Les inquiétudes quant à l’organisation du Centenaire de la Grande Guerre en Meuse (voir : http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2011/02/16/ouvrir-verdun-et-la-meuse-au-tourisme/) se font de plus en plus pressantes. Alors que le Tour de France pourrait symboliquement faire étape à Verdun l’an prochain, les guéguerres stériles entre le président du Conseil Général de la Meuse et le maire de Verdun resurgissent à la moindre occasion (voir : http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2011/08/14/verdun-capitale-mondiale-de-la-paix/). Et nous ne pouvons que constater les dégâts, à l’image de l’Office de Tourisme municipal et de la Maison du tourisme départementale qui se font face dans la Cité de la Paix. Une grande partie de la Meuse est paralysée depuis trop longtemps par ces querelles intestines et une quasi-absence de décisions fortes.
Contrairement aux apparences, Verdun et la Meuse ne sont pas prêts pour le Centenaire de la Première Guerre Mondiale (Crédits photo : i-defense.org)
Le morcellement en une multitude d’organismes et d’associations des acteurs de la Mémoire dans le département nuit à la lisibilité et à l’attractivité du patrimoine meusien. Il limite les retombées économiques et touristiques et ternit la dimension universelle des commémorations. Il ne faut en effet pas oublier que la Meuse a complètement loupé l’achat de la magnifique collection Verney, à la base de la création du Musée de la Grande Guerre de Meaux (voir : http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2013/08/18/comment-la-meuse-a-loupe-le-musee-de-la-grande-guerre/). Elle lui était pourtant promise !
Pour toutes ces raisons, le Groupe BLE Lorraine appelle à l’Union Sacrée en Meuse et en Lorraine, afin de bénéficier des lumières et des projecteurs du Centenaire de la Première Guerre Mondiale. Il est grand temps de se mettre en ordre de marche. La Somme est de son côté archi-prête. Toutes les classes britanniques enverront deux élèves à la découverte des Champs de Bataille. La Meuse doit en profiter.
Groupe BLE Lorraine
18 octobre, 2013 à 22:13
« Je viens de la Citadelle 1647. Je suis la première pierre ici posée, 23 juin 1963 ». Ces mots gravés en rouge sont encore lisibles sur le bloc de pierre terni par les ans. Il y a cinquante ans, la première pierre du Mémorial de Verdun était en effet posée. Quatre ans plus tard, en septembre 1967, le bâtiment était inauguré. La pierre renfermait un parchemin qui a sans doute été déposé par les fondateurs du Mémorial, en présence notamment de l’académicien et ancien combattant Maurice Genevoix. Le parchemin, enfermé dans un épais tube de plomb, a dernièrement été retrouvé lors des travaux d’agrandissement du Mémorial. Fermé au public jusqu’en novembre 2015, une partie de ses collections a été transférée au Centre mondial de la Paix. Le parchemin rejoindra le nouveau Mémorial lorsqu’il sera achevé. Un nouveau parchemin sera alors déposé dans la pierre quand la première pierre de l’extension sera posée.
Rappelons que le Mémorial de Verdun est née de l’idée de trois anciens combattants, en souvenir de leurs camarades tombés sur le champ de bataille, lors du congrès de l’association Ceux de Verdun à Bordeaux en 1959.
Groupe BLE Lorraine
10 janvier, 2014 à 23:37
Paradoxalement, c’est en Meuse et à Verdun, pourtant si emblématique de la guerre des tranchées, que les préparatifs de la commémoration du Centenaire de la Première Guerre Mondiale sont le moins avancés. Du coup, tous les temps forts internationaux de 2014 ont été programmés ailleurs.
Une souscription nationale a été lancée tardivement, en septembre 2013, pour financer des routes et des sentiers de découverte et mettre en valeur près de 300 vestiges. Si la restauration de l’Ossuaire de Douaumont a été menée à son terme, celle du Mémorial ne sera achevée qu’en 2016 pour le centenaire de la Bataille de Verdun. Ce dernier doit devenir le plus grand musée franco-allemand de la Grande Guerre.
Groupe BLE Lorraine
15 juin, 2014 à 17:04
Des journalistes du monde entier se déplacent sur les champs de bataille de Verdun en cette année d’ouverture du centenaire de la Grande Guerre. Une chaîne de télévision russe a par exemple dernièrement filmé l’Ossuaire de Douaumont et le panorama impressionnant que l’on peut observer depuis le haut de la tour. Au même moment, une chaîne japonaise faisait une émission en direct. Cette dernière avait monté trois plateaux : l’un au milieu de la nécropole et les deux autres à proximité du bâtiment, dont un devant la plaque de bronze rappelant l’un des gestes les plus symboliques de la réconciliation franco-allemande, à savoir la poignée de main entre le président français François Mitterrand et le chancelier allemand Helmut Kohl le 22 septembre 1984. Une image très connue au Japon.