Aux portes de Metz, Lorry-lès-Metz est un village lorrain qui s’étire tout en longueur dans un écrin de verdure, avec ses maisons fermières, son église médiévale du XIVème siècle veillée par la statue de Saint-Clément, premier évêque de Metz, le château de Malberg qui date du XIXème siècle et la chapelle du Gros-Chêne du XXème siècle. Blotti à l’ombre du Mont-Saint-Quentin, Lorry a su maintenir le délicat équilibre entre urbanisme et âme rurale.
Lorry-lès-Metz s’étire dans un écrin de verdure (Crédits photo : Metz Métropole)
Lové dans un repli des Côtes de Moselle, qui masque l’activité de la ville toute proche, le village ouvre le regard sur un hospitalier vallon où s’est glissé Vigneulles, charmante et paisible annexe de Lorry-lès-Metz. Charnière entre quiétude rurale et souffle urbain. C’est sans doute cela qui a fait de Lorry une véritable pépinière pour l’esprit. Philippe de Vigneulles (1471-1527), le plus célèbre chroniqueur du Metz médiéval, y est né. Tout comme Ker-Xavier Roussel (1867-1944), un des peintres du célèbre « groupe des Nabis », grands admirateurs de Paul Gauguin et de sa peinture éclatante. Caroline Carré Coché de Malberg, fondatrice de la Société religieuse des Filles de Saint-François-de-Salle, y finit sa vie et y repose, attendant une possible béatification.
A l’aube du XXIème siècle, Lorry-lès-Metz se transforme. Le village devrait gagner environ 500 habitants pour abriter près de 2 000 âmes en 2013. La commune a fait le choix de créer une seule zone pavillonnaire, le Pré des Dames Belles, qui relie le vieux village à l’écart des Frières. Lorry gagne ainsi en unité, mais également en qualité de vie puisque cette zone d’habitation va intégrer une résidence pour seniors et un accueil périscolaire à côté de l’école.