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Stop au chlore en gare de Woippy !

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Depuis la catastrophe d’AZF, la loi impose la réalisation d’études de dangers sur certains sites sensibles, même s’ils ne sont pas classés Seveso. 45 000 wagons transportant des matières dangereuses transitent chaque année par la gare de triage de Woippy. Celle-ci est par conséquent soumise à cette nouvelle disposition légale. Car si un accident majeur impliquant un wagon de chlore intervenait sur la gare de triage, il pourrait y avoir des morts à 2,6 kilomètres à la ronde, ce qui correspond à la zone létale du chlore. Effarant, lorsque l’on connaît la densité de population et l’importance des activités économiques du secteur. C’est la raison pour laquelle Paris a demandé à Réseau Ferré de France (RFF) de réduire les risques au maximum, en modifiant le fonctionnement de la gare de triage de Woippy. La préfecture a demandé aux mairies de geler toutes les autorisations d’urbanisme, limitant donc toute perspectives de développement local. Il aurait été beaucoup plus simple, intelligent et efficace d’interdire le trafic de chlore à Woippy, afin de supprimer le risque pour les populations qui vivent dans le périmètre. D’autant plus que les wagons de chlore qui transitent par Woippy représenteraient à peine 1 % du trafic total.

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6 Commentaires

  1. bloggerslorrainsengages

    27 février, 2013 à 23:16

    La gare de triage de Woippy a été créée dans les années 1960.

  2. guill

    1 mars, 2013 à 23:30

    Bonsoir,

    Quelques questions suites à cette mise en avant de la dangerosité du passage du Chlore en gare de Woippy :
    Lors de la construction du triage de Woippy, les habitations étaient elles aussi proches ? Et lorsque le trafic de Chlore a débuté, les habitations étaient-elles aussi proches ?
    Quelle alternative au passage du Chlore en gare de Woippy proposez-vous ?

    En vous remerciant,
    Guillaume

  3. bloggerslorrainsengages

    4 mars, 2013 à 0:40

    L’autorisation de passage doit être postérieure à la création de la gare ou concomitante. Elle n’a sans doute pas été aménagée juste pour le transit de ce produit chimique.

    Compte-tenu du faible pourcentage de trafic de chlore, soit on l’interdit totalement, ce qui ne pénalisera pas l’activité de la structure, soit on le tolère (ce qui n’est guère responsable) ; mais on ne peut entraver le développement d’une agglomération en souffrance depuis les restructurations militaires par le gel de son urbanisme

  4. guill

    8 mars, 2013 à 23:09

    Bonjour,

    Qui a donc besoin du chlore ?
    Je pense bien que ce n’est pas le transporteur. Je ne pense pas qu’il faut limiter la réflexion sur le simple transport du chlore. Je pense que celui qui se fait livrer du chlore, ou celui qui en produit en a besoin. Cela aussi est à prendre en compte…

    Guillaume

  5. guill

    3 avril, 2013 à 9:28

    Aucune idée ?
    Cette histoire et votre proposition me font penser, en élargissant le problème, à l’interdiction de l’expérimentation sur l’animal pour laquelle on ne peut que se réjouir.
    La réaction des protagoniste (les industriels, laboratoires, …) ne s’est pas fait attendre : les laboratoires ont été délocalisés dans des pays où l’expérimentation sur l’animal est possible. Les emplois avec.

    Guillaume

  6. bloggerslorrainsengages

    21 avril, 2013 à 18:35

    Interpellé sur le sujet, le ministre français des transports a rejeté l’idée d’interdire les wagons de chlore à Woippy. Des mesures de restriction du trafic sur ce site risqueraient en effet de conduire à ce qu’une partie du chlore soit transportée par camion, ce qui entraînerait des risques d’accidents supplémentaires. Des améliorations de la sécurité ont récemment été apportées dans la conception même des wagons de chlore. RFF et la SNCF poursuivent leurs efforts pour réduire encore les risques lors des opérations de triage. Les résultats d’une expertise européenne qui doit évaluer les risques liés aux wagons de chlore devraient tomber cet été. Ils devraient conclure que le risque d’un accident majeur est suffisamment faible pour écarter les restrictions d’urbanisme 2,6 km autour de la gare de triage. Le périmètre de précaution devrait ainsi être réduit à 700 mètres, ce qui est toujours trop.

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