Depuis la fermeture de la Base Aérienne 128 de Metz-Frescaty (voir : http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2011/09/25/comment-paris-a-sacrifie-la-ba-128/), les spéculations sur l’avenir de cette immense friche militaire vont bon train. Porteur de nouveaux projets sportifs, le Conseil Général de la Moselle espère voir les choses avancer rapidement. Les heureux élus pourraient se nommer Moselle Open, Metz Handball et FC Metz.
L’ancienne BA 128 est en attente de reconversion (Crédits photo : france-air-otan.blogspot.de)
La BA 128 pourrait en effet accueillir une Arena de 5 000 à 10 000 places pour l’organisation d’évènements sportifs et culturels. On pense naturellement au Moselle Open et au Metz Handball qui bénéficieraient ainsi d’une salle de haut niveau desservie par une ligne ferroviaire et l’autoroute A31 à proximité.
Le FC Metz pourrait également y trouver son compte avec l’installation sur 30 hectares d’un tout nouveau centre de formation de catégorie 1, comprenant un hôtel, un restaurant, trois pelouses d’entraînement et un grand centre commercial. Mais quid de la construction d’un nouveau stade dans ce nouvel environnement ? La BA 128 constituerait en effet une opportunité unique de définitivement régler ce problème (voir : http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2011/05/23/saint-symphorien-ne-sera-pas-agrandi/).
La création d’un centre de Ligue, dont le coût avoisinerait 1,5 millions d’euros, serait d’ores et déjà financée par l’ASPTT Metz. La Moselle Sport Academie (voir : http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2012/06/03/creation-de-la-moselle-sport-academie/) viendrait également se greffer à cet équipement.
Au final, le projet ressemblerait à un INSEP (Institut National du Sport, de l’Expertise et de la Performance) mosellan. Les présidents du FC Metz, du Metz Handball et du Moselle Open seraient prêts à se lancer dans cette aventure mais pas sans l’appui des politiques. Le président du Conseil Général de la Moselle indique qu’un tel chantier prendrait « 5 à 10 ans » pour voir le jour.
Nous devrions en savoir plus d’ici un mois puisque les différents acteurs doivent se réunir pour évoquer ces projets.
Bruno CAIANI, Rédacteur en chef de SportLorraine.com, pour le Groupe BLE Lorraine.
Retrouvez l’article original sur http://www.sportlorraine.com/moselle-ba-128-lavenir-cest-le-sport/.
Fred
20 septembre, 2013 à 10:53
Je ne comprends pas pourquoi l’on ne peut jamais implanter à Metz ou dans son agglomération un service ou un équipement de dimension régionale. On nous parle en effet d’un INSEP mosellan?
Décidément, que d’acrobaties pour ne pas faire ombrage aux édiles nancéiennes !!! Mais cela donne encore une fois le sentiment que Metz ne peut pas représenter la Lorraine dont les frontières semblent désespérément hermétiques entre la Moselle et le reste du monde…
Les exemples sont nombreux dans le domaine universitaire, dans celui de la santé et cela continue…
Il est vrai que la maison régionale des sports est implantée à Nancy. Mais est ce que cela suffit à tout expliquer?
guill
21 septembre, 2013 à 18:59
Bonsoir,
En étant qu’un amateur dans le sport et pas un spectateur du sport, je me posais la question du besoin de ces équipement, notamment l’arène de « 5 000 à 10 000 places pour l’organisation d’évènements sportifs et culturels », qui me fait penser à la mauvaise passe que traverse actuellement le Galaxie d’Amnéville.
Guillaume
Groupe BLE Lorraine
21 septembre, 2013 à 19:12
Bonsoir,
en effet nous nous sommes posés la même question. Le Galaxie a une capacité de 13 000 places. C’est la seconde plus grande salle de France en termes de capacité après Paris-Bercy. Elle a déjà accueilli des matchs lors de la Coupe du Monde de Handball masculin en France en 2001. Alors pourquoi ne pas l’utiliser pour les grands évènements ? D’autant plus pour un tournoi comme le Moselle Open où presque personne de paye (invitations) et dont le public a largement les moyens financiers de faire 15 km pour se rendre à Amnéville.
Groupe BLE Lorraine
15 novembre, 2013 à 22:37
La BA 128 est un cadeau empoisonné. Regorgeant de foncier, l’agglomération n’avait pas besoin de ces 400 hectares supplémentaires qui pourraient lui coûter cher. Avant même de penser aux travaux de requalification, la collectivité va en effet devoir débourser chaque année 1,5 million d’euros en frais de gardiennage et d’entretien du site. Six millions d’euros sont déjà inscrits au budget pour ce seul poste. Une goutte d’eau dans l’océan des dépenses qui se profilent.