi. Le New York Times a d’ailleurs choisi d’illustrer Metz avec son Temple neuf. Dans cette catégorie, Metz côtoie les lieux suivants : Berlin, Vienne, Monterrey, Dallas, Doha, Dakar, Chicago, Rome, Cuba, Copenhague, Cologne, Deauville, Buffalo, le Kazakhstan et la Tasmanie. Prestigieux n’est-ce pas ?

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