En octobre 2009, dans le cadre des compensations aux iniques et odieuses restructurations militaires promises par Nicolas Sarkozy, 1 500 emplois publics devaient être transférés à Metz. 625 d’entre eux devaient voir le jour avec l’arrivée de l’INSEE (Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques).
A l’heure actuelle, si 4 000 militaires ont d’ores et déjà déserté la cité lorraine, seulement 185 statisticiens, dont 54 agents volontaires, provisoirement installés dans les locaux de TDF à Metz-Technopôle, sont venus. Ils ne devraient finalement pas être plus que 400 d’ici 2016, ce qui n’a pas franchement fait « tilter » les élus locaux et la presse locale folklorique lors de la venue du ministre français de l’industrie pour annoncer cette « nouvelle ». Selon la préfecture, 1 477 emplois publics devraient toutefois être créés au total à Metz dans diverses administrations. 1 021 seraient effectifs aujourd’hui.
A noter enfin que le Pôle statistiques messin s’implantera dans l’ancienne gare d’ici 2017, une fois que celle-ci aura été réaménagée moyennant un investissement de 14 millions d’euros. La direction régionale de l’INSEE à Nancy sera également préservée.