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Bouzonville-sur-Orne : Petite histoire d’un hameau apparemment sans histoire

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Petit hameau dépendant de la commune de Puxe, Bouzonville paraît être resté dans l’angle mort de l’Histoire. Pourtant, ce village de quelques âmes est riche d’un passé à la fois long et mouvementé. Un passé qui, en outre, a permis au hameau d’hériter d’un patrimoine remarquable. Brève présentation donc de l’histoire et du patrimoine de ce petit village de la Vallée de l’Orne.

Une histoire à la fois longue et mouvementée

Site et situation de Bouzonville

Avant de retracer l’histoire du petit hameau de Bouzonville, il est nécessaire de le situer et de dire quelques mots de sa position géographique. Bouzonville-sur-Orne, que nous appelons ainsi afin d’éviter les confusions avec la ville homonyme située dans le département de la Moselle, se situe dans le Nord du département de la Meurthe-et-Moselle, dans l’arrondissement de Briey et le canton de Conflans-en-Jarnisy. La mention Bouzonville-sur-Orne est attestée dans plusieurs documents anciens, notamment quelques cartes postales éditées au début du XXème siècle. Elle évite effectivement la confusion avec la ville mosellane. Confusion qui, par ailleurs, semble assez courante puisqu’en 2012, un commercial s’est présenté à Bouzonville-sur-Orne alors qu’il devait livrer sa marchandise à Bouzonville, en Moselle … Dépendant autrefois de la seigneurie de Mars-la-Tour, le hameau, qui ne compte qu’une vingtaine d’habitants, appartient aujourd’hui à la commune de Puxe. Le ban communal confine, à l’Ouest, avec la commune de Parfondrupt qui fait partie du département de la Meuse.

Bouzonville-sur-Orne illustration 1

Illustration 1 : A l’entrée du hameau, cette imposante sculpture due au talent de l’artiste local Ghislain Gœuriot, fait fonction de panneau toponymique. L’œuvre indique, en outre, les deux seules rues du village : celle du gué et celle de la chapelle (Crédits photo : Kévin GOEURIOT)

Sur le plan topographique, Bouzonville-sur-Orne se situe aux confins orientaux de la plaine de la Woëvre, dont les terres lourdes et argileuses ont toujours nécessité d’importants moyens de culture. Le hameau lui-même s’est construit sur une terrasse alluviale bordée par la rivière Orne. Un gué semble avoir toujours existé à Bouzonville-sur-Orne. Il permettait et permet toujours de franchir l’Orne pour se rendre vers Olley et la RN3 qui, rappelons-le, emprunte le tracé de l’une ancienne voie romaine via peregrinorum ou « voie des pèlerins » que reliait Verdun à Metz. Cette route, qui fit l’objet d’âpres négociations stratégiques sous le règne de Louis XIV, plaça Bouzonville-sur-Orne dans la mouvance du roi de France. Le finage de Bouzonville-sur-Orne continue d’être mis en valeur de manière traditionnelle. Aux prairies situées dans les zones inondables succèdent, sur les terrasses alentour, les champs de céréales et, plus loin, l’indispensable forêt. Le village s’est construit au contact des prairies et des champs, à proximité immédiate de la rivière. Il ne compte que deux rues : celle de la chapelle et celle du gué. Bien que considérablement remaniées, ces deux rues demeurent les témoins d’une longue et riche histoire.

