La pisciculture est une filière déterminante pour la préservation des étangs de Lorraine. La gestion de l’Etang du Moulin par la commune d’Insviller en constitue un bel exemple.
Cette zone humide remarquable a été acquise pour 1,5 millions d’euros. Le site présente un intérêt écologique, paysager et économique. La commune loue l’étang au Conservatoire d’Espaces Naturels de Lorraine. Quatre agriculteurs riverains se sont engagés à mettre en œuvre des mesures agro-environnementales sur l’ensemble du bassin-versant de l’étang. Un projet de pisciculture biologique a également vu le jour sur l’étang du Moulin. L’activité a déjà permis de créer un emploi à temps plein. 10 tonnes de tanche, gardon, brochet et carpe sont produites annuellement et écoulée en vente directe et à l’export.
La Lorraine est la seconde province française productrice de ce type de poissons. Elle dispose de surfaces et de réserves en eau douce abondantes. Le problème du poisson, c’est qu’il faut le transformer en filet ou en goujonnette, afin de le rendre attractif et de lui donner de la valeur ajoutée. Cela dit, la carpe est la seule espèce vraiment transformable. La Moselle compte six pisciculteurs. La création d’un pôle de transformation serait la bienvenue pour développer la filière.
bloggerslorrainsengages
14 octobre, 2012 à 15:34
Une vingtaine de pisciculteurs et de salmoniculteurs est recensée en Lorraine. Ils produisent plus de 2 000 tonnes de poissons, dont la moitié est issue des étangs piscicoles. L’aquaculture est pratiquée par des petites entreprises, le plus souvent familiales, pour un marché qui se limite à une clientèle de proximité, celle qui fréquente les marchés et qui apprécie les produits du terroir. La filière est soumise à un cahier des charges très exigeant pour pouvoir commercialiser sa production.
bloggerslorrainsengages
14 octobre, 2012 à 15:39
D’autres idées et propositions sur BLE Fondation : http://blefondation.e-monsite.com/pages/cercle-de-reflexion/idees-et-propositions.html).
Groupe BLE Lorraine
9 octobre, 2013 à 22:16
La Lorraine est la troisième province de France pour la production de poissons d’étangs. Avec 7 000 hectares de plans d’eau exploités, elle produit chaque année plus de 2 000 tonnes de salmonidés, essentiellement des truites, et un bon millier de tonnes de poissons d’étangs : carpes, gardons, brochets, etc. La production de ces poissons d’étangs, qui est commercialisée à 90 % pour le repeuplement de nos rivières, est avant tout réalisée dans le Saulnois et la Woëvre. Les pisciculteurs des environs de La Bresse jouent quant à eux un rôle primordial dans le développement de la reproduction artificielle de la truite.
A noter que cinq ateliers de transformation sont installés en Lorraine. Ils produisent des filets de poissons crus, fumés ou cuisinés (choucroute de poisson, saucisson sec de carpe et rillettes de truites).
Groupe BLE Lorraine
9 octobre, 2013 à 22:25
La pisciculture est divisée en quatre filières de production, à savoir la salmoniculture d’eau douce, l’élevage de poissons de nos rivières, l’élevage d’esturgeons et l’élevage extensif en étangs de poissons d’eau douce. Avec une production de 860 tonnes par an de poissons d’étang, principalement des carpes, des brochets et des gardons, destinés essentiellement à la consommation, la Lorraine est la 3ème province française en la matière. La majorité de sa production est réalisée dans le Saulnois, la Woëvre, le Toulois et le Lunévillois. Cette activité traditionnelle est liée à l’éloignement de la mer et à la nécessité de fournir des poissons pour les jours de Carême, même si beaucoup d’étangs ont été asséchés pour la culture.
Parallèlement, la Lorraine produit environ 2 000 tonnes de truites par an, au sein de piscicultures installées sur des rivières, en particulier dans le piémont vosgien, le massif du Donon, le Pays-Haut et la Meuse.
La pisciculture du Frais Baril, à Xertigny, dans les Vosges, élève annuellement une trentaine de tonnes de truites, de variétés fario et arc-en-ciel à parts égales, et de façon plus anecdotique des truites jaunes. Toutes ces truites sont destinées au repeuplement de nos étangs et rivières réalisé par des associations de pêche. Par ailleurs, afin de répondre à une demande croissante de vente directe, l’exploitation s’est lancée en 2008 dans la transformation de truites fumées, de rillettes, terrines et autres tartares. L’ensemble de ces produits est labellisé Vosges Terroir. Le domaine a également accueilli près de 4 000 pêcheurs entre avril et octobre 2012. Un vrai succès populaire. A tel point qu’un second étang de pêche sera ouvert à partir du mois d’août 2013. Il pourra être loué au week-end ou à la semaine par des groupes privés (amicales, comités d’entreprise, etc.).