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La longue histoire de l’Ordre du barreau de Metz

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L’Ordre du barreau de Metz a 620 ans. L’atour, équivalent d’une loi, qui lui a donné naissance a été signé le 1er juin 1392. Ce jour-là, les avocats déposèrent leur tableau, c’est-à-dire leur liste nominative, devant les treize Paraiges qui dirigeaient alors la République messine.

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Depuis, plus d’une vingtaine de générations ont marqué l’histoire du barreau de la ville. Il y a avait déjà des avocats à Metz au XIIIème siècle. Cet ordre est l’un des plus anciens d’Europe. Solide et structuré dans le temps, il nourrit la reconnaissance de la profession à travers la France.

Le bâtonnier Gabriel (1698-1775) instaura le premier bureau de consultation juridique gratuite. C’est également lui qui a organisé la Bibliothèque de l’Ordre qui a renfermé jusqu’à 20 000 ouvrages avant d’être malheureusement dispersée à la révolution française.

300 personnes sont aujourd’hui inscrites à l’Ordre du barreau de Metz.

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Un commentaire

  1. bloggerslorrainsengages

    3 novembre, 2012 à 0:53

    Créé en 1633 par une ordonnance de Louis XIII, le Parlement de Metz vit siéger des personnalités illustres comme Nicolas Fouquet, Charles Colbert ou le père de Bossuet, doyen des conseillers. L’assemblée jugeait les affaires en appel tout en exerçant diverses fonctions administratives et exécutives.

    Bien avant la création du Parlement, le douzième de France, la République Messine disposait déjà d’organes judiciaires, plus éclatés mais très influents, à l’image des Maîtres échevins et du Tribunal des Treize.

    Aussi irrationnelle que cela puisse être, la Moselle a toujours été contrainte de défendre ardemment ses institutions judiciaires. L’histoire mouvementée de la Cour d’appel de Metz, régulièrement remise en cause, en est un bon exemple.

    La juridiction disparût en 1870 avec l’Annexion au Reich et ne retrouva toutes ses prérogatives qu’en 1973 sous Pompidou et Messmer. Pendant ce trop long laps de temps, la Moselle dû se contenter d’une « chambre détachée », qui faillit d’ailleurs bien disparaître en 1968 sous l’impulsion du Garde des sceaux René Capitant. En réalité, les dignitaires de la Restauration, en 1815, de la IIème République, en 1848, et plus récemment Rachida Dati, en 2007 (voir : http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2008/12/31/retour-sur-le-jour-ou-metz-lanca-la-fronde/), partageaient les mêmes intentions hostiles.

    Il faut dire que Metz a la particularité de pratiquer le Droit Local (voir : http://blefondation.e-monsite.com/pages/cercle-de-reflexion/droit-local.html). Pragmatique, efficace et pacificateur, il a permis de préserver un certain nombre d’acquis sociaux et reste aujourd’hui bien vivant.

    A noter enfin que l’actuel Palais de justice de Metz devait initialement servir de Palais au Gouverneur des Trois Evêchés. Il est affecté au service des magistrats depuis 1806. Robert Schuman y a officié en tant qu’avocat de 1912 à 1945. Il recevait ses clients au 5 avenue Foch.

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