Le ministère français du budget a dernièrement décidé de réduire de 10 % sur quatre ans l’enveloppe annuelle de 85 millions d’euros accordée à l’INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité) qui emploie 220 personnes à Paris et 410 à Vandœuvre-lès-Nancy.
Cet organisme est chargé de mener des recherches sur la sécurité au travail. L’INRS étudie par exemple les risques chimiques, les risques psychosociaux, les troubles musculo-squelettiques, l’amiante, ainsi que les nanotechnologies et les autres technologies susceptibles d’altérer les conditions de travail. Il vise à prévenir ces risques et à éviter les coûts élevés qu’ils engendrent.
Cette diminution du budget devrait entraîner la perte de 60 à 80 postes au total, dont 50 en Lorraine. Cette dernière serait donc proportionnellement plus touchée que Paris. Certaines activités du centre devront être réduites. Des recherches seront arrêtées, mais aucun laboratoire ne fermera. La direction affirme qu’il n’y aura ni licenciement ni mutation. La baisse de dotation devrait être compensée par des non-remplacements de départs à la retraite.
Groupe BLE Lorraine
8 novembre, 2013 à 22:55
Afin de mesurer les risques liés aux nanomatériaux, l’INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité) pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles, basé à Vandœuvre-lès-Nancy, a dernièrement inauguré un laboratoire qui leur est spécialement dédié. Dans un environnement entièrement sécurisé de 500 mètres carrés, les chercheurs travaillent sur les risques associés aux nanomatériaux, en particulier sur la réalisation d’études de toxicité par inhalation, une des principales voies de contamination possibles au travail. Très peu de laboratoires disposent aujourd’hui des équipements nécessaires pour ce type de recherches. L’enjeu est pourtant de taille. Les nanomatériaux sont en effet de plus en plus nombreux dans les secteurs du BTP, de l’automobile, de l’agroalimentaire, des cosmétiques ou encore du textile.