Un mensonge. Une honte. Une infamie. Après l’immense fiasco social, économique et écologique d’Ecomouv’ décidé et entériné unilatéralement par Ségolène Royal alors que le parlement français avait voté à l’unanimité en faveur du projet, l’agglomération messine et la Lorraine dans son ensemble se voient une nouvelle fois balayée par une nouvelle promesse présidentielle non respectée. Sarkozy avec Gandrange, Hollande avec Hayange-Florange et Metz. L’Etat français n’a aucune parole. Il n’a aucun honneur et le peuple lorrain ne l’a jamais autant haï qu’aujourd’hui depuis 1766.
Rappelons que le 27 mars 2015, lors de son déplacement sur le site PSA Peugeot-Citroën de Trémery, François Hollande avait annoncé dans la précipitation et surtout deux jours avant le second tour des élections départementales que 100 à 150 emplois seraient créés par Pôle Emploi dans un centre d’appels qui devait s’installer dans les anciens locaux d’Ecomouv’ situés sur l’ancienne Base Aérienne 128 de Metz-Frescaty fermée dans le cadre des iniques et odieuses restructurations militaires. Une priorité d’embauche serait de même donnée aux ex-salariés du consortium chargé un temps de collecter l’écotaxe.
Mensonge et calomnie car entre temps la société Arvato, qui entendait implanter le fameux centre d’appels sur la BA 128, n’a pas été retenu au terme de l’appel d’offres. Ce sont Webhelp, qui possède une petite antenne à Saint-Avold, et Tessi qui ont remporté le marché. Or contrairement à Arvato, qui appartient au groupe Bertelsmann et qui emploie 500 personnes dans son centre d’appels Cometz de Metz, ces deux entreprises n’ont aucune activité dans l’agglomération messine et n’ont pas l’intention de s’y implanter. Par conséquent, le centre d’appels de Pôle Emploi ne sera pas créé à Metz comme l’avait fait croire Hollande fin mars.
Au-delà de la question de la concrétisation de cette plateforme téléphonique, c’est plus globalement le dossier brûlant des compensations des restructurations militaires qui ressurgit. Des milliers d’emplois ont été supprimés dans l’agglomération messine dans cette affaire politicienne. Et le compte n’y est toujours pas, malgré les promesses répétées des gouvernements français successifs qui passent comme l’eau sous un pont.
serge
13 juillet, 2015 à 9:18
C’est là que l’on voit les limites de l’objectivité et de l’impartialité des élus. Le plus concerné, D Gros est lâchement silencieux ou atone sur le sujet pour ne pas froisser sa famille politique, je ne parle même pas de celui qui a la fonction de président de région…
La position géopolitique de la Moselle et du pays haut – ex Moselle – devrait simplement de ce fait faire de ce secteur un axe prioritaire de développement de n’importe quel gouvernement.
Alors sommes nous trop disciplinés ou consensuels. Faut il » casser » du CRS et couvrir de lisier la préfecture ??
Certes non, mais des actions publiques coordonnées et musclées…..suffisamment pour être médiatisées, devraient obliger la gauche molle à se bouger le popotin.
Groupe BLE Lorraine
20 juillet, 2015 à 22:28
L’entreprise Tessi a dernièrement confirmé un projet d’ouverture d’ici la fin d’année 2015 d’une nouvelle plateforme dans l’agglomération messine. 30 emplois y seront créés au minimum. Tessi documents services a en effet été retenu par Pôle Emploi dans le cadre de l’attribution d’une partie du marché visant l’externalisation de services de centre d’appels (3949). Le président français, François Hollande, avait pourtant annoncé la création de 100 à 150 emplois sur l’ex-BA 128 de Metz-Frescaty via ce marché. Finalement, seuls 30 emplois seront donc bel et bien créés dans l’agglomération messine. A noter que Tessi emploie 4 200 personnes en Europe et a réalisé un chiffre d’affaires de 247,1 millions d’euros en 2014.