Bitche est au cœur d’une excellente initiative. L’équipe des espaces verts de la cité fortifiée a en effet décidé d’installer six ruches, cinq sur la façade de l’hôtel de ville en remplacement des traditionnelles jardinières et une au golf municipal. Une septième a été mise en place aux Jardins fruitiers de Laquenexy, où Bitche a conçu un écrin de verdure autour du thème de la biodiversité et des abeilles.
L’abeille est un maillon indispensable à la biodiversité (Crédits photo : Pixage Photography, shutterstock.com)
Chaque ruche accueille 40 000 individus de type Buck, une race triple hybride, moins agressive que la noire sauvage. Elle est communément appelée Frère Adam, car elle a été mise au point par des moines. Si tout se passe bien, une récolte de miel de fleurs sera possible dès septembre.
Le personnel communal va être formé à l’entretien des ruches et des abeilles. Il devrait être complètement autonome d’ici un an. Des présentations pédagogiques seront également dispensées aux enfants. Ces derniers devraient d’ailleurs participer aux différentes étapes de développement et à la récolte du miel. C’est en effet par la transmission des informations et la prise de conscience qu’il est possible de promouvoir des mesures en faveur de la biodiversité.
Rappelons que les abeilles jouent un rôle essentiel. Ce sont elles qui permettent aux plantes et aux arbres fruitiers de se reproduire. Mais elles sont entre autres menacées de disparition par l’arrivée en Europe du frelon asiatique, contre lequel elles n’ont aucun moyen de défense, ainsi que par les pesticides. C’est la raison pour laquelle elles ont désormais tendance à préférer nos villes à nos campagnes.
bloggerslorrainsengages
13 juin, 2012 à 21:13
Un « hôtel à insectes » a dernièrement été installé à côté de la chapelle des Cordeliers de Sarrebourg. Une vingtaine de cases ont été aménagées avec des tuiles cassées pour les lézards, du bois percé pour les bourdons et de la paille sèche pour les pince-oreilles. Une dizaine d’espèces s’apprête à investir l’hôtel durant l’été. Le mode de vie de ces insectes auxiliaires, c’est-à-dire utiles, favorise une gestion écologique des jardins dans un périmètre de 100 mètres à la ronde. Les coléoptères et les lézards dévorent des insectes nuisibles, comme les pucerons. Les abeilles solitaires et les papillons se charge de la pollinisation des fleurs. Les pince-oreilles jouent un rôle dans le traitement des arbustes. L’hôtel insolite restera en place jusqu’aux premiers coups de gel.
bloggerslorrainsengages
9 novembre, 2012 à 23:11
Une ruche contient en moyenne 40 000 abeilles. Les ouvrières utilisent les cellules hexagonales de la ruche pour le stockage de la nourriture (miel et pollen) et pour le renouvellement de la population. Les rayons construits par les abeilles peuvent être facilement extraits et remis en place. A l’état naturel, les abeilles sauvages peuvent établir leur colonie à l’air libre à partir d’un essaim suspendu à une branche d’arbre. La taille de la colonie varie selon les saisons et dépend des ressources naturelles à disposition. Les abeilles ne sortent de la ruche que lorsque la température atteint 12°C.
La reine pond en moyenne 2 000 œufs par jour. La reine désigne la femelle de la colonie qui a la capacité de se reproduire et de pondre des œufs. A la naissance, les abeilles femelles sont égales et son toutes nourries à la gelée royale durant trois jours. Toutefois, pour devenir reine, elles devront être nourries à cette même gelée pendant la totalité des six jours constituant leur vie de larve. Les mâles, dont le rôle est cantonnée à la reproduction, sont tolérés dans la ruche l’espace d’un été. Ceux qui accompagnent la reine lors du vol nuptial pour la féconder meurent immédiatement après.
bloggerslorrainsengages
9 juin, 2013 à 20:30
Des apiculteurs ont dernièrement installé deux ruches sur le toit du CAC (Centre d’Animation Culturelle) de Forbach. Cette initiative a été lancée par le Carreau, la scène nationale de l’Est mosellan. La production de miel devrait pouvoir être dégustée par les spectateurs la saison prochaine.
Groupe BLE Lorraine
8 octobre, 2016 à 13:02
Deux ruches ont dernièrement été installées Rue d’Anjou, à Terville, au cœur de la cité. Le projet, porté par le bailleur Batigère, vise à créer du lien, à favoriser la cohésion sociale et à organiser une fois par an un événement autour des abeilles et de la production de miel. Le milieu urbain convient bien aux abeilles parce qu’il y fait plus chaud et qu’il n’y a pas de pesticides. La première récolte de miel est attendue pour l’été prochain.