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Des légendes de Mécleuves en Pays Messin

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De nombreuses légendes entourent le village de Mécleuves, en Pays Messin. En voici quelques-unes :

Le diable en visite

Un jour, frappant à la porte du maire, le diable fut reçu par la belle-mère du premier magistrat. Epouvanté par la laideur de cette femme, il eut un mouvement de recul. L’ayant reconnu, celle-ci claqua la porte sur ses griffes, puis saisit un fer rougi au fourneau pour griller les griffes de Satan qui hurla « O, mes cleuves ! » (O mes ongles !). D’où le nom du village.

Diable Mecleuves 2

Les jeteurs de sorts

Les habitants de Mécleuves sont surnommés les « Blancs bâtons », du nom de l’instrument utilisé par les anciens qui se livraient à la magie noire. Pour jeter leurs sorts, ils utilisaient soit une branche d’acacia ou de coudrier coupée d’un seul coup avec un couteau ou une hache neuve pendant la deuxième phase de la lune, soit un bâton en bois dur, percé par une tige d’acier magnétisée, doté d’un grand pouvoir.

L’écurie envoûtée

Dans les années 1870, le paysan de l’une des fermes de Mécleuves lâcha comme chaque matin ses bêtes pour qu’elles aillent à l’abreuvoir. Une bonne femme à la fontaine, qui observait le jeune cheval qui caracolait en tête, proféra quelques menaces en patois. Le lendemain, le cheval se cassa une jambe. Quelques jours plus tard, une vache mourut, puis à nouveau un cheval.

Le paysan envoya alors son commis quérir le devin, un berger de Varize. L’homme s’enferma dans la grange, ingéra un verre de vinaigre et se mit à vociférer. Il ressortit, fit enlever la pierre qui surmontait la porte de l’écurie et en retira un nid fait de cheveux de femme, dans lequel logeait une grande araignée. Le sort fut levé. Il était temps, la prochaine victime devait être le paysan lui-même !

Le trésor englouti

A la sortie du lieu-dit Lanceumont, en direction de Mécleuves, la route se fait étroite et descend jusque dans une sorte de cuvette naturelle, toujours marécageuse.

Un jour, en l’an 1804, trois calèches gardées par des hommes en armes, venant de Courcelles-sur-Nied, s’approchèrent du passage délicat. La première passa, de justesse. La seconde, lourdement chargée, glissa, patina et tomba dans le fossé …avant de s’enfoncer mystérieusement dans le sol, précisément entre l’actuel court de tennis et la Boudière. Le cocher de la troisième voiture, affolé par le phénomène, fit demi-tour à toute allure. La voiture disparue contenait le solde des régiments de l’Empereur. Le trésor n’a jamais été retrouvé.

(Source : RL du 20/07/2014)

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