La Banque de France a décidé d’engager un vaste plan stratégique, afin de réaliser des économies liées aux progrès de l’informatique. L’idée est de conserver qu’une seule structure chargée du front office et de l’accueil du public par département et une succursale régionale pour le back office. Près de 2 000 emplois devraient être supprimés en France.
La succursale de Sarreguemines, qui a pourtant traité 800 dossiers de surendettement l’an passé et réalisé autant de bilans d’entreprises, doit par exemple fermer ses portes d’ici 2020. 17 agents sont concernés. Au cœur de la ville, le bâtiment, trop grand, doit être vendu. Mais d’autres antennes doivent être touchées en Lorraine dès 2013. Les bureaux d’accueil et d’informations de Thionville, Longwy, Briey et Lunéville devront accueillir plus de 1 000 personnes par an pour être maintenus. La caisse de Nancy, qui alimente les banques, disparaîtra. L’activité fiduciaire sera centralisée à Metz. Le centre de traitement du surendettement de Remiremont, la caisse d’Epinal et la succursale de Bar-le-Duc doivent également être supprimés.
Il y avait 176 caisses en France en 1994, 72 aujourd’hui et 32 en 2020. La Banque de France semble s’être inspirée de la Bundesbank qui gérera 31 caisses en 2017 en Allemagne.