1147 : mention d’une grange cistercienne à Bosonis villa

C’est dans une bulle du Pape Eugène III qu’il faut rechercher les origines de Bouzonville-sur-Orne. Sur ce parchemin, daté du 13 novembre 1147, on apprend que l’Abbaye cistercienne de Saint-Benoît-en-Woëvre possède, parmi ses nombreux biens, l’alleu de Bosonis villa. Saint-Benoît-en-Woëvre est une ancienne abbaye cistercienne située à une dizaine de kilomètres à l’Ouest de Vigneulles-lès-Hattonchâtel, en Meuse. Le cartulaire de l’abbaye a fait l’objet d’une publication par l’érudit curé de Hattonchâtel (Cf. Jean Denaix, Chartes des cisterciens de Saint-Benoît-en-Woëvre, Des origines à 1300, Verdun, 1959). La mention indiquée ci-dessus est intéressante car elle nous permet d’expliquer l’origine du toponyme. Contrairement à ce qu’avance Dom Calmet dans sa Notice de la Lorraine, le nom du hameau ne ferait pas référence à la boue ou aux bouses de vaches, mais bien à un propriétaire foncier du nom de « Boson » (Cf. Dom Augustin Calmet, Notice de la Lorraine, Lunéville, 1840). L’auteur avance cette théorie pour expliquer l’origine du toponyme Buzy. Il y note : « il y a beaucoup d’apparence que tous ces lieux nommés Buzy, Buzey, Bouzeval, etc. tirent leur nom de bouse, fiente de vaches ou de bœufs […] parce que ces villages sont boueux et malpropres »). Le toponyme Bouzonville-sur-Orne doit par conséquent être compris comme signifiant le « domaine de Boson », un nom de personne d’origine germanique qui laisse à penser qu’une communauté villageoise existait peut-être à l’endroit même du hameau, bien avant 1147 … Mais de ce premier village, nous n’avons aucune trace.

Une autre charte émanant de l’Abbaye de Saint-Benoît-en-Woëvre et datée de l’année 1280 nous informe qu’une certaine Hawiette de Bouzonville reconnaît devoir aux moines, lors de chaque Saint Remy (1er octobre), la somme de quinze deniers. Ce deuxième texte, outre le fait qu’il nous prouve que, déjà à l’époque, on payait les impôts à l’automne, c’est-à-dire une fois les récoltes engrangées, nous donne le premier nom de personnes vivant à Bouzonville-sur-Orne. L’histoire en revanche ne dit pas si cette nommée Hawiette a eu une descendance. Si c’est le cas, cette dernière a peut-être suivi les péripéties politiques qu’a connues le village sous l’Ancien Régime.

Entre la Lorraine et la France

Le Moyen-âge tardif et la période improprement appelée « Renaissance » n’ont laissé aucune trace à Bouzonville-sur-Orne. En revanche, le hameau fit les frais des guerres du XVIIème siècle ou, pour être plus juste, des accords de paix signés à cette époque.

Si Bouzonville appartient, à cette époque, à l’Abbaye cistercienne de Saint-Benoît-en-Woëvre, le village se rattache, sur le plan purement politique, à la seigneurie de Mars-la-Tour (Cf. Claude de Maillet, Mémoires alphabétiques pour servir à l’histoire au pouillé et à la description du Barrois, Bar-le-Duc, 1749). Ce fait eut d’importantes conséquences sur l’histoire du village. En 1661, le Traité de Vincennes permit à la France d’annexer une série de territoires lorrains, parmi lesquels se trouvent la Terre de Gorze et la seigneurie de Mars-la-Tour. Bouzonville-sur-Orne, dès lors, devînt une enclave française en terre Lorraine. En 1697, le Traité de Ryswick restitue une partie des territoires annexés au Duc de Lorraine Léopold Ier. Bouzonville redevînt alors lorrain. Mais afin de s’assurer la loyauté de ses nouveaux sujets, le Duc Léopold exigea un hommage en bonne et due forme. Ce fut alors le début d’une aventure assez cocasse.

En 1718 en effet, le Duc Léopold demanda aux habitants de Bouzonville-sur-Orne de se rendre à Pont-à-Mousson pour lui rendre hommage. Mais les « Bouzonvillois », estimant que le voyage était long et pénible, ne se dérangèrent pas. Le Duc envoya alors ses gendarmes chercher les pauvres villageois qui, comble de leur malheur, durent payer la course des officiers ducaux ! On peut supposer, dans ces conditions, que les habitants de Bouzonville n’eurent pas de réticences à devenir définitivement français en 1766, à la mort de Stanislas Leszczynski.    

Parallèlement à cela, le XVIIIème siècle a vu l’implantation, à Bouzonville-sur-Orne, d’un ermitage dédié à Saint Roch. On peut d’ailleurs suivre les ermites, de 1687 à 1774, dans les archives de l’Abbaye de Saint-Benoît-en-Woëvre.

Bouzonville-sur-Orne illustration 2

Illustration 2 : Discrètement peint dans les marges d’un plan figurant le finage d’Olley, cette aquarelle, datée de 1749 et conservée aux Archives départementales de la Moselle (H902), est certainement la représentation la plus ancienne (quoique fantaisiste) du hameau de Bouzonville-sur-Orne (Crédits photo : Kévin GOEURIOT)

La période contemporaine

Mais c’est surtout à l’époque contemporaine que le hameau de Bouzonville-sur-Orne connût ses plus grandes transformations. Le système rural traditionnel, qui parvînt à se maintenir tout au long de XIXème siècle, fut ainsi profondément ébranlé par la Première Guerre mondiale. Bouzonville, comme nombre de villages lorrains, a subi de plein fouet les conséquences de cette terrible guerre. Le 24 août 1914, à l’aube, c’est dans le bois situé entre Brainville et Bouzonville que des cavaliers français réussirent à s’emparer des plans de batailles abandonnés par des officiers allemands. L’anecdote eut d’importantes conséquences puisqu’elle décida le général Maunoury à contre-attaquer l’armée allemande dans la vallée de l’Orne. Bouzonville se retrouva alors au cœur de la bataille. Première victoire française de la Grande Guerre, la Bataille d’Etain-Buzy ne fut pourtant pas exploitée. La Bataille de la Marne exigea en effet le rapatriement des forces françaises vers l’Ouest. Le secteur de la Woëvre fut donc peu à peu abandonné aux Allemands. Ces derniers occupèrent Bouzonville et y laissèrent d’ailleurs une trace de leur passage. Sur un pignon d’une des maisons du hameau, les Allemands avaient fait peindre les lettres « BOUZON ». La fresque, qui devait servir aux artilleurs à mieux se repérer, est à demi effacée aujourd’hui. Elle n’en demeure pas moins un témoignage précieux de l’histoire du village.

Plus récemment, le hameau de Bouzonville-sur-Orne a été marqué par d’importants remembrements, ainsi que par des travaux de mise en valeur du patrimoine et du cadre de vie du village. C’est sur ce patrimoine et sur ce cadre de vie que nous allons désormais porter notre attention.

Un patrimoine riche et remarquable

Les maisons anciennes

Le petit hameau de Bouzonville-sur-Orne compte encore quelques fermes anciennes. L’une des plus anciennes se trouve au numéro 7, Rue du gué. Un graffiti, noté sur l’un des montants de la porte qui permet d’accéder au jardin, note « Dominique Jandin 1719-49 ». Il nous permet donc de dater la bâtisse du premier quart du XVIIIème siècle. La maison semble également avoir été érigée par et pour la famille de Dominique Jandin, un riche laboureur qui habitait le hameau et dont nous aurons à reparler.

L’étude de la façade de cette maison nous permet de comprendre la façon dont on vivait, en Woëvre, au XVIIIème siècle. La demeure, en fait, se compose de trois parties bien différentes. Tout à gauche de la maison, on trouve la grange, caractérisée par la présence de l’immense porte cochère. Dans son prolongement, le mur de façade, démesurément long, abrite l’espace où, autrefois, on stockait et on battait les céréales. Plus à droite se trouvent l’écurie et l’étable. On y accédait par une porte d’assez petite taille, encadrée par deux lucarnes. La polaire, petite ouverture ménagée à proximité de l’étable, permettait aux poules d’accéder à l’usoir, c’est-à-dire à ce vaste espace qui s’étend entre la façade et la rue et sur lequel on entreposait le fumier, le bois de chauffage et les instruments agricoles. Plus à droite encore, on rencontre le logis du fermier. On y accède par une porte étroite qui donne sur un long corridor qui sépare le domaine des bêtes de celui des hommes tout en permettant un accès rapide à chaque pièce de la maison. Les fenêtres, assez rares, permettaient d’apporter la lumière dans la belle-chambre. A l’étage, les petites lucarnes servaient à ventiler le grenier, où l’on stockait le grain. Une porte de cave, aujourd’hui murée, laisse à penser que le fermier disposait également d’un espace souterrain pour y stocker ses vivres set son vin.

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Illustration 3 : La maison située au 7, Rue du gué est un bel exemple d’architecture rurale. De gauche à droite, on observe la grange, l’écurie et le logis, auquel on accède par un long corridor (Crédits photo : Kévin GOEURIOT)

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Illustration 4 : Contrairement à une pratique fréquente en Lorraine, la bâtisse ne porte aucun millésime en façade. En revanche, sur un des montants de la porte du jardin, on lit cette épigraphe : D. Jeandin 1719 (la pierre a été grattée de manière erronée) – 49. On sait que Dominique Jeandin a fait élever un calvaire, à une encablure de cette maison (Crédits photo : Kévin GOEURIOT)

Jusqu’à une époque très récente, une autre maison, datée du début du XVIIème siècle, se trouvait à proximité de la ferme que nous venons de décrire. Malheureusement, l’incurie et l’ignorance ont voulu que cette vieille maison lorraine soit abattue pour laisser la place à une maison de lotissement. Cela, à nos yeux, est tout-à-fait regrettable. Les vieilles pierres sont là pour témoigner. La façade d’une vieille maison lorraine peut nous fournir de précieux renseignements sur la vie de nos ancêtres. Il suffit seulement de savoir faire parler toutes ces vieilles pierres.

La Chapelle Saint-Roch

La Chapelle Saint-Roch, au milieu de la rue éponyme, est un autre élément représentatif du patrimoine bouzonvillois. De dimensions très modestes, elle a probablement été érigée à la fin du XVIIème siècle, à l’époque où l’Abbaye de Saint-Benoît-en-Woëvre choisit d’implanter un ermitage à Bouzonville. Le bâtiment est très simple. Il se présente sous la forme d’un édifice de plan rectangulaire, à chevet plat. Les murs sont maçonnés en petit appareil. La « nef » ne compte qu’une ouverture, sur son mur oriental. La façade en revanche, présente une porte surmontée d’une baie en plein cintre et d’un oculus. Deux fenêtres encadrent la porte d’entrée. Sous celle de droite, on remarque encore un curieux tronc, dit « de Saint-Roch », et qui figure un ciboire assez élaboré. Le fait que la chapelle soit dédiée à Saint Roch, patron des lépreux, des antiquaires et des prisonniers ne doit pas étonner. Le saint était très populaire en Lorraine à cette époque où les épidémies faisaient encore des ravages. On peut d’ailleurs rapprocher la chapelle de Bouzonville de celle de Labry, édifiée en 1708 et elle aussi dédiée à Saint Roch. Chaque 16 août d’ailleurs, à l’occasion de la Saint Roch, une messe est célébrée dans la petite chapelle de Bouzonville-sur-Orne.

L’intérieur de la chapelle conserve un mobilier intéressant. L’autel, accolé au mur septentrional, daterait du début du XVIIIème siècle. Il présente un décor de fleurs et de feuillages très à la mode à l’époque. Une vierge à l’enfant, encadrée par les statues de Saint Roch et d’un évêque, protège les lieux. La voûte est aussi intéressante car elle est faite d’un lambris soutenu par des poutres de chêne habilement cintrée.

En 2012, la chapelle a fait l’objet d’importants travaux de rénovation. Les habitants du hameau, soucieux de préserver un des fleurons du patrimoine de leur village, ont offerts de nouveaux vitraux à l’édifice. Réalisés par Ghislain Gœuriot, ces vitraux représentent Saint-Roch, ainsi que des allégories de l’amour et de la paix. Plus récemment, les murs de la chapelle ont été recrépis et la toiture s’est vue orner d’un clocheton qui permet de rendre à l’édifice l’aspect qu’il devait avoir à l’origine. Le cartulaire de Gorze, conservé aux Archives départementales de la Moselle, nous montre en effet, en bas du plan du finage d’Olley, une représentation du village de Bouzonville-sur-Orne, en perspective cavalière. Ainsi voit-on, sur ce document exceptionnel, les fermes anciennes, un abreuvoir entouré de quelques animaux, un puits à balancier et la fameuse chapelle, surmontée d’un joli petit clocheton.

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Illustration 5 : Probablement édifiée à la fin du XVIIème siècle, la chapelle de Bouzonville-sur-Orne a fait l’objet d’une heureuse campagne de restauration, soutenue par les habitants du hameau. En 2012, elle retrouvait de nouveaux vitraux et, plus récemment, on a reconstruit le clocheton, conformément aux plans anciens (Crédits photo : Kévin GOEURIOT)

La Croix Jandin

A quelques mètres de la chapelle et entourée de majestueux marronniers, la Croix Jandin constitue certainement le témoignage le plus surprenant et le plus émouvant de la foi et de la piété de nos aïeux. Sur l’imposante base du calvaire, un cartouche nous renseigne sur la date d’érection, ainsi que sur les commanditaires de la croix. On y lit en effet : « A la plus grande gloire de Dieu. Cette croix a été érigée par Dominique Jandin et Anne Janson son épouse pour à l’honneur [sic] de la mort et passion de Notre-Seigneur Jésus-Christ en l’an 1744 ». On retrouve donc le nom du fermier qui avait fait construire la ferme que nous venons de décrire plus haut.

Au-dessus du socle, un dé de pierre particulièrement travaillé retient l’attention de l’historien. Il présente, sur chacune de ses faces, les arma Christi, ces objets directement en lien avec la Passion du Christ. Ainsi repère-t-on le Saint Suaire, le coq de Saint Pierre, la bourse de Judas, la tunique du Christ et les dés grâce auxquels celle-ci fut tirée au sort. Le fût de la croix est orné d’un rinceau de lierre et se termine par un chapiteau de style composite. Le croisillon peut avoir été refait car le piédestal sur lequel repose la croix est suffisamment large pour laisser penser qu’à l’origine il ait pu accueillir les représentations de la Vierge et de Saint Jean, selon une pratique fréquente en Lorraine.

On pourrait consacrer de nombreuses pages encore à l’histoire du petit hameau de Bouzonville-sur-Orne. Les archives, tout comme les vieilles pierres, n’ont pas encore livré tous leurs secrets. A travers cet article, il s’agissait de montrer la richesse du patrimoine local. Un patrimoine qui, lorsqu’il se résume à une croix de chemin, à une modeste chapelle ou à quelques vieilles fermes, est souvent qualifié de « petit ». Or, à notre sens, il n’y a pas de « petit patrimoine ». Les paysans qui ont érigé la croix et la chapelle de Bouzonville ont certainement mis autant de cœur à l’ouvrage que les bâtisseurs de cathédrales ou les peintres de la Renaissance. En même temps, ces quelques pages visaient à prouver qu’il n’y a pas de lieux aussi petit soit-il, qui soit sans histoire. Il n’y a, en fait, que des pays et des hameaux dont l’histoire nous est méconnue. Alors prenons soin de ce patrimoine. Entretenons, chacun, selon nos moyens, ces trésors que nous ont légués nos ancêtres. Pour nous bien sûr, pour rendre hommage à ceux qui nous ont précédés, mais aussi pour laisser aux générations futures ces témoignages uniques de notre identité lorraine.

Kévin GOEURIOT, Historien de la Lorraine et professeur d’histoire-géographie, pour le Groupe BLE Lorraine.

Spécialiste de la Lorraine, de son histoire, de son identité et de son patrimoine, Kévin GOEURIOT travaille actuellement à la réalisation d’un ouvrage dans lequel seront recensées toutes les fêtes et traditions du calendrier lorrain. Il vient également de publier, aux Editions du Quotidien, Quand la Lorraine sera française, un roman historique évoquant la mort du Duc Stanislas et l’incorporation de la Lorraine à la France.

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Un commentaire

  1. Kévin Goeuriot

    3 septembre, 2015 à 6:51

    Par honnêteté, je précise que cet article avait fait l’objet d’une première publication dans l’excellente revue du cercle généalogique du pays de Briey, en novembre 2014.

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