Malgré la hausse continue du chômage, à tous les niveaux de compétences et dans tous les secteurs, les chefs d’entreprise lorrains ont du mal à trouver les ressources humaines nécessaires à leur développement. La faute à une inadaptation de la plupart des cursus de formation aux besoins des entreprises.
Le Luxembourg joue également le rôle d’un aspirateur de talents pour la Lorraine. Celle-ci ne peut ainsi pas retenir des apprentis qui sont 40 % mieux payés, impôts déduits, de l’autre côté de la frontière. Ce phénomène touche tous les niveaux de compétences, de l’ouvrier à l’ingénieur. Or le maintien des compétences permet de sauver des emplois.
Il n’est donc pas étonnant de constater que les services professionnels et les activités scientifiques et techniques représentent seulement 4,7 % de l’emploi salarié total lorrain, contre 7,1 % en moyenne en France. Seul le Sillon Lorrain arrive à concentrer ce type d’emplois, nécessaire à la redynamisation de l’économie, et seul Nancy arrive à dépasser la moyenne française avec 7,5 %.