La direction du groupe Meiser a confirmé la fermeture du site de Villers-la-Montagne, spécialisé dans la fabrication de passerelles d’immeubles, d’escaliers, de grilles d’arbres en métal et de caillebotis. Selon les 28 salariés du site, le groupe cherche à casser la concurrence mondiale au profit du site principal allemand de Schmelz-Limbach. Ce qu’il a déjà fait en Italie, il est en train de le faire en Lorraine. Cela a commencé en 2011 avec le rapatriement de la machine la plus performante de Villers-la-Montagne. La direction a proposé aux salariés lorrains d’aller travailler en Allemagne, en leur payant le déménagement ou en leur affrétant un bus pour faire l’aller-retour, soit 3 heures de trajet quotidiennement. Les salariés ont bien entendu refusé. Ils luttent à présent pour que leur éventuelle prime de reclassement soit revalorisée et accompagnée d’une prime extralégale.
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6 Commentaires
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bloggerslorrainsengages
15 août, 2012 à 15:53
Les 28 salariés de Meiser ont refusé d’être délocalisés en Allemagne. L’usine de Villers-la-Montagne ferme et les employés sont licenciés. L’unité de fabrication est pourtant productive et compétitive.
Alors que les salariés demandaient une indemnité supra légale de 2 500 euros par année d’ancienneté, la direction consent à leur donner 4 000 euros net à chacun quel que soit le temps passé dans l’entreprise. Ceux qui sont partis en départs volontaires ont touché bien plus.
bloggerslorrainsengages
23 septembre, 2012 à 13:16
Fermée depuis fin août, l’usine Meiser de Villers-la-Montagne, spécialisée dans la fabrication de caillebotis, a été démantelée par sa maison-mère allemande. Les installations et le matériel ont été rapatriés Outre-Rhin par près de 30 camions. C’est une délocalisation au sens propre. Les anciens salariés sont convaincus d’avoir été lâchés de toutes parts, y compris par les pouvoirs publics.
bernardeau
24 septembre, 2012 à 18:22
bonjour encore un coup de plus que les allemands nous démontrent que l’Europe c’est beau pour s’enrichir aux détriments de nos usines,,,si j’ai bien suivi cette histoire des complices du groupe meiser France ont aider a la fermeture de cette petite boite qui été rentable .Une société de Béthune affilier a ce groupe se serai prostituer pour sauver leur sites ,,,honte a eux ainsi car leur délégué qui ont été dans le sens de la direction, je HAIE le VIN mais il c’ete trop fort
kempfchth
27 septembre, 2012 à 1:50
Et c’est aussi le cas pour le site Meiser à Chateau Thierry (dans le 02): tous licenciés! La Direction annonce dans leurs courriers 100k€ de frais généraux par an sur ce site, alors que la batisse avait été payée cash à l’époque… Que des mensonges! Il doit y avoir des malversations financières la dessous. La comptable de Chateau est partie en début d’année 2012 (avec un gros chèque pour acheter son silence?), celle du groupe France en Allemagne quant à elle, démissionait en juin, en pleine procédure: pour ne pas rendre des comptes? Quand on manipule les chiffres, il faut assumer!
LEFEVRE
27 septembre, 2012 à 21:56
Bonsoir à tous les blogueurs…
bien concernée par le sujet, pas autant d’année d’ancienneté et pas non plus sur le même site…que mes collègues ! Persuadée d’avoir été bernée et bafouée car nous étions rentables… Ces 2 sites remerciés avec un morceau de « nonosse » à ronger…un goût de mauvais vin qui reste amer à digérer… triste constat de ce monde mené par le pognon
bloggerslorrainsengages
28 septembre, 2012 à 14:08
Merci de vos commentaires.
Le Groupe BLE Lorraine témoigne de son soutien aux employés licenciés de Meiser.
Courage.