Le Laminoir à Couronnes et à Barres (LCB) de Gandrange est, avec le centre de recherche et de développement associé, le seul rescapé du site qui avait été mis sous les feux des projecteurs par les promesses de Nicolas Sarkozy. Près de 17 millions d’euros d’investissements ont été réalisés en trois ans pour pérenniser cette belle installation et la rendre à nouveau compétitive. Une ligne de contrôle de 160 mètres de long a par exemple été construite en bout de laminoir, afin de parachever les produits juste avant leur livraison aux clients. Elle est capable de traiter quotidiennement 160 tonnes par poste. 6,5 millions d’euros ont également été investis pour pouvoir laminer des diamètres importants en barre et 1,5 millions d’euros pour rénover le four de réchauffage des billettes.
Le LCB de Gandrange est un outil unique. Il peut réaliser près de 500 aciers spéciaux différents du catalogue d’ArcelorMittal. Il permet par ailleurs d’assurer la production combinée de fil machine et barres dans des centaines de nuances d’acier et de diamètres avec deux profils (rond et hexagonal). Ce laminage de précision à haute valeur ajoutée s’intègre parfaitement dans la stratégie automobile du groupe, qui représente 95 % de la production du site. Cette trop forte dépendance pourrait néanmoins entraver le renouveau du LCB, dont il faudrait diversifier les débouchés.
310 personnes travaillent encore dans les installations de Gandrange. 24 salariés ont été embauchés en trois ans. Certains sont venus remplacer des départs à la retraite. Des sous-traitants accablés par la fermeture de l’aciérie ont aussi été recrutés, tout comme des apprentis formés au CFA de Yutz nouvellement créé. Enfin, quelques anciens de l’aciérie, mutés à Florange après 2008, ont retrouvé le chemin du LCB.
bloggerslorrainsengages
21 août, 2013 à 18:44
Les trois dernières années ont été extrêmement positives pour Gandrange. Le Laminoir à Couronnes et à Barres (LCB) revit. Des investissements ont été réalisés sur les fours et sur la ligne de contrôle. L’usine axe désormais sa stratégie sur des produits de niche haut de gamme spécifiquement conçus pour des sous-ensembles automobiles. 30 000 tonnes en sortent chaque mois. Ses solutions aciers sont développées au sein du Centre de recherches de Gandrange, qui est le laboratoire des produits longs d’ArcelorMittal pour toute l’Europe.