Briquettes, Duchesse, bonbons à la groseille de Bar-le-Duc, etc. La Lorraine est riche de sa gastronomie et de ses friandises qui ont chacune leur histoire et leur légende.
Au chocolat, aux amandes, à la nougatine ou à la pistache, les dragées de Verdun sont présentes partout, notamment dans les bonbonnières des baptêmes, des communions et des mariages. Ces bonbons multicolores sont emblématiques de la tradition et du savoir-faire lorrain dans la fabrication de gourmandises sucrées. Un apothicaire les aurait créées en 1220 en cherchant un moyen de faciliter la conservation et le transport des amandes qu’il utilisait. Les apothicaires étaient en effet à l’époque les seuls à pouvoir faire le commerce du sucre. Il eût l’idée de les enrober de sucre et de miel durcis à la cuisson. Verdun devînt alors un centre important de fabrication. Le sucre de canne, rapporté du Moyen-Orient par les Croisés, remplaça ensuite le miel dans la confection des dragées en raison de l’apparence lisse qu’il permettait d’obtenir. La Maison Braquier perpétue encore cette fabrication artisanale et traditionnelle qui fait la renommée internationale de la dragée de Verdun. Créé en 1783, l’établissement est la plus ancienne confiserie encore en activité en France. La confection des dragées n’a quasiment plus évolué depuis deux siècles. L’amande, le miel et le sucre sont des produits fragiles. Les quinze employés les travaillent à la main et utilisent des turbines en cuivre de plus d’un siècle.
Dans les Vosges, la tradition est également au cœur de la fabrication des bonbons. En forme de bourgeons, de petites fleurs, de fruits, en pastille ou encore en plaque que l’on casse, ils différent selon les goûts et les saveurs. La Confiserie des Hautes-Vosges, située à Plainfaing, est l’une des plus célèbres du massif. Cette entreprise familiale a été créée en 1986. Elle emploie aujourd’hui 24 personnes et produit chaque année 250 tonnes de bonbons. Elle s’est fait une spécialité dans les sucres cuits au miel, aux bourgeons de sapin ou aux fruits des bois. Ceux-ci sont cuits à feu nu dans des chaudrons en cuivre, aromatisés, puis malaxés à la main une quarantaine de fois pour que la pâte soit homogène. Le secret de ses bonbons uniques réside dans leur fabrication artisanale. La confiserie utilise des huiles essentielles et des arômes naturels.
A Nancy, la bergamote est devenue reine. Cette douceur acidulée, conçues en 1850, est pourtant tombée en désuétude au début des années 1980. Depuis, un cahier des charges a été défini, afin de préserver une recette qui était malmenée par de nombreux confiseurs. Ce recadrage a permis de décrocher le Label Lorraine en 1993, une première en France pour une confiserie. Trois ans plus tard, la bergamote de Nancy obtenait une Indication Géographique Protégée (IGP). Aujourd’hui encore, elle est le seul bonbon protégé par une IGP en France.
La mirabelle, ambassadrice de la Lorraine par excellence, a aussi ses bonbons. La Chocolaterie Schmitt confectionne depuis 20 ans des mirabelles confites garnies de pâtes d’amandes. Le sucre rehausse le goût du fruit tout en conservant son moelleux.
Groupe BLE Lorraine
18 décembre, 2013 à 23:24
La Confiserie des Hautes-Vosges, située à Plainfaing, a dernièrement reçu une commande de 1 800 kg de bonbons, soit l’équivalent de mille boîtes de divers parfums (bourgeons de sapin, eucalyptus, etc.), du Marché de Noël de Moscou, qui se tient sur la Place Rouge. L’entreprise approvisionne également les marchés de Metz, Strasbourg, Reims, Colmar, Mulhouse, Obernai, Riquewihr ou encore Paris. La commande russe devrait encore accroître la notoriété du département.
La Confiserie des Hautes-Vosges est le cinquième site industriel le plus visité en France. Dans les Vosges, elle est le deuxième site touristique le plus fréquenté juste après le parc d’attractions Fraispertuis City.
Groupe BLE Lorraine
17 août, 2015 à 22:04
Avec 200 000 visiteurs accueillis en 2014, la Confiserie des Hautes-Vosges (CDHV), située à Plainfaing, est la cinquième entreprise la plus visitée en France et la première en Lorraine.