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Les Entretiens de Malbrouck

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Initiés par le Conseil Générale de la Moselle, les Entretiens franco-allemands de Malbrouck visent à (re) placer la Moselle dans son rôle de « pivot territorial des relations franco-allemandes ». Dans le cadre somptueux du château éponyme, à Manderen, ces entretiens entendent s’imposer comme le « séminaire annuel de référence sur l’Allemagne contemporaine ».

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Le Château de Malbrouck à Manderen (Crédits photo : Groupe BLE Lorraine)

Un paradoxe résume l’ambigüité de la relation franco-allemande actuelle. Les deux pays entretiennent d’une part une relation économique et commerciale unique au monde. On ne retrouve nulle part ailleurs une telle intensité des échanges. Mais d’autre part, on constate un incompréhensible désintérêt des populations. De nos jours, seuls 2 % des Français et 1,8 ¨% des Allemands considèrent en effet qu’il est nécessaire de maîtriser la langue du voisin. Les Entretiens de Malbrouck naviguent entre ces deux extrémités.

Avec une centaine de participants pour une première édition, ils représentent déjà une victoire pour la Moselle qui gagne ainsi en visibilité. C’est en effet le département lorrain qui a été désigné par l’Ambassade de France pour organiser cet événement miroir au séminaire franco-allemand qui se tient chaque année à Fischbachau en Bavière. Il faut dire que le Conseil Générale de la Moselle est présent depuis 10 ans à Berlin. Dans l’imaginaire allemand, ce département occupe d’ailleurs une place particulière, liée à l’histoire et à la culture. L’objectif est d’atteindre dès 2013, pour le cinquantenaire du Traité de l’Elysée, un niveau d’excellence comparable à l’événement bavarois qui, 45 ans après son lancement, n’avait toujours aucun équivalent en France.

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Un commentaire

  1. andré

    4 mars, 2012 à 11:16

    Après que l’Etat français ( l’Allemagne a bien-sûr aussi sa part de responsabilité dans ce drame) ait tout fait pour détruire le dialecte allemand dont les origines dans la moitié de l’actuel département de la Moselle sont antérieures au V siècle. Les élites franco-allemandes « s’étonnent du manque d’intérêt » des uns et des autres pour la « langue du voisin ».
    Quand on sait combien les Mosellans germanophones ont été culpabilisés à l’école française quand ils parlaient leurs dialectes, les Franciques rhénan, mosellan et luxembourgeois, quand on sait ce que a été la terreur du régime nazi, l’on peut s’étonner que les « gens d’en haut » ne comprennent pas ce désintérêt linguistique du petit peuple. Si l’on commençait par s’intéresser au traumatisme identitaire des Mosellans, l’on comprendrait, enfin, dans les hautes tours du Château de Malbrouck.

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