Afin de répondre à la demande sociale toujours croissante en terrains cultivables, Montigny-lès-Metz a décidé de créer au moins 20 nouvelles parcelles sur des terrains communaux situés au lieu-dit « Entre deux eaux ». Le projet permettra également de consoler les habitants obligés d’abandonner les jardins dits du Bras mort en raison de la découverte d’une pollution liée à un dépôt de matériaux irraisonné remontant à plusieurs décennies, et non, de l’impact éventuel d’une pollution d’origine autoroutière. Les nouveaux lopins de terre, qui représentent une surface cultivable d’environ 200 mètres carrés, seront clôturés et dotés de cabanons, d’une installation de récupérateurs d’eau et de composteurs. L’accès aux parcelles se fera depuis le Pont des Bateliers. Un point d’eau sera également mis en place.
De nouveaux jardins sont en projet à Montigny-lès-Metz (Crédits photo : rpl-89.2.over-blog.com)
Montigny-lès-Metz entend également créer un jardin des oiseaux Rue des Vignes, en lieu et place de l’ancien Centre socio-culturel Mermoz, aujourd’hui démonté et remplacé par la Maison de la Famille située Rue Saint-Ladre. Le nouveau parc aura une superficie de 1 750 mètres carrés. L’idée est de préserver la biodiversité par la création d’espaces propices au développement de la faune et de la flore locales, de renforcer la nature au milieu de la ville et de favoriser les échanges entre les habitants. Le projet prévoit également l’aménagement de deux parcelles de plus de 200 mètres carrés au total dédiées aux cultures.
La commune prévoit enfin de réaliser un jardin des générations en centre-ville. Situé Allée René Roth et accessible à tous, ce projet, d’une superficie de 630 mètres carrés, vise à faire dialoguer et rencontrer différents publics par l’intermédiaire du jardinage. Des jardins suspendus seront notamment aménagés.
Groupe BLE Lorraine
30 avril, 2014 à 12:04
A l’emplacement des anciennes pépinières Pallez sur l’île Saint-Symphorien, la Ville de Montigny-lès-Metz a aménagé 29 parcelles allant de 150 à 250 mètres carrés dotées d’un cabanon, d’un collecteur d’eau de pluie et d’un composteur. Deux parcelles sont accessibles aux personnes à mobilité réduite. Une pompe à eau centrale permet de pallier le manque éventuel d’eau de pluie. Pour 76 euros par an, il est donc possible d’avoir son petit coin de paradis à condition de dédier deux tiers de la parcelle à la culture (fleurs ou potager).
Baptisés jardins d’entre-deux-eaux, cet espace vert est venu compenser les jardins du bras mort, situés de l’autre côté de l’autoroute A31, près du Pont des Bateliers, où une pollution du sol par des déchets hospitaliers a été détectée. Cette dernière remonterait peut-être à la première Annexion. Ces parcelles seront dépolluées par les plantes par la technique de phytoremédiation.