Qu’on les appelle jardins familiaux, jardins ouvriers, jardins urbains ou périurbains, ils répondent à une double nécessité : celle du plaisir de cultiver son petit bout de terre et celle économique d’y faire pousser des légumes authentiques qu’on n’aura pas à acheter.
Avec la nouvelle pauvreté, le bon peuple lorrain revient aux pratiques des prolétaires d’il y a cinquante ans. A l’époque, les patrons des mines accordaient une petite maison avec un lopin de terre à leurs ouvriers. Quand ils revenaient des entrailles de la terre, ces derniers allaient travailler dans leur jardin.
Entre tendance et nécessité (Crédits photo : François-Xavier de Villemagne)
Aujourd’hui, des raisons socioéconomiques et culturelles expliquent le retour à la terre des urbains, en particulier dans les pays développés. Il y a les bourgeois écolos qui veulent cultiver leurs salades, leurs radis et des herbes aromatiques parce que c’est tendance. Il y a également les gens qui veulent savoir ce qu’ils mangent et d’où cela vient. Il y a enfin de plus en plus de classes moyennes qui cultivent leur jardin pour faire des économies. Si bien que des jardins verticaux et des pots fleurissent sur les terrasses de nos villes et qu’une agriculture vivrière s’y développe à la périphérie. Vous remarquerez d’ailleurs que nos abeilles, en voie de disparition, préfèrent désormais mieux la pollution urbaine que les pesticides des campagnes qu’elles fuient comme la peste.
Faire pousser ses herbes condimentaires, la sauge, la coriandre ou encore le persil plat, qui coûtent trop cher et qu’on ne trouve pas partout, est un bon début et se justifie économiquement. D’autant plus qu’on peut les cultiver sur son balcon ou sur le rebord de sa fenêtre.
Groupe BLE Lorraine
14 mars, 2015 à 20:36
Metz compte plus de 700 parcelles de jardins familiaux au total. 50 nouvelles parcelles de 200 mètres carrés environ ont dernièrement été aménagées dans l’environnement champêtre de la Rue de la Vachotte, à Magny, à proximité du Parc du Pas du Loup. Celles-ci sont desservies par une allée principale et par deux allées secondaires goudronnées. Cinq fontaines à arrêt automatique ont été disposées de manière à ce qu’aucun jardinier n’ait à faire plus de trente mètres pour atteindre un point d’eau. Plusieurs forages ont été effectués dans la nappe phréatique pour cela. Afin d’agrémenter le paysage de cet espace dédié à la production potagère, chaque parcelle sera prochainement dotée d’un arbre fruitier. Un parking de 49 places planté de charmes a également été aménagé. A noter enfin qu’une extension du site est envisagée à moyen terme avec un prolongement de l’allée principale et la création de nouvelles allées secondaires.