Les chats ont souvent payé un lourd tribut dans l’Histoire aux fantasmes des populations, selon les maléfices, ou au contraire les vertus, qu’on leur prêtait.
Chats brûlés vifs au Moyen-âge (Crédits image : histoire-fr.com)
Dans de nombreuses villes d’Occident, certains d’entre eux étaient brûlés avec les effigies du Carnaval. Par exemple, aux Brandons, c’est-à-dire le premier dimanche de Carême, ou encore au mercredi des Cendres, on tendait au dessus d’un brasier une perche retenant un chat ou des paniers à chats, lesquels tombaient dans le feu les uns après les autres. Les gens pensaient que les torches allumées à ce bûcher et avec lesquelles ils touchaient les arbres, les bêtes ou les champs, les rendaient plus féconds.
A Metz, au milieu du Carême, avait lieu le « mercredi des chats ». On enfermait des chats vivants dans une cage en fer et on les faisait brûler vifs. Cette pratique, attestée en 1344, ne disparut qu’en 1777. En 1905, des chats étaient encore jetés au feu dans une localité de Lorraine.