93 CDI devraient être signés cette année en Lorraine sur les installations de Recherche et de Développement (R & D) de Maizières-lès-Metz et de Gandrange pour les aciers longs. 85 seraient alloués au premier site, 8 au second. Depuis fin 2011, tout recrutement était bloqué, afin de réduire les coûts. Ces effectifs, composés à 50 % d’ingénieurs et à 50 % de techniciens, sont amenés à renforcer et à remplacer les compétences qui ont quitté l’entreprise entre-temps. Cette vague de recrutement traduit l’importance de la R & D dans le groupe qui y consacre actuellement plus de 200 millions d’euros par an.
Le sidérurgiste peut s’appuyer sur la qualité de sa recherche en Lorraine pour développer de nouveaux aciers toujours plus légers, entre l’aluminium et le composite. Dans ce cadre, il a dernièrement lancé Fortiform, une gamme d’acier destinée aux pièces de structure de l’automobile. Moins résistant que l’Usibor produit à Florange, le Fortiform est un produit à très haute résistance pour l’emboutissage à froid qui permet des économies de poids supplémentaires jusqu’à 20 %. Acier dur et résistant mais aussi plus adapté au formage, il est obtenu grâce à un processus spécifique au moment du traitement thermique très pointu de l’acier. Conçu et développé chez ArcelorMittal Research à Maizières-lès-Metz et à Chicago, il sera fabriqué à Gand et à Liège. Il équipera à partir de 2016 des véhicules de PSA Peugeot Citroën, ainsi que d’autres constructeurs européens comme Renault ou Volkswagen.
CV57
19 septembre, 2014 à 1:22
C’est publicitaire, mais on va pas bouder son plaisir dans cette période pas trop favorable, et c’est donc super. Il faut développer dare-dare et localement les moyens de calculs qui vont avec.
Groupe BLE Lorraine
6 novembre, 2014 à 21:14
Pendant qu’ArcelorMittal annonce fièrement les 700 embauches en cours de réalisation en 2014, la Confédération Générale du Travail (CGT) réplique en évoquant les 3 000 personnes amenées à quitter l’entreprise (retraites, départs naturels, etc.) en 2014 et 2015 (2 000 selon la direction) et le gain de productivité énorme que le groupe financier espère en retirer. Selon les syndicats, l’acier n’est plus produit en Lorraine, mais seulement transformé. Il fallait conserver les hauts-fourneaux. Contrairement aux accords, ArcelorMittal reconnaît maintenant « qu’il n’est pas possible de les rallumer ».
La question de l’approvisionnement en acier, venant de Dunkerque pour ArcelorMittal à Florange, de Duisbourg pour Gandrange, et d’Angleterre pour Tata Steel, dont l’usine serait prochainement reprise par le financier Gary Klesh, est cruciale.