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Nouvelle ligne de traitement thermique de rails chez Tata Steel à Hayange

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Après avoir déjà investi 35 millions d’euros en 2011 pour reconfigurer son usine de Hayange et lui permettre d’accueillir des pièces de dimensions exceptionnelles (voir : http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2009/12/22/investissements-de-corus-rail-a-hayange-cest-officiel/), Tata Steel va à nouveau investir 12 millions d’euros dans une nouvelle ligne de traitement thermique destinée à la production de rails de 108 mètres plus résistants à l’usure. Les travaux devraient être achevés à l’automne 2013.

Tatal Steel entend ainsi pouvoir répondre aux besoins de ses clients en Allemagne, en Suisse, en Belgique, aux Pays-Bas, au Luxembourg et en Scandinavie. Ceux-ci demandent en effet des rails traités thermiquement, de plus grande longueur, afin d’optimiser les coûts d’exploitation et de maintenance. L’idée est de développer une famille de produits haut de gamme adaptée à différentes configurations à travers le monde. Le procédé de traitement breveté par le groupe permet de tripler, voire de quadrupler, la résistance des rails en acier carbone produits sur le site lorrain. La problématique des clients est en effet de faire circuler des trains de plus en plus longs et lourds, souvent dans des conditions très difficiles. Cet investissement permettra ainsi de renforcer la présence de l’industriel au Brésil, au Gabon, en Mauritanie et en Afrique du Sud. Ses produits différenciés de qualité lui donnent une longueur d’avance sur ses quatre concurrents européens.

Rappelons que le site hayangeois qui emploie 400 personnes a fourni les rails sur lesquels le TGV Est-européen a battu le record de vitesse ferroviaire en 2007.

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6 Commentaires

  1. bloggerslorrainsengages

    22 septembre, 2012 à 15:26

    Après les rails du record de vitesse produits pour le TGV-Est en 2007, l’usine Tata Steel de Hayange fournira 50 000 tonnes de rails de 108 mètres de long pour la future LGV Bretagne-Pays de la Loire qui reliera en 2016 Rennes et Le Mans. Cette commande d’un montant estimé à 50 millions d’euros constitue le second contrat de ligne à grande vitesse remportée par l’entreprise en l’espace d’un an.

    Les investissements précédemment décrits, confortés par cette nouvelle commande, devraient pérenniser durablement l’emploi des 400 salariés du site.

    L’acier laminé à Hayange pour ce nouveau chantier LGV sera fabriqué à Scunthorpe au Royaume-Uni. Tata Steel est le deuxième producteur d’acier en Europe, derrière Mittal.

  2. bloggerslorrainsengages

    24 juillet, 2013 à 17:49

    Le laminoir de Hayange ne connaît pas la crise. Le nouveau bâtiment de l’usine Saint-Jacques, du nom d’une ancienne chapelle érigée au XIXème siècle à cet emplacement pour éloigner les épidémies de choléra, de Tata Steel, prend forme. L’industriel indien peaufinera dans un gigantesque hangar de 260 mètres de long ses rails de chemin de fer de 108 mètres, un produit destiné aux Lignes à Grande Vitesse (LGV). Une machine de traitement thermique, qui augmentera la résistance des rails, y sera installée. Elle permettra de doubler, voire de tripler leur durée de vie. L’ensemble de l’opération, qui représente un investissement de 12 millions d’euros, sera terminée à la fin du mois de septembre. Une quarantaine de personnes devrait être embauchée d’ici l’automne pour faire face à la demande. Le site passera ainsi de trois à quatre équipes dans les ateliers de parachèvement, là où les rails sont contrôlés et coupés. Si bien qu’à la fin de l’année, il devrait employer près de 460 personnes.

    Outre les 12 millions d’euros destinés à sa nouvelle unité de traitement thermique, Tata Steel a prévu d’investir un million d’euros en décembre dans de nouveaux appareils de contrôle.

    Tata Steel ne fabrique pas d’acier à Hayange. Les blooms qu’il utilise, sortes de grosses poutres métalliques qui servent de matière première aux rails, sortent des hauts-fourneaux de son usine anglaise de Scunthorpe, située au bord de la Mer du Nord. Chaque jour, un train de 1 200 tonnes traverse la Manche pour approvisionner Hayange.

    L’usine d’Hayange est à la pointe de la technique. La déformation des rails est contrôlée par laser. Le traitement thermique pour les renforcer se fait par induction magnétique. Les défauts sont repérés par des caméras. En 2013, le site devrait produire environ 300 000 tonnes de rails, soit l’équivalent d’un peu plus de 7 000 kilomètres de voies. 70 % de sa production est exportée.

  3. Groupe BLE Lorraine

    6 octobre, 2013 à 22:49

    La production de rails par traitement thermique a dernièrement commencé à l’usine Tata Steel de Hayange, afin d’honorer une commande de la Deutsche Bahn pour des produits de 60 mètres de long. Cette nouvelle ligne permet d’augmenter la longévité des rails. La production est assurée par cinq équipes de cinq personnes, qui se relaient en continu.

    Le traitement thermique peut être effectué sur des rails mesurant jusqu’à 108 mètres de long. Ces derniers sont acheminés à l’atelier par voie ferrée. Ils y sont chauffés par induction à 950°C, puis refroidis de façon accélérée par air comprimé.

    Cet investissement de 12 millions d’euros a permis d’embaucher une quarantaine de personnes en CDI et en intérim. Le chantier d’installation de la nouvelle ligne a débuté en décembre 2012. Le hangar de 260 mètres de long sur 40 mètres de large se trouve à l’entrée du site industriel.

  4. Groupe BLE Lorraine

    12 août, 2015 à 22:07

    Après plusieurs mois de négociations, le financier américain Gary Klesch a finalement renoncé à reprendre l’activité des produits longs en Europe du sidérurgiste indien Tata Steel en raison des importations d’acier chinois à bas coût et de tarifs trop élevés de l’énergie.

    Mis en vente il y a un an, ce segment d’activité pourrait intéresser d’autres repreneurs selon Tata Steel.

  5. Groupe BLE Lorraine

    8 juin, 2016 à 20:37

    Tata Steel a dernièrement annoncé la vente de toutes ses activités au Royaume-Uni ainsi que de ses usines européennes spécialisées dans les aciers longs, dont celle de Hayange. Dans un contexte difficile plombé par le dumping des aciers chinois, le géant indien de la sidérurgie cherchait depuis deux ans à vendre sa division produits longs qui emploie 4 800 personnes, dont 400 en Lorraine.

    Après l’échec des négociations avec le groupe américain Klesch, une promesse de vente a été signée avec le fonds d’investissement britannique Greybull Capital. Ce dernier reprend l’intégralité de la filière produits longs, l’usine de Hayange, ainsi que le site de Skunthorpe, en Angleterre, qui garantit l’approvisionnement en acier de l’unité lorraine.

    Rappelons que l’usine de Hayange a bénéficié de près de cinquante millions d’euros d’investissements en 2010 et en 2013, afin de se spécialiser sur le créneau haut de gamme des rails de grande longueur. Si bien qu’elle est aujourd’hui la plus compétitive et la plus rentable du groupe.

  6. Groupe BLE Lorraine

    8 juin, 2016 à 20:38

    Depuis 1875, l’usine de rails de Hayange a changé maintes fois de nom et de propriétaires. Passée sous le giron d’un nouvel actionnaire, Greybull Capital, elle arbore désormais le logo du nouveau groupe britannique British Steel qui comprend l’ensemble de la filière aciers longs vendue par le géant indien de la sidérurgie TataSteel. Le complexe sidérurgique anglais de Scunthorpe, qui garantit l’approvisionnement en acier du site lorrain, en fait ainsi partie.

    Il s’agit des activités les plus rentables de TataSteel, notamment pour le ferroviaire, un marché en croissance, dans lequel l’usine de Hayange dispose de sérieux atouts : un savoir-faire reconnu, une position centrale en Europe de l’Ouest et un carnet de commandes plein.

    Rappelons enfin que Greybull Capital est un fonds d’investissement familial porté notamment par deux Français, installés en Angleterre, Nathaniel et Marc Meyohas.

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