Suite aux annonces et aux intentions de certains irresponsables politiques français de réduire le nombre de régions, nous entendons et lisons çà et là des hypothèses et des solutions envisagées toutes aussi stupides les unes que les autres au sujet de la Lorraine. Par exemple, certains évoquent la possibilité de fusionner la Lorraine avec l’Alsace, d’autres avec la Champagne-Ardenne, voire même avec la Franche-Comté ! Pire, un démantèlement de la Lorraine entre Champagne et Alsace est parfois avancé !
Certes, ces visions réductrices résultent pour la plupart de technocrates parisiens complètement déconnectés de la réalité, qui, aussi coincés dans leur bureau que dans leur esprit, estiment qu’il est nettement plus facile de taper sur les collectivités territoriales que de remettre en cause leur propre fonctionnement et leur administration jacobine. Mais non d’une pipe soyons ambitieux ! On reproche trop souvent, et à juste titre il faut bien l’avouer, aux Lorrains ne pas avoir assez d’ambitions, d’être trop timorés. Eh bien c’est l’occasion de prouver le contraire, d’être créatifs et imaginatifs, de réfléchir et de se poser les bonnes questions sans tomber dans la facilité des raisonnements prémâchés ! Ainsi pourquoi vouloir absolument limiter et réduire la Lorraine à ce qu’elle n’est pas ?
C’est la raison pour laquelle, nous, nous proposons de faire de ces annonces à la con une opportunité. Comment ? En profitant tout simplement de l’occasion pour récupérer par fusion des territoires qui nous appartiennent de droit et qui sont aujourd’hui en Alsace ou en Champagne. A commencer par exemple, et pour ne citer que ceux-là : La Mothe et le Bassigny, l’Alsace Bossue, plusieurs vallées vosgiennes qui se sont également perdues en Alsace, ainsi qu’un bout des Ardennes. L’idée est de reconstituer une grande Lorraine, forte, puissante et capable de retrouver la place qui est la sienne en Europe.
Soyons fiers de notre région, de notre histoire et de notre culture ! Les Lorrains doivent maintenant arrêter de subir les restructurations en tout genre et s’affirmer une fois pour toute !
Clément
18 janvier, 2014 à 13:51
Vous me faites plaisir là !
Léo Zugmayer
18 janvier, 2014 à 21:39
Fusionner la Moselle et l’Alsace pourquoi pas mais imaginez-vous un instant un Meusien et un Haut-Rhinois dans la même région ?
Un éclatement de la Lorraine entre la Champagne et l’Alsace semble adéquat. En effet la moitié de la Moselle, et les pays de Sarrebourg et de Bitche en premier, ont des cultures germaniques tout comme l’Alsace bossue. Les gens qui y vivent sont tous attirés par l’Alsace et tourne le dos au reste de la Lorraine !
Parallèlement les Lorraine francophone a toujours vu ses homologues germanophones d’un mauvais œil mais rien n’empêche un Meusien de côtoyer un Champenois.
LORam
19 janvier, 2014 à 22:58
Le mieux est de demander à la population, hein … qu’en pense t elle? a quand un vrai sondage, au porte à porte?
Avec un président du conseil régional favorable à une fusion voir un éclatement, il en rêve le coquin, il suit bien les ordres … détruire la LORRAINE.
L’affaire est à prendre très au sérieux … C’est quand la prochaine manif?
LORam
19 janvier, 2014 à 23:04
ah oui pour la culture germanique …
eh ben quoi?
C’est une chance d’avoir plusieurs langue, et je vous signale qu’historiquement notre duché puise son énergie dans la culture germanique depuis la nuit des temps. La frontière était la Meuse, la rivière pas le département. Et qu’il y a toujours eu coexistence de plusieurs langues.
Pour certains l’esprit est très étroit. La LORRAINE doit retourner à ses sources, l’indépendance … faire action sur le traité de Vienne.
CrapaudVert57
20 janvier, 2014 à 0:02
Bonsoir,
Il est question de quelques milliards d’économie, par effet d’échelle sur le fonctionnement d’une ou plusieurs couches d’organisations administratives. Vous semblez bien surs que la question bien importante du Bassigny soit à cette échelle ?
Herlock
9 avril, 2014 à 10:52
Valls a remis ça hier sur le tapis, preuve s’il en est que le projet est bien d’actualité. D’abord sur la base du volontariat, ensuite de manière forcée si ça ne va pas dans le bon sens.
De mon côté, je sais que les alsaciens refuseront de fusionner avec la Lorraine, ils accepteront seulement une fusion de leurs deux départements.
L’Université de Lorraine qui vient d’être créée a un fonctionnement plutôt bancal pour le moment, que va-t-on faire si fusion il y a avec l’Alsace? On fusionne les deux universités? Encore de l’argent public dépensé inutilement dans ce cas.
vosgien
2 juin, 2014 à 22:13
Le projet de réforme territoriale actuellement proposé au débat public propose la fusion des régions Lorraine, Alsace et Champagne-Ardenne. L’objectif affiché est de créer, sur l’ensemble de la surface de la république française, un petit nombre de régions ayant « une taille critique » afin d’être compétitive sur le plan international.
Ces vastes ensembles administratifs sont rejetés majoritairement par les populations concernées. Le gouvernement affectant la surdité face aux réclamations légitimes du peuple, souhaite accélérer la démarche et passer outre. Aucune consultation populaire n’est envisagée. On sait trop que le peuple risque de mal voter.
Ces vastes ensembles administratifs n’ont aucune existence culturelle, économique, historique, sociale et populaire. Ils ne représentent rien et n’existent qu’en raison d’impératifs de compétitivité absurdes. Comment croire qu’un ensemble, même comptant 5 millions de Lorrains, Alsaciens et Champenois, pourra espérer lutter sur le même plan que la Chine ou l’Inde démographiquement milliardaires ?
Quelle que soit la taille qu’on lui donne, quelle que soit la forme qu’on lui donne, même si on bétonne toutes ses campagnes et toutes ses montagnes, même si on canalise ses rivières et qu’on tarit ses ruisseaux, même si on en tire toutes les ressources du sous-sol, même si on pollue l’air qu’on respire, quand bien même elle ne serait plus qu’une usine géante où des esclaves rampent jours et nuits, la Lorraine ne peut pas être compétitive face à la Chine.
La notion de « taille critique » donnée à un ensemble géographique n’est jamais explicitée par les gouvernants. Cette notion est une escroquerie intellectuelle. Il n’est pas de taille critique qui ne soit associée à un indicateur économique quelconque. La taille critique d’un point de vue démographique ne peut pas être la même que liée à la croissance ou aux volumes d’échanges financiers. En revanche, aucun indicateur économique ne prend en compte la volonté du peuple qui vit sur le territoire en question.
Le projet de réforme territoriale est un asservissement à l’impératif financier. La politique austéritaire imposée par le dogme économique libéral pousse à faire des économies. Personne ne sait, aujourd’hui, chiffrer les économies que peut engendrer cette réforme. Personne ne sait même si les économies d’échelle qui nous sont promises se réaliseront effectivement. En revanche, chacun voit bien que le pouvoir politique local s’éloignera de plus en plus coupant encore un peu plus le peuple de ses élus et poussant encore plus le peuple dans les bras du fascisme. La démocratie coûte-t-elle trop cher ?
Le projet de réforme territoriale est une négation de l’Histoire. La Lorraine, l’Alsace et la Champagne constituent trois régions bien distinctes avec des parcours historiques différents. Il n’est pas inutile de rappeler que jusqu’en 1766 la Lorraine fut une nation indépendante et que l’idée « d’Alsace-Lorraine » est une invention allemande post-1870. Après avoir massacré une grande partie de la population lorraine durant la guerre de Trente Ans, après avoir annexé la Lorraine et l’avoir conduit dans une succession de guerres, après lui avoir pompé les ressources du sous-sol puis avoir mis sa population au chômage, la France souhaite-t-elle vraiment la disparition pure et simple de la Lorraine ?
Une région, ce n’est pas seulement un ensemble de données statistiques. Une région c’est un lieu de vie, dans lequel un peuple composé d’individus libres, de citoyens émancipés constitutifs en quelque sorte d’une petite nation, c’est un territoire sur lequel vivent des hommes et des femmes. L’impératif budgétaire qui obsède les gouvernants ne doit pas servir de justificatif à la destruction administrative, culturelle et sociale d’une région.
Pour toutes ces multiples raisons, la Lorraine refuse le projet de réforme territoriale actuellement proposé. Celui-ci constitue ni plus ni moins que la destruction de la Lorraine. La seule région épargnée par cette réforme sans colonne vertébrale est la Corse. Les gouvernants ont-ils peur des indépendantistes corses ? Si c’est le cas, c’est valider la politique de la terreur. Alors, faut-il en venir à suivre cet exemple ?
Nous ne sommes pas hostiles à une réforme territoriale. A la condition que celle-ci respecte la volonté du peuple. A la condition que celle-ci respecter l’Histoire des régions qui composent la France. A la condition que celle-ci ne soit pas dictée par le dogme économique libéral. Peu importe à la Lorraine d’être plus petite, moins peuplée, moins productive que ses voisins, elle n’a pas la prétention d’être supérieure à quoi que ce soit. La hiérarchie des territoires, la compétition effrénée, cela ne nous intéresse pas. Il n’y a ni inférieurs, ni supérieurs, chaque région n’est ni meilleur ni pire, chaque région est simplement unique. La Lorraine est unique.
Lothringer
3 juin, 2014 à 0:30
Rien à rajouter! Bravo. Les Lorrains doivent prendre conscience que notre lorraine est unique! Que des gens ce sont même battus pour la défendre, notamment à Lamothe en Bassigny, que la France s’est empréssée de détruire pierre par pierre, et de mettre ce bout de Lorraine en Champagne-Ardenne! « car symbole de la résistance Lorraine à la France ». Pour certain, qui pense être plus proche de l’Alsace. Il faut savoir que l’Alsace bossue, et des vallée du sud de l’Alsace sont Lorraines d’origine. Mis en Alsace à la même époque où le village de Jeanne d’arc à était rattaché à la Lorraine et la forteresse de Lamothe mise en Champagne,que le drapeau Lorrain a vu le jour à Bitche, et que la Lorraine est née officiellement à Prüm, qui est actuellement en Allemagne! Les Lorrains sont un peuples à plusieurs origine, plusieurs langue et à culture convergente et non divergente! Faut pas oublié aussi que le Duc de Lorraine est germanophone! Je suis germanophone et je vous dis un grand VIVE LA LORRAINE!!
mangeot didier
28 août, 2018 à 22:09
bonjour, c’est en 1969 seulement, (il y a 49 ans), qu’ont débuté les premiers pourparlers pour envisager un rapprochement entre le département de la moselle 57 (attaché administrativement à l’alsace-strasbourg) et nancy 54 pour former l’académie de nancy-metz.
Ne parlons pas d’antagonisme entre la lorraine et l’alsace, les populations savent vivre en harmonie, elles ne sont pas pugilistes, la lorraine est, et sera toujours une région trans-frontalière,salutations,M.D.