Il y a dix ans, la Lorraine était secouée par un séisme de magnitude 5,4 sur l’échelle de Richter. La secousse, qui a duré une dizaine de secondes, s’est fait ressentir dans plus de quarante départements, ainsi qu’en Belgique, au Luxembourg, en Suisse et en Allemagne, notamment dans le Bade-Wurtemberg, où une chaussée s’est ouverte.
Carte sismique du tremblement de terre de Rambervillers (Sources : BRGM, EDF, IRSN / sisfrance)
Le samedi 22 février 2003, à 21h41, les verres s’entrechoquèrent, les murs craquèrent et quelques cheminées s’effondrèrent. Les ressentis furent néanmoins divers. A Nancy, la secousse fut unanimement perçue. Les habitants du Haut-du-Lièvre furent bien ballotés, surtout ceux de la tour panoramique qui culmine à cent mètres au bord des falaises. Quelques dégâts matériels furent recensés : bris de verre, voitures détériorées, églises et bâtiments lézardés. L’épicentre du séisme a été localisé dans les environs de Jeanménil, entre Rambervillers et Saint-Dié-des-Vosges. L’onde de choc s’est propagée à une dizaine de kilomètres de profondeur.
Le séisme du 22 février 2003 a été suivi de plusieurs répliques, dont une enregistrée le dimanche à 4h53, d’une magnitude de 3,1 sur l’échelle de Richter. Depuis le terrible tremblement de terre de 1682, le secteur de Remiremont est régulièrement frappé. En 1982, une secousse de 5,8 à 6 sur l’échelle de Richter y a été enregistrée. Deux autres séismes de magnitude de 4,6 et 5,6 s’y sont respectivement produit en 1984 et 1992.
Smiarowski
13 octobre, 2013 à 21:40
Ce soir là, je mangeais avec des amis lorsque des secousses ont été perçues
D’abord je pensais que c’étaient mes enfants qui ne dormaient pas, puis ensuite des camions qui passaient dans la rue. En fait on a constaté que c’étaient des vibrations bizarres qui résonnaient dans la maison la faisant vibrer sourdement. Cela a duré quelques secondes. Nous sommes tous resté sur une drôle de sensation d’impuissance face à une force impressionnante.