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Une usine de LED géante en Meuse ?

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La filiale Felo-Shenan du géant chinois Inesa, propriété de la Ville de Shanghai et qui réalise huit milliards d’euros de chiffre d’affaires par an, a annoncé en janvier dernier l’implantation d’une immense usine d’assemblage d’éclairages LED (Light-Emitting Diode) en Meuse en face de la Gare TGV.

usine LED chinoise Meuse

La future usine qui doit s’implanter près de la gare de Meuse TGV (Crédits photo : Inesa)

Le site, qui doit également accueillir un centre de recherche et de développement, représente un investissement de 100 millions d’euros. 200 emplois sont attendus. Il sera le siège de la division éclairage à basse consommation européenne. Le groupe chinois entend en effet proposer aux collectivités européennes des solutions d’éclairage basse consommation et de ville intelligente qui consomment moins d’énergie.

La future usine disposera d’un terrain de 15 hectares en pleine campagne, situé à une heure en TGV de Paris, Roissy et du Luxembourg, à deux heures de Francfort et à vingt minutes de l’A4. Elle sera composée de deux bâtiments de 15 000 mètres carrés sur de deux niveaux en forme de V, soit une superficie totale de 60 000 mètres carrés, ainsi que d’une tour de 18 étages de 60 mètres de haut qui abritera un showroom, l’administration, le centre de R&D et des espaces pédagogiques de présentation de la culture chinoise.

L’architecture du site est remplie de symboles, dont les Chinois, très superstitieux, sont très friands. Ainsi, le toit de la tour qui aura des étages en noir et en blanc arborera les couleurs du yin et du yang. Un plan d’eau rond juste devant formera avec elle un 8, chiffre porte-bonheur et symbole de prospérité.

A noter enfin que l’usine lorraine assemblera des produits semi-finis venant de Chine. Dans ce cadre, Inesa souhaite réduire au maximum le transport fret de la matière première et des composants de base importés depuis la Chine. L’élargissement des routes départementales voisines pour le passage de containers à grand gabarit et la mise hors gel de la chaussée toute l’année apparaissent enfin comme des conditions indispensables pour que le projet aboutisse.

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2 Commentaires

  1. Groupe BLE Lorraine

    4 mai, 2017 à 19:05

    Plus d’un an après la pose de la première pierre le 21 mars 2016 par Manuel Valls, la Meuse attend toujours le début des travaux de l’usine chinoise Inesa de production de LED promise et ses emplois près de la Gare TGV. Aucun permis de construire n’a en effet été déposé. Pourtant, l’implantation d’Inesa, entreprise dont la Ville de Shanghaï est l’unique actionnaire, avait été évoquée dès janvier 2015 lors d’une visite de Manuel Valls en Chine, puis à nouveau lors de la COP 21 en décembre 2015 à Paris. Cela dit, sur le site de l’opérateur de la Bourse de Shanghaï qui date du 25 mars 2016, un communiqué de Feilo, filiale d’Inesa, indique que « si le président et directeur général de Feilo, ainsi que Meng Zhaoqi, directeur général d’Inesa Europe, ont participé le 21 mars à cet endroit à une cérémonie de dévoilement de la plaque d’un centre de recherche et de production, qu’organisait la région de la Meuse, ils n’ont annoncé aucun projet impliquant que l’entreprise allait investir des fonds à cet endroit pour fonder une usine d’ampoules LED ».

  2. Groupe BLE Lorraine

    12 août, 2018 à 13:46

    Il n’y aura pas d’usine de LED (Light-Emitting Diode) chinoises en Meuse en face de la Gare Meuse TGV. Alors que personne n’avait plus de nouvelles d’Inesa Europe, la société porteuse du projet a été placée en liquidation judiciaire !
    Rappelons qu’il était question de créer une usine ultramoderne sur 60 000 mètres carrés et d’un centre de recherche moyennant un investissement de cent millions d’euros. L’ensemble devait générer près de 200 emplois. Les investisseurs chinois comptaient s’occuper de l’éclairage public d’une vingtaine de villes en France grâce à cette nouvelle technologie. Celles-ci devaient servir de vitrines pour conquérir le marché européen. Suite à l’accord signé à Pékin entre les autorités françaises et chinoises en janvier 2015, Manuel Valls, alors Premier Ministre français, avait pourtant posé en grande pompe le 21 mars 2016 la première pierre de l’usine devant l’ambassadeur de Chine et tout un parterre de politiques et d’acteurs économiques locaux. Mais tout cela n’était en réalité que du cinéma. Entre-temps, après l’annonce de son implantation en Europe, la valeur de l’action d’Inesa avait été multipliée en Chine. Des milliards d’euros auraient été gagnés dans l’affaire …

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