Le Musée de la Grande Guerre a vu le jour à Meaux, aux portes de Paris et à 200 km des champs de bataille de Verdun. La Meuse peut nourrir d’effroyables regrets car la structure repose essentiellement sur la collection exceptionnelle d’un passionné, Jean-Pierre Verney. Celui-ci rêvait de voir ses trésors exposés dans un musée. C’est la raison pour laquelle il les avait proposés au Conseil Général de la Meuse en 1988. En vain car Rémi Herment, le président de l’exécutif départemental de l’époque, et ses conseillers n’ont pas trouvé d’accord avec le collectionneur. En bref, ils voulaient la collection, mais pas l’homme qui souhaitait être associé au projet. Une faute politique inadmissible que la Meuse et la Lorraine continuent de payer puisque la Communauté d’Agglomération du Pays de Meaux a acheté en 2005 les 50 000 pièces collectées durant 40 ans pour 600 000 euros. C’est désormais vers son musée que les médias du monde entier sont tournés, à l’image du New York Times.
La Musée a bêtement laissé échapper le Musée de la Grande Guerre
A la veille du Centenaire de la Grande Guerre (voir : http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2011/02/16/ouvrir-verdun-et-la-meuse-au-tourisme/), le coup est rude pour la Meuse, qui a fait du tourisme de mémoire son fer de lance. Qu’elle se console avec les déchets nucléaires (voir : http://blefondation.e-monsite.com/pages/cercle-de-reflexion/dechets-nucleaires.html), une autre de ses fautes politiques majeures, histoire de creuser définitivement son tombeau.