Pays de frontières et de passages, la Lorraine est la destination numéro un des demandeurs d’asile en France. Si la Moselle était jusqu’à présent le territoire lorrain le plus touché par le phénomène, le nombre d’immigrés a plus que doublé en un an en Meurthe-et-Moselle. Une centaine de plus y débarquent chaque mois, principalement en provenance des Balkans et du Kosovo. Mais presqu’aucun ne repart.
Selon les données de la préfecture de Meurthe-et-Moselle, 527 personnes sont officiellement arrivées en 2011, 1 083 en 2012 et plus de 800 à fin du mois de septembre 2013. Cet afflux sans précédent provoque évidemment la saturation totale du dispositif d’hébergement. Le département dispose en effet de 430 places en centres d’accueil. Des chambres d’hôtels ou en foyers de jeunes travailleurs sont donc louées, moyennant 11,20 euros par personne et par jour. La situation est d’autant plus complexe que toutes les places créées sont bien entendu systématiquement absorbées par les nouveaux arrivants. A tel point qu’une caserne de Vandœuvre-lès-Nancy a d’ores et déjà été réquisitionnée dans l’urgence pour cet hiver.
Sauf qu’au bout d’un moment, il faut peut-être se dire qu’on ne peut plus accepter toute la misère du monde. On n’en a de toute manière plus les moyens, en Lorraine plus qu’ailleurs. Quelle moralité y a-t-il à prendre de l’argent à des citoyens de plus en plus pauvres pour le donner à des personnes, qui pour certaines d’entre elles, ne cherchent pas à s’intégrer et à créer de la valeur ajoutée, mais simplement à profiter gratuitement et tous frais payés du système, dont elles connaissent les rouages et les failles mieux qui quiconque sans pour autant parler la langue ?
olivier
31 octobre, 2013 à 5:47
Bravo, joli discours d’extrême droite
Groupe BLE Lorraine
2 novembre, 2013 à 11:13
Ce n’est pas un discours d’extrême droite. Celle-ci est d’ailleurs aux antipodes de nos valeurs et conviction. On ne peut simplement pas continuer à nier la réalité si on veut enfin sortir la Lorraine de l’ornière.
Christian
3 novembre, 2013 à 18:48
Constater des évidences, comme le nombre croissant d’immigrants et la pauvreté du pays, met en exergue les difficultés auxquelles la France doit répondre.
Et la Lorraine, malgré une situation géographique très favorable, paie cash les difficultés du moment.
Pour finir, toute opinion qui n’est pas dans le discours « bien pensant » n’est pas forcément d’extrême droite.
Marcel
4 novembre, 2013 à 8:55
J’approuve ce discours. En effet, La France et en particulier la Lorraine terre d’asile est une évidence que l’on ne peut pas nier. Et il faut s’en réjouir. La Lorraine a suffisamment souffert tout au long de son histoire et le siècle passé en est l’exemple pour être à l’écoute de son prochain.Toutefois, ce sont les classes dites moyennes et particulièrement les classes moyennes supérieures qui en paient les conséquences. Ce sont ces classes que l’on continue à ponctionner pour alimenter les caisses d’aides sociales à destination de personnes qui ont très bien compris le mécanisme et qui l’assument!
Groupe BLE Lorraine
6 novembre, 2013 à 22:54
Le bidonville de l’Avenue de Blida, à Metz, a dernièrement été démantelé. Les occupants ont été relogés dans toute la Lorraine. Le 19 juin 2013, 151 demandeurs d’asile s’étaient installés sur le parking de l’ancien dépôt des TCRM. Fin octobre, ils étaient près de 700 à s’y entasser, dont de nombreux enfants. Il est fort à craindre que la situation se renouvelle en raison des nouveaux arrivants qui débarquent toujours plus nombreux chaque semaine sur les bords de la Moselle.