La coutume du Trimâzo se déroulait le premier dimanche du mois de mai. Généralement, une fillette jouait le rôle de coryphée. Habillée de blanc, la chevelure ornée de fleurs et de rubans, elle allait, suivie de deux autres jeunes filles également vêtues de blanc, par les rues de nos villes et villages. Elle entrait dans chaque maison et y chantait, tandis que ses deux compagnes dansaient devant la porte ou dans le corridor. A l’issue de la chanson, elle quêtait en l’honneur de mai. Parfois, elle recevait des œufs ou du chanvre.
Dans le langage celtique, Trimâzo signifie « trois enfants ».
A Metz, il n’y a pas si longtemps encore, les jeunes filles de chaque paroisse s’assemblaient et choisissaient entre elles celle qui leur paraissait à la fois la plus leste et la plus jolie.