Le Lothringer Platt fait son entrée à l’Université de Lorraine sous la forme de l’une ses trois variantes, à savoir le francique luxembourgeois. Ce dernier est désormais enseigné à Metz aux étudiants du Mastère LEA (Langues Etrangères Appliquées), options affaires internationales et traduction spécialisée. A la fin de leur cursus, ceux-ci sont employables dans de nombreux secteurs d’activités. 40 % d’entre eux partent travailler au Luxembourg dans les banques, dans l’import-export, la communication ou encore les ressources humaines.
L’an dernier, en phase de test, plus de cent étudiants en première année, sur 250 inscrits, ont suivi des cours de Luxembourgeois.
A noter que le collège de Sierck-les-Bains et le Lycée Hélène Boucher de Diddenowen (Thionville) proposent également désormais l’apprentissage de cette langue en option avec un certain succès. Cette dernière, gage d’une meilleure insertion sociale au Grand-duché, est en effet de plus en plus demandée pour travailler au Luxembourg. A compétences égales, elle permet de faire la différence entre deux candidats à l’emploi.