Accueil Actualité La Lorraine, un no man’s land économique

La Lorraine, un no man’s land économique

3
0
173

On n’ose même plus imaginer dans quel état serait la Lorraine si le Luxembourg n’était pas à côté. En donnant du travail à près de 100 000 travailleurs frontaliers lorrains, le voisin compense un peu le manque cruel de projets d’avenir et d’envergure. Notre région est devenue un no man’s land économique que Paris laisse soigneusement dépérir depuis la fin du Texas lorrain.

Souvent oubliée, la Sarre compte tout de même quelques milliers de résidents lorrains et accueille encore chaque jour 18 000 travailleurs frontaliers. D’ici quelques années, ce nombre pourrait s’élever. En effet, en plus des entreprises sarroises qui sont prêtes à venir chercher en Lorraine la main-d’œuvre dont elles ne disposent plus sur place, l’administration et le système scolaire du Land auront également besoin de Lorrains pour mener à bien la Frankreichstrategie, qui doit rendre, d’ici 30 ans, la Sarre complètement bilingue.

Charger d'autres articles liés
Charger d'autres écrits par Groupe BLE Lorraine
Charger d'autres écrits dans Actualité

3 Commentaires

  1. Balthar

    20 février, 2014 à 11:41

    Pour le Luxembourg c’est près de 75 000 travailleurs frontaliers Lorrains,non 100 000 !!
    Ce dernier chiffres c’est prenant en compte l’Allemagne et la Belgique… ;)

  2. zn0rg

    23 février, 2014 à 5:50

    Moui, le luxembourg a certes un rôle important (comme dans toute région frontalière), mais l’endroit qui s’en sort le mieux niveau emploi reste l’AU de Nancy et cela n’a rien a voir avec ce travail frontalier.

  3. Yannick

    5 mars, 2014 à 17:05

    Nancy ne s’en sort pas vraiment mieux, mais son dynamisme relatif est dû en plus grande partie à sa propre richesse créée.
    C’est un peu moins vrai à Metz où le dynamisme (à peine moins dynamique que Nancy) est plus dû à l’effet Luxembourg.

Laisser un commentaire

Consulter aussi

Santé : l’unité lorraine encore fragile

Clairement affichée au début des années 2000, la volonté d’implanter au CHU de Nancy-Brabo…