Aussi rares soient-ils en France et emblématiques du patrimoine messin, les plafonds au bestiaire, œuvre la plus célèbre des Musées de la Cour de Metz, n’ont jamais fait l’objet d’études poussées. La réparation d’un sol, qui intervient jusqu’au 15 septembre, en offre la possibilité.
La centaine de créatures hybrides fantastiques des deux immenses plafonds du bestiaire reflètent l’imaginaire débordant des hommes du Moyen-âge. Découverts en 1897 au n° 8 de la Rue Poncelet à Metz, ils sont considérés comme les plus anciens (XIIIème siècle) et les plus importants de France. Leur étude permettra de les dater précisément et de comprendre leur fabrication.
bloggerslorrainsengages
19 août, 2012 à 14:22
Le plafond au bestiaire de Metz est une pièce unique en Europe. Il est composé de dizaines de figures humaines, de bêtes étranges et d’hybrides, où prédomine le poisson. Des personnages et des monstres au trait rond, parfois drôle, inspiré de l’imaginaire antique et médiéval. L’ensemble, d’une surface de 60 mètres carrés, est dans un état exceptionnel de conservation, même si depuis le XIIIème siècle, il a un peu perdu de ses couleurs vives. Il ornait à l’origine deux salles d’un hôtel de chanoines, dépendant de la cathédrale. Ce chef d’œuvre des Musées de la Cour d’Or sera remonté à l’identique en septembre.
montens jerome
3 octobre, 2013 à 14:47
Bonjour,
ce n’est pas un plafond XVIII mais bien XVè, cf: »l’art héraldique au moyen age » Michel Pastoureau, chez seuil page 99. Ce bestiaire est en fait une collection de blasons du XIIIè au XVè.