Les 5 et 6 octobre prochain, Metz célébrera sa 6ème et dernière Nuit Blanche (voir : http://forumdeslorrains.forumactif.com/t145-la-nuit-blanche-a-metz). La Ville a en effet décidé de créer une friche artistique, à l’image de La Fileuse à Reims, sur une partie de l’ancien dépôt des TCRM (voir : http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2012/04/08/nouveau-centre-de-maintenance-du-reseau-de-transport-messin/), Avenue de Blida.
La Nuit Blanche se met en sommeil. La friche artistique messine s’inspirera de celle de La Fileuse à Reims (Crédits photo : Collectif Cent Cibles)
5 000 des 20 000 mètres carrés du site seront ainsi transformés en un lieu de ressources mutualisées et de résidence pour le spectacle vivant et les arts plastiques. Il ne s’agira toutefois pas d’un espace de diffusion. La friche devrait également accueillir une « mini-école des Beaux-arts » le mercredi, dans le cadre de l’aménagement du temps scolaire, ainsi qu’une pépinière d’entreprises d’art et de design. Elle sera gérée par une partie de l’équipe de la Nuit Blanche et bénéficiera de certains crédits et du mécénat jusqu’à présent dévolus à la manifestation annuelle. Son coût de fonctionnement ne dépassera pas 300 000 euros. La moitié sera financée par la Ville de Metz, soit 150 000 euros, ce qui représente une économie de 90 000 euros par rapport au budget de la prochaine édition de la Nuit Blanche.
L’idée est donc de passer d’un évènement éphémère à un concept durable moins onéreux à quelques mois des prochaines échéances municipales. L’expérience sera tentée sur trois ans. Si elle est concluante, elle déménagera sur un autre site, afin que l’ancien dépôt puisse être vendu.
En attendant, la dernière édition de la Nuit Blanche proposera une trentaine d’événements le long des 18,5 km du tracé du Mettis qui sera inauguré par la même occasion, à raison d’un évènement toutes les deux stations. En l’absence de thème spécifique, les artistes ont simplement reçu pour consigne de concevoir une œuvre qui offre une lecture différente de jour et de nuit.
La Nuit Blanche, qui a permis de mettre en évidence le foisonnement artistique de la ville, s’arrête au moment où l’on ne s’y attendait plus.