Le quartier de Queuleu, à Metz, regorge d’étroites ruelles, appelées venelles. La plupart d’entre elles restent méconnues, faute de plan qui les recense et la quasi-totalité de ces voies ne possède pas de nom. En effet, seuls les chemins de la Colline et des Vignerons sont identifiés et nommés.
A l’origine, ces venelles serpentaient entre les vergers, les vignes et les jardins. Elles furent intégrées à l’urbanisation du quartier au moment de la première Annexion allemande, qui fut marquée par le début de la construction de grandes demeures à Queuleu. Par la suite, de nouvelles habitations continuèrent à émerger, sans que ne soient jamais effacées les venelles qui appartiennent à la commune.
Aujourd’hui encore, on y trouve une nature restée sauvage. Il n’est ainsi par rare d’y observer de petits animaux, à l’image d’écureuils, de hérissons et d’oiseaux. Au gré des sentiers, on découvre aussi des curiosités architecturales, telle qu’une gloriette, une tourelle et de jolies moulures sur les bâtiments qui donnent sur la Rue des Trois-Evêchés par exemple. A n’en pas douter, les venelles de Queuleu constituent un véritable labyrinthe à explorer.