La Lorraine se situe en plein cœur du couloir migratoire qui va de la Mer Baltique, que fuient les oiseaux dès les premiers grands froids, au Sud de l’Espagne, où les plus frileux passent l’hiver.
De nombreux oiseaux migrateurs en provenance du Nord de l’Europe font une halte en Lorraine (Crédits photo : Wikipédia)
Les grandes migrations commencent dès le mois d’août avec les martinets, les milans et les pies grièches grises. En septembre, c’est au tour des oiseaux chanteurs comme les fauvettes et les rossignols. En octobre et en novembre, ce sont les pigeons ramiers, les grues cendrées et les oies sauvages. Les oiseaux mettent deux à quinze jours pour effectuer cette descente de plus de 2 500 km. Un peu partout sur leur parcours, ils cherchent des zones de nourrissage et de repos favorables.
La Lorraine en compte de nombreuses. Les plus prisées se trouvent en Meuse autour du Lac de Madine, de l’Etang de Lachaussée et du site de Billy-les-Mangiennes. Un millier de grues y a d’ailleurs passé l’hiver dernier. Il a été aménagé par le Conservatoire des Espaces Naturels de Lorraine (CENL) qui y a acquis un dortoir, des prairies et des cultures environnantes sur plus de 72 hectares, ainsi qu’un étang voisin de 130 hectares. En Moselle, la Plaine du Bichwald, près de Faulquemont, l’Etang de Lindre et le Lac du Mirgenbach à Cattenom servent également régulièrement d’haltes migratoires. Dans les Vosges, le Col du Plafond est enfin tout aussi renommé.
(Source : RL du 11/11/2014)