Dans le cadre de sa campagne pour les élections régionales des 6 et 13 décembre prochains, le Parti Lorrain (PL) a organisé vendredi 13 novembre 2015 à 9h une conférence de presse à la Brasserie Excelsior de Nancy pour présenter autour d’un petit-déjeuner les têtes de liste et les candidats en Lorraine de la liste « Non à l’ACAL, oui à nos régions ! ».
Les têtes de liste en Lorraine en conférence de presse à Nancy (Crédits photo : Guillaume Reffay)
La conférence de presse s’est déroulée en présence de M. Jean-Georges TROUILLET, tête de liste interrégionale, et des quatre têtes de liste départementales, à savoir :
Meurthe-et-Moselle : M. Thomas RIBOULET, Président du Parti Lorrain
Meuse : M. Kévin GIGES, Secrétaire Général du Parti Lorrain
Moselle : M. Philippe MOURAUX
Vosges : M. Emmanuel THIEBAUT.
La liste « Non à l’ACAL, oui à nos régions ! » fédère des responsables et des membres du Parti Lorrain, ainsi que des élus, des responsables associatifs et des personnes de la société civile. Elle dénonce le déni de démocratie qui a dicté la fusion de nos régions sans la moindre consultation des habitants et des élus. Les coûts de fonctionnement de cette méga-région presque deux fois plus étendue que la Belgique et plus peuplée que la Norvège vont exploser en raison de l’augmentation des frais de déplacement, de restauration et d’harmonisation des outils entre les trois conseils régionaux (informatique, ressources humaines, comptabilité, etc.). Rien que l’étude pour déterminer une éventuelle compatibilité entre les logiciels de gestion de la paie des Régions Lorraine et Champagne-Ardenne a coûté plus d’un million d’euros. L’adaptation de tous ces outils reviendra à elle-seule déjà plusieurs dizaines de millions d’euros. « Il n’y aura aucune économie, bien au contraire », estime le Président du Parti Lorrain, pour qui « ce sont les contribuables qui vont au final devoir encore payer l’addition ».
Une des trois cartes postales de campagne du Parti Lorrain distribuées aux électeurs
La liste régionaliste « Non à l’ACAL, oui à nos régions » est la seule qui refuse la méga-région et propose d’organiser un référendum pour consulter la population sur la question. Eloignée de tout extrême, elle promet ensuite de démanteler pierre après pierre l’ACAL tout en soutenant parallèlement la revitalisation économique de nos territoires (valorisation de nos forêts et de nos ressources en eau, aide aux PMI-PME, développement du numérique et de la recherche et développement) pour faire de la Lorraine une région high-tech à la pointe de l’innovation et respectueuse de l’environnement.