Situé dans le Bitscherland, près de la frontière allemande, le Château-fort du Weckerburg surplombe le pittoresque petit village de Walschbronn. L’édifice a été construit en grès rose des Vosges à la fin du XVème siècle par Simon Wecker IV, Comte de Deux-Ponts-Bitche, afin de protéger les nombreux curistes qui venaient se soigner à la source de Walschbronn, mais aussi pour servir de château de chasse. La forteresse fut détruite par un incendie moins d’un siècle plus tard. Abandonnée, elle tomba en ruines au cours de la seconde moitié du XVIème siècle. Une grande partie des pierres fut réutilisée pour reconstruite les habitations dévastées par la Guerre de Trente Ans et le mur d’enceinte actuel de l’église.
Les ruines du Château du Weckersburg à Walschbronn ont été consolidées (Crédits photo : Aimelaime pour Wikipédia)
Le château a dernièrement été restauré. Les travaux ont représenté un investissement de 100 000 euros. Ils ont permis de consolider le mur d’enceinte de la Tour du Guet, ainsi que le chemin d’accès menant à la grotte du château.
Des fondations, des remparts et des tours sont encore visibles de nos jours. Le site est désormais intégré au circuit de randonnées des châteaux du Bitscherland.
Groupe BLE Lorraine
22 août, 2015 à 12:11
Une source bitumeuse est à l’origine de la création d’un établissement thermal qui a fait la réputation de Walschronn à l’époque gallo-romaine. Des portions de voie romaine sont d’ailleurs encore visibles dans la Homburien Wald, forêt située au Nord du village. Des inscriptions antiques sur des pierres du château et de l’église, ainsi que des médailles romaines découvertes en plusieurs endroits du bourg attestent de ce riche passé. L’Empereur Charles Quint, lui-même souffrant de rhumatismes, s’intéressa à la source de Walschbronn. C’est sans doute à l’occasion de son réaménagement dans les dernières années du XVIème siècle que fut découvert un balneum gallo-romain. A noter enfin que les 495 Walschbronnois sont surnommés en Lothringer Platt les Petrosächer, ce qui signifie les « pisseurs de pétrole ».