L’apprentissage de l’allemand est important en Lorraine. La maîtrise de la langue de Goethe constitue un atout non négligeable. En effet, près de 80 000 Lorrains travaillent au Luxembourg et 25 000 en Sarre. Pour la grande majorité d’entre eux, la pratique de l’allemand a pesé dans leur insertion professionnelle, quel que soit leur niveau de qualification. C’est notamment ce qui explique la forte proportion d’élèves qui apprennent aujourd’hui l’allemand en Lorraine et plus particulièrement en Moselle.
Dans le 1er degré, près de 40 % des jeunes Lorrains commencent à apprendre l’allemand (61,4 % en Moselle, 11 % en France). Dans le 2nd degré, la proportion d’élèves germanistes s’élève à plus de 43 % chez nous, contre seulement 15 % en France. En Moselle, 51 % des collégiens choisissent l’allemand comme première langue.
L’enseignement supérieur est également en pointe avec un campus messin de premier plan pour le franco-allemand. L’Institut Supérieur Franco-Allemand des Techniques, d’Economie et des Sciences (ISFATES), le campus franco-allemand de Sciences-Po Nancy, le Goethe Institut, ainsi que le récent Institut Franco-Allemand de Lorraine (IFALOR) maintiennent cette tradition d’excellence et de priorité accordée à l’allemand. L’IFALOR a pour missions d’être le pôle d’accueil et d’échanges chargé de la diffusion d’informations concernant les activités universitaires touchant au franco-allemand, d’aider à développer des coopérations plus étroites avec des partenaires extérieurs à l’échelle internationale et de préparer les étudiants à la mobilité chez des partenaires germanophones, qu’il s’agisse d’une formation linguistique ou interculturelle.
Pourtant, malgré ces efforts et la présence de ces structures, le pourcentage des élèves germanistes dans les collèges lorrains est passé, entre 2001 et 2011, de 36 % à 25 %. Il n’y a que dans le département de la Moselle que le taux reste constant. La concurrence d’autres langues vivantes réputées à tort plus faciles pour le baccalauréat, comme l’espagnol, constitue autant un frein au développement de l’allemand qu’un raisonnement à court-terme dans le parcours académique et professionnel des jeunes lorrains.
bloggerslorrainsengages
4 janvier, 2013 à 15:51
L’IFALOR (Institut Franco-Allemand de Lorraine) vise à renforcer les liens avec l’Allemagne, notamment pas une amélioration de la mobilité des étudiants transfrontaliers et par la création d’une dynamique au service de la formation, de la recherche et de l’interaction université-entreprise.
Rappelons que la Lorraine est la seconde région française qui accueille le plus d’étudiants allemands. L’Université de Lorraine compte une trentaine de cursus intégrés à plusieurs niveaux dans presque toutes les disciplines, ainsi que des collèges doctoraux franco-allemands, dont une grande partie est reconnue et soutenue par l’université franco-allemande. L’IFALOR de l’Université de Lorraine, en partenariat avec le Pôle France de l’Université de la Sarre, entend faire du franco-allemand un véritable pôle d’excellence.
Balthar
6 janvier, 2013 à 18:54
L’institut Goethe a Nancy…..c’est n’importe quoi !!!
bloggerslorrainsengages
6 janvier, 2013 à 21:22
Pas forcément, après il convient aussi de déterminer qui a pris la décision. Est-ce un choix de l’Institut lui-même ?
Groupe BLE Lorraine
14 mars, 2015 à 19:50
La Lorraine est la deuxième région de France derrière l’Alsace pour l’apprentissage de l’allemand. 35,8 % des élèves y apprennent la langue de Goethe au premier degré (60 % en Moselle) contre une moyenne de 6 % en France ! Dans le second degré, ils sont 46,1 % (15,3 % en France). Plus de 700 étudiants suivent un cursus franco-allemand. 47 diplômes franco-allemands sont proposés en Lorraine au sein de huit unités de formation de recherche, quatre Instituts Universitaires Technologiques (IUT) et quatre écoles d’ingénieurs. Notre région abrite également l’ISFATES (Institut Supérieur Franco-allemand de Techniques, d’Economie et de Sciences), en partenariat avec la Hochschule für Technik und Wirtschaft des Saarlandes (HTW), ainsi que le premier cycle franco-allemand de Sciences-Po à Nancy ou encore l’Institut Goethe. Le dispositif mis en place par la Lorraine et le Land de Sarre pour l’apprentissage est quant à lui unique. Les Lorrains peuvent suivre les cours en Lorraine et faire un stage dans une entreprise allemande. Et vice-versa. Un tiers de l’économie lorraine repose sur l’Allemagne avec plus de 22 000 travailleurs frontaliers. Environ 220 entreprises à capitaux allemands sont implantées en Lorraine. Elles représentent 31 % des entreprises étrangères sur notre territoire. Seulement 14 entreprises lorraines sont installées en Sarre. Les exportations lorraines vers l’Allemagne pèsent plus de 31 % et les importations 34,6 %.
Groupe BLE Lorraine
5 septembre, 2021 à 21:25
La tradition des Schultüten se poursuit en Moselle pour la sixième année consécutive. Elle concerne cette année 1 300 élèves qui entrent en cours préparatoire et qui sont scolarisés dans les 53 écoles partenaires du programme SESAM’GR du département lorrain qui proposent un enseignement approfondi de la langue allemande ou qui bénéficient de l’intervention d’un assistant de langue germanophone. Afin de marquer symboliquement leur entrée à l’école, les élèves reçoivent une Schultüte qui contient des crayons de couleur, une gomme, une règle, un taille crayon, une trousse et un petit drapeau allemand. Rappelons que SESAM’GR est un programme transfrontalier qui proposent aux jeunes de la maternelle au collège des solutions pour étudier, vivre et travailler dans la Grande Région.