En face d’Esch-Belval, les 300 hectares de la friche Micheville (voir : http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2010/01/10/en-route-vers-la-nouvelle-cite-du-xxieme-siecle/), propriété de l’Etablissement Public Foncier de Lorraine (EPFL), pourraient accueillir un parc de data centers d’ici quelques années (voir : http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2010/11/12/un-data-center-pour-le-pays-haut/). Une société de projet a été créée à cet effet. La demande de stockage et de sécurité des données informatiques est très forte, en particulier à proximité de la frontière luxembourgeoise. Cela permettrait ainsi de ne pas faire que du résidentiel en face de Belval (voir : http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2013/04/25/vers-une-economie-residentielle-a-esch-belval-cote-lorrain/).
Un parc de data centers pourrait voir le jour sur les friches de Micheville, en face de Belval (Crédits photo : Connie Zhou, Google)
L’idée d’équiper la friche de Micheville apparaît d’autant plus lumineuse qu’elle dispose du très haut débit grâce au réseau de fibre optique de la Moselle. Par ailleurs, la Lorraine est très bien desservie en production d’électricité à un prix stable (voir : http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2009/12/04/la-lorraine-comme-source-delectricite/). Toutes les conditions sont donc réunies pour accueillir des centres de stockage de données numériques. Rappelons que les flux informatiques transitent par des kilomètres de câbles avant d’être rangés dans des baies de serveurs informatiques. Pour fonctionner correctement, ces derniers doivent être hébergés dans des bâtiments très sophistiqués, car ils sont extrêmement énergivores. L’objectif est de stocker physiquement à un endroit les données que les entreprises auront à l’avenir de plus en plus de mal à gérer en interne, en raison des coûts que cela entraîne. Les bâtiments doivent par exemple être constamment tempérés, ventilés, voire refroidis, dans la mesure où les machines dégagent beaucoup de chaleur. De plus, la sécurité de l’alimentation électrique est indispensable.
Un premier bâtiment de 5 000 mètres carrés pourrait sortir de terre à Micheville. La vocation d’une telle infrastructure, qui représente un investissement de 50 à 100 millions d’euros, est de mutualiser l’ensemble des besoins et de louer à des entreprises une capacité à stocker des données, avec la possibilité d’y ajouter d’autres services. De grands groupes institutionnels de télécommunication, des banques et des compagnies d’assurance sont notamment intéressés.
A noter enfin qu’un data center permet de créer une trentaine d’emplois environ.