« Un fois élu, je ferai voter une loi prévoyant que, quand une grande firme ne veut plus d’une unité de production, elle soit obligée de la céder à un repreneur ». Telle était la déclaration du candidat François Hollande le 24 février 2012 à Florange. Un an plus tard, il ne reste pas grand-chose des « promesses de l’Estafette » syndicale sur laquelle était monté François Hollande. Beaucoup de larmes ont depuis coulé sous les ponts.
Il faut dire que le bilan est maigre pour la Vallée de la Fensch : quelques esquisses mais pas de loi, une fin de non-recevoir pour la proposition de reprise Serin-Mordachov, un pseudo accord Matignon-Mittal qui condamne le chaud mais semble sauver le froid, deux des trois cowpers (tours de chauffe cylindrique) du haut-fourneau P3 obligées d’être éteintes faute d’entretien malgré leur mise sous cocon …
Hayange-Florange est devenu le Gandrange de Hollande. Pire, à la différence de Gandrange, il y avait un projet de reprise à Hayange-Florange.
guill
1 mars, 2013 à 23:25
Bonsoir,
Vous allez peut-être un peu loin dans votre conclusion, non ?
Il n’y a pas que Florance et la Moselle en Lorraine et en France …
Guillaume
bloggerslorrainsengages
3 mai, 2013 à 13:42
Un an après les promesses de l’Estafette syndicale de Florange, François Hollande est désormais soumis à l’épreuve des faits : pas de loi sur les licenciements boursiers ni reprise publique transitoire du site de la Vallée de la Fensch, où les hauts-fourneaux sont en cours d’extinction.