Le sauvetage des hauts-fourneaux de Hayange-Florange n’aurait pas représenté une bonne affaire selon les dires du directeur de la Banque Publique d’Investissement (BPI), Nicolas Dufourcq, prononcés en marge de la première réunion du comité national d’orientation de la banque. « La BPI a étudié le dossier » de l’usine ArcelorMittal de Hayange et a rendu un « arbitrage business » selon lequel « on aurait perdu beaucoup d’argent et ce n’aurait pas été un bon business ».
Les hauts-fourneaux de Hayange-Florange auraient dû être sauvés (Crédits photo : Groupe BLE Lorraine)
Rappelons que la BPI est dotée d’une force de frappe financière de 42 milliards d’euros, dont 10 milliards d’euros sont destinés à des investissements en fonds propres dans des entreprises. La nationalisation du site intégré de Hayange-Florange, stratégique et structurant pour le reste de l’industrie française, était évaluée à environ un milliard d’euros. La BPI aurait pu sauver Hayange-Florange, mais elle ne l’a pas fait pour des raisons financières à court terme. Comme M. Mittal (voir : http://forumdeslorrains.forumactif.com/t1479-siderurgie-arcelormittal-sacrifie-la-filiere-liquide-lorraine-sur-lautel-des-profits).
Rappelons de même que la BPI a également laissé tomber le programme Skylander (voir : http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2012/04/16/communique-du-groupe-ble-lorraine-sur-le-financement-du-skylander/) qui représentait pourtant une filière d’avenir. La Lorraine ne semble donc pas intéresser la BPI. Notre province n’a rien à attendre de la BPI, ni de la France, depuis des décennies maintenant.
Nous laisserons le soin à nos lecteurs de se faire une opinion sur la violence et le scandale des déclarations du directeur de la BPI.
bloggerslorrainsengages
3 mai, 2013 à 13:47
Hayange-Florange importe actuellement 235 000 tonnes de brames de Dunkerque, soit la marche d’un haut-fourneau. Pourquoi arrêter la filière liquide lorraine alors ?