Un problème de mouvement du sol a été détecté sous le Galaxie d’Amnéville, la salle de spectacle du Grand Est. Cette dernière a été construite il y a une vingtaine d’années sur un seul et même crassier surplombant la cité thermale, dont le laitier gonfle en fonction des conditions climatiques et lève le sol d’une coursive. Si les sondages réalisés n’ont pas révélé la présence d’une faille menaçante comme certaines rumeurs l’affirmaient, ils ont néanmoins permis d’identifier un problème de changement de masse du sol du à de l’humidité. Il va donc falloir casser la dalle de la salle par endroits et araser le laitier de manière à créer un vide sanitaire. Les gonflements ne devraient ainsi plus avoir d’impact sur la dalle. Des pieux seront par ailleurs enfoncés à au moins sept mètres de profondeur, afin de maintenir cet espace relevé. L’ensemble de ces travaux, qui devraient s’étaler sur dix semaines, représente une enveloppe de 400 000 euros pour la ville d’Amnéville, propriétaire des murs. Celle-ci vient s’ajouter au million d’euros consenti pour réparer en urgence des poutres délabrées du complexe piscine-patinoire, autre fleuron de la cité thermale en partie fermé.
A noter que le Galaxie, à qui il manque 1,74 millions d’euros, est actuellement placé en redressement judiciaire. Pour sortir de cette situation délicate, la grande salle de spectacle devrait bénéficier d’une subvention d’équilibre de 160 000 euros par an pendant dix ans de la Ville, qui détient 61 % du capital, mais qui accuse elle-même une dette de 43 millions d’euros.
(Source : RL du 11/06/2014 et du 13/08/2014)
Groupe BLE Lorraine
24 août, 2014 à 20:34
La chambre commerciale du Tribunal de Grande Instance de Metz a dernièrement accordé un délai d’un mois et demi au directoire de la société d’économie mixte Le Galaxie avant que celle-ci ne soit fixée sur son avenir. Il s’agit ainsi d’une ultime prolongation de la période d’observation ouverte depuis le 28 août 2013. La même juridiction avait alors prononcé la mise en redressement judiciaire de l’une des plus grandes salles de spectacle de France qui avait démarré en 1991. Sa situation intéresse d’ores et déjà deux repreneurs potentiels, le groupe Lagardère, qui se positionne dans un monde du spectacle traversé par d’importants mouvements de capitaux, et la société Vega, avec dans son sillage le tourneur nancéien Label LN. L’arrivée du Galaxie dans le giron de Vega constituerait un tournant stratégique dans la région, dans la mesure où l’entreprise gère déjà le Zénith de Nancy et le Palais Omnisport des Arènes à Metz.