Discrète, perdue entre la salle polyvalente et l’église, la petite maison dédiée à l’Abbé Grégoire a vu le jour en 1994, grâce à des souscriptions et à des subventions.
Musée de l’Abbé Grégoire à Emberménil
L’Abbé Grégoire, Henri-Baptiste de son prénom, a vu le jour à Vého, à quelques kilomètres d’Emberménil, dans le Lunévillois. Dans le modeste local, des vitraux retracent les moments les plus importants de celui qui devînt président de l’assemblée constituante et inlassable abolitionniste des privilèges et de l’esclavage. L’abbé participa également à la rédaction de la Déclaration des droits de l’homme et prêta serment à la Constitution civile du clergé, d’où la réputation de prêtre jureur qui lui colla à la peau pendant deux siècles. Il fut en outre le premier à prêcher la fin des persécutions contre les juifs en France et la reconnaissance des autres cultes. Le Musée conserve d’ailleurs des ouvrages rares sur l’abbé, acquis là aussi grâce à des subventions et à des dons.
A noter enfin qu’en 1989, pour le bicentenaire de la révolution française, la commune avait décidé d’ériger une stèle en sa mémoire.