Claas, entreprise de fabrication de machines agricoles, a investi huit millions d’euros pour remplacer sa ligne de peinture qui datait de 1963. Le nouvel équipement permet à l’usine d’améliorer sa capacité de production et son impact sur l’environnement.
L’usine de Woippy, qui est l’une des deux possédées par le groupe allemand en France, est spécialisée dans les presses agricoles. Ces machines sont utilisées pour faire des balles de foin, rondes ou carrées. Plus des trois quarts de la production sont exportés dans le monde.
La nouvelle chaîne, dont le chantier a duré quatorze mois, est quasiment entièrement automatisée. Elle repose sur le procédé de la cataphorèse. Développée dans l’industrie automobile, cette technologie utilise le courant électrique pour assurer une meilleure répartition de la peinture et une meilleure adhérence. La peinture sert avant tout de couche de protection contre la corrosion pour toutes les pièces exposées.
Sur la nouvelle ligne, l’eau utilisée est récupérée et retraitée, ce qui permet d’en diviser la consommation par trois. Les boues de peinture sont recyclées, tandis que les solvants sont captés et incinérés.
Grâce à cet équipement flambant neuf, Claas retrouve une certaine souplesse pour faire face aux pics de production en passant d’une capacité maximale annuelle de production de 4 000 presses à environ 5 000. Cette augmentation traduit la bonne santé du marché des machines agricoles.
Implantée à Woippy depuis 1959, l’usine, qui emploie 400 salariés et une centaine d’intérimaires en période de pics, est la plus ancienne installation industrielle à capitaux allemands en Moselle (voir : http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2011/01/22/la-lorraine-eldorado-pour-les-implantations-etrangeres/). Près de 290 000 presses sont sorties de ses lignes depuis sa création